Agression sioniste: l’Espagne va enquêter sur des violations des droits humains à Ghaza

L’Espagne va enquêter sur des violations des droits humains à Ghaza pour recueillir des éléments et les fournir à la Cour Pénale Internationale (CPI), a annoncé jeudi le procureur général, plus haut magistrat du parquet dans le pays. « Le procureur général de l’Etat a publié un décret décidant la création d’une équipe de travail chargée […]

Sep 18, 2025 - 15:18
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Agression sioniste: l’Espagne va enquêter sur des violations des droits humains à Ghaza

L’Espagne va enquêter sur des violations des droits humains à Ghaza pour recueillir des éléments et les fournir à la Cour Pénale Internationale (CPI), a annoncé jeudi le procureur général, plus haut magistrat du parquet dans le pays.

« Le procureur général de l’Etat a publié un décret décidant la création d’une équipe de travail chargée d’enquêter sur les violations du droit international des droits humains à Ghaza », a indiqué ce parquet dans un communiqué.

Son objectif sera de « recueillir des preuves et de les mettre à disposition de l’organe compétent, respectant ainsi les obligations de l’Espagne en matière de coopération internationale et de droits humains », a-t-il précisé.

« Cette initiative du parquet espagnol répond à la recommandation du rapport de la Commission d’enquête internationale indépendante (COI) des Nations unies sur le territoire palestinien occupé, qui exhorte les Etats parties à coopérer avec l’enquête du parquet de la Cour pénale internationale », souligne encore le communiqué.

Selon le décret du parquet général, l’Espagne « a l’obligation de fournir la collaboration et l’assistance » nécessaire pour enquêter, « ce qui légitime l’ouverture des procédures d’enquête dans le cadre des compétences du ministère public afin de rendre réel et effectif le principe de coopération internationale ».

« Ainsi, face à la situation actuelle dans les territoires palestiniens, toute preuve, directe ou indirecte, qui peut être recueillie dans notre pays doit être intégrée dans un cadre procédural permettant son utilisation ultérieure », détaille le décret.

Selon le procureur général, les éléments collectifs pourront servir comme « preuves à charge des crimes commis ».

Le procureur de la CPI a émis des mandats d’arrêt contre des dirigeants sionistes, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.