Boumerdes: commémoration du 65e anniversaire du génocide de Ghar Yahmane aux Issers
BOUMERDES - La wilaya de Boumerdes a commémoré, mardi, le 65e anniversaire du génocide de Ghar Yahmane (grotte de Yelmane), perpétré le 5 novembre 1959 sur les hauteurs de la commune des Issers, dans l'Est de la wilaya, par l'armée coloniale française qui a exécuté 21 Algériens en les enfumant avec des gaz toxiques à l'intérieur de cette grotte. La cérémonie de commémoration de cet événement historique, abritée sur les lieux mêmes de cette enfumade, a été supervisée par la wali Fouzia Naâma en compagnie du secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidines (ONM), Hamza Laoufi, en présence de la famille révolutionnaire et des représentants de différents organismes et associations et des familles des chouhada de ce génocide. Dans son intervention à cette occasion, M. Laoufi a salué cette initiative qui intervient en pleine commémoration du 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1 novembre 1954, en vue de perpétuer le souvenir des actes héroïques et épiques des combattants algériens durant la période coloniale française, appelant à "redoubler d’efforts pour la mise en lumière de l’histoire et de la mémoire de l’Algérie, faite de gloires et d’héroïsmes". Et de poursuivre : "le peuple algérien a donné les meilleurs exemples de sacrifice, de don de soi et de patience jusqu’à la victoire et l’expulsion de l'occupant français de tout le territoire national, en faisant de notre révolution un modèle cité en exemple". Il a qualifié cet événement de "massacre" qui s'ajoute aux autres massacres commis par le colonialisme français depuis le jour de son occupation du sol algérien. Selon les témoignages collectés par la Direction locale des moudjahidines et des ayants droit, auprès de moudjahidines ayant survécu à ce douloureux événement, dont des extraits ont été lus par le directeur du secteur, "l'armée d'occupation française avait effectué le 5 novembre 1959 un ratissage dans la région ayant donné lieu à une véritable enfumade dans la grotte de Yahmane, située sur les hauteurs du village de Ghamrassa, de la banlieue de la commune des Issers". Les 21 moudjahidine victimes de cette enfumade s’étaient réfugiés dans cette grotte furent cernés par l’ennemi qui leur ordonna de se rendre, mais ils refusèrent, ce qui incita l'armée coloniale à décider de les exécuter à l'intérieur même de cette grotte en les enfumant avec des gaz toxiques interdits au niveau international, en bombardant la grotte avec diverses armes prohibées pour leur ôter toute chance d’en sortir vivants, selon les mêmes témoignages. Cette manifestation a donné lieu à l'animation d'une conférence historique intitulé "L'enfumade de Ghar Yahmane, un crime imprescriptible", outre une exposition sur les chouhada de la wilaya. Une étude pour la réalisation de quatre (4) stèles commémoratives dans les communes de Cap Djinet, Legata, Timezrite et Chaabate Al-Amer a été, par ailleurs, présentée dans la commune de Chaabat Al-Amer, en plus de la pose de la première pierre de réalisation d'un nouveau lycée. A Corso, le wali a supervisé la baptisation du nouveau pôle urbain des 1.504 logements AADL, du nom du hahid Arezki Boukhalfa, dit Rezki Rabie.
BOUMERDES - La wilaya de Boumerdes a commémoré, mardi, le 65e anniversaire du génocide de Ghar Yahmane (grotte de Yelmane), perpétré le 5 novembre 1959 sur les hauteurs de la commune des Issers, dans l'Est de la wilaya, par l'armée coloniale française qui a exécuté 21 Algériens en les enfumant avec des gaz toxiques à l'intérieur de cette grotte.
La cérémonie de commémoration de cet événement historique, abritée sur les lieux mêmes de cette enfumade, a été supervisée par la wali Fouzia Naâma en compagnie du secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidines (ONM), Hamza Laoufi, en présence de la famille révolutionnaire et des représentants de différents organismes et associations et des familles des chouhada de ce génocide.
Dans son intervention à cette occasion, M. Laoufi a salué cette initiative qui intervient en pleine commémoration du 70e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1 novembre 1954, en vue de perpétuer le souvenir des actes héroïques et épiques des combattants algériens durant la période coloniale française, appelant à "redoubler d’efforts pour la mise en lumière de l’histoire et de la mémoire de l’Algérie, faite de gloires et d’héroïsmes".
Et de poursuivre : "le peuple algérien a donné les meilleurs exemples de sacrifice, de don de soi et de patience jusqu’à la victoire et l’expulsion de l'occupant français de tout le territoire national, en faisant de notre révolution un modèle cité en exemple".
Il a qualifié cet événement de "massacre" qui s'ajoute aux autres massacres commis par le colonialisme français depuis le jour de son occupation du sol algérien.
Selon les témoignages collectés par la Direction locale des moudjahidines et des ayants droit, auprès de moudjahidines ayant survécu à ce douloureux événement, dont des extraits ont été lus par le directeur du secteur, "l'armée d'occupation française avait effectué le 5 novembre 1959 un ratissage dans la région ayant donné lieu à une véritable enfumade dans la grotte de Yahmane, située sur les hauteurs du village de Ghamrassa, de la banlieue de la commune des Issers".
Les 21 moudjahidine victimes de cette enfumade s’étaient réfugiés dans cette grotte furent cernés par l’ennemi qui leur ordonna de se rendre, mais ils refusèrent, ce qui incita l'armée coloniale à décider de les exécuter à l'intérieur même de cette grotte en les enfumant avec des gaz toxiques interdits au niveau international, en bombardant la grotte avec diverses armes prohibées pour leur ôter toute chance d’en sortir vivants, selon les mêmes témoignages.
Cette manifestation a donné lieu à l'animation d'une conférence historique intitulé "L'enfumade de Ghar Yahmane, un crime imprescriptible", outre une exposition sur les chouhada de la wilaya.
Une étude pour la réalisation de quatre (4) stèles commémoratives dans les communes de Cap Djinet, Legata, Timezrite et Chaabate Al-Amer a été, par ailleurs, présentée dans la commune de Chaabat Al-Amer, en plus de la pose de la première pierre de réalisation d'un nouveau lycée.
A Corso, le wali a supervisé la baptisation du nouveau pôle urbain des 1.504 logements AADL, du nom du hahid Arezki Boukhalfa, dit Rezki Rabie.
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