Investissements directs étrangers: L’attractivité de l’Algérie en débat à Londres
Lors d’une table ronde sur les grandes opportunités de partenariat offertes par le marché algérien, organisée jeudi dernier à Londres en présence de près d’une centaine de représentants de groupes économiques et d’entreprises diverses, Nourredine Yazid, ambassadeur d’Algérie en Grande-Bretagne, a plaidé l’attractivité économique de l’Algérie. A ce titre, durant cette rencontre organisée par la […]
Lors d’une table ronde sur les grandes opportunités de partenariat offertes par le marché algérien, organisée jeudi dernier à Londres en présence de près d’une centaine de représentants de groupes économiques et d’entreprises diverses, Nourredine Yazid, ambassadeur d’Algérie en Grande-Bretagne, a plaidé l’attractivité économique de l’Algérie. A ce titre, durant cette rencontre organisée par la Chambre de Commerce arabo-britannique, Nourredine Yazid a déroulé le potentiel économique de l’Algérie en termes d’investissements, de commerce et de partenariats et informé des nouveautés en matière de législation et de stimulants pour améliorer davantage le climat des affaires. Aussi, chiffres et rapports de la Banque mondiale et du FMI à l’appui, il a soutenu que «l’économie algérienne a connu ces dernières années une nouvelle dynamique. Elle se renforce et se diversifie, enregistrant une augmentation importante des exportations hors hydrocarbures. Le pays figure aujourd’hui parmi les marchés les plus attractifs de la région». Une attractivité, a-t-il souligné, résultant des réformes profondes et structurelles menées par le gouvernement sous la conduite du Président Abdelmadjid Tebboune, qui ont permis de corriger les déséquilibres économiques à travers l’amélioration de l’environnement de l’investissement, la promotion du commerce extérieur, l’encouragement des initiatives, l’adoption de la numérisation et la réforme de la politique monétaire pour l’aligner sur les transformations économiques mondiales. Depuis, a-t-il souligné, l’Algérie a davantage ouvert son économie aux investissements étrangers avec l’approbation de la nouvelle loi sur l’investissement de juillet 2022. Laquelle loi, a-t-il ajouté, consacre et réaffirme la liberté d’investissement, la transparence et l’égalité de traitement des investisseurs nationaux et étrangers. Faisant que, a-t-il dit, l’Algérie se profile comme une destination d’investissement attrayante qui attire un intérêt croissant des investisseurs étrangers, offre une combinaison unique d’avantages comparatifs pour les entrepreneurs, dont la proximité des marchés, la connectivité régionale, le potentiel en tant que centre logistique, la stabilité géopolitique, les ressources naturelles, les conditions climatiques variées, les opportunités régionales, l’accès à de nouveaux marchés et la possibilité de créer des zones économiques spéciales. Le tout appuyé par un écosystème favorable à l’investissement à travers la disponibilité de réseaux électriques et de gaz naturel vastes et modernes, de réseaux routiers, ferroviaires, portuaires, etc.
Dans ce contexte, il a énuméré les «secteurs essentiels pour réduire la dépendance de l’Algérie à l’égard des hydrocarbures et favoriser une diversification et une croissance économique durable créatrice d’emplois».
Aussi, a-t-il assuré les hommes d’affaires et les investisseurs britanniques de la détermination des plus hautes autorités algériennes à construire une économie forte, dynamique, résiliente et diversifiée, et à garantir toutes les facilités pour attirer et promouvoir les IDE britanniques en Algérie. Ceci avant d’apporter les réponses qui ont dissipé les appréhensions et les malentendus des industriels et entrepreneurs britanniques.
Lynda Naili
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