C’est parti pour le 27e SILA: L’histoire en tête d’affiche
Le Salon international du livre d’Alger (SILA) dans sa 27e édition, ouvrira ses portes ce mercredi, au Palais des Expositions de la SAFEX à Alger. Cet événement d’envergure, considéré comme l’un des plus importants rendez-vous culturels du pays et même en Afrique et dans le monde arabe, est attendu par les amoureux de la littérature, […] The post C’est parti pour le 27e SILA: L’histoire en tête d’affiche appeared first on Le Jeune Indépendant.
Le Salon international du livre d’Alger (SILA) dans sa 27e édition, ouvrira ses portes ce mercredi, au Palais des Expositions de la SAFEX à Alger.
Cet événement d’envergure, considéré comme l’un des plus importants rendez-vous culturels du pays et même en Afrique et dans le monde arabe, est attendu par les amoureux de la littérature, les professionnels du livre, et le grand public, tous impatients de découvrir les nouveautés et de rencontrer des auteurs venus du monde entier.
Sous le thème de « On lit pour triompher », cette édition offre une immersion dans un univers de livres, de dialogues, et de réflexions, avec 1 020 exposants provenant de 41 pays, dont 295 éditeurs algériens et 725 étrangers. Le programme culturel rassemblera 350 invités de 24 pays, avec 12 pays arabes, 7 pays africains, ainsi que des contributions de Belgique, France, Italie, et d’Amérique du Nord avec le Canada et les États-Unis, faisant du SILA une véritable plateforme mondiale.
Cette année, le Qatar est l’invité d’honneur, un choix qui met en lumière les liens culturels étroits entre les deux pays. À cette occasion, un espace de 200 mètres carrés lui est consacré, offrant une vitrine pour des œuvres en provenance du pays du Golfe. Des rencontres et des tables rondes seront également organisées, permettant des échanges entre auteurs, éditeurs et acteurs du monde du livre, afin de découvrir l’expérience qatari dans le domaine littéraire.
En écho au 70e anniversaire de la Révolution, plusieurs conférences et tables rondes exploreront cet événement historique de premier ordre. Des historiens, écrivains et intellectuels se pencheront sur les enjeux mémoriels et les différentes manières de transmettre cet héritage aux jeunes générations.
Le 7 novembre, la grande salle de conférences accueillera la signature honorifique du livre du Président du Conseil de la Nation, le moudjahid Salah Goudjil. L’allocution d’ouverture sera prononcée par M. Goudjil, suivie d’un débat avec des moudjahidine et écrivain à l’exemple de Djamila Boubacha, Zhour Ounissi, Sadek Bakhouche, Touadjine Ahmed et Aïssa Gasmi.
Le lendemain, deux conférences seront proposées, l’une sur les crimes coloniaux, avec des intervenants tels que l’historienne Malika Rahal, l’enseignant français Fabrice Riceputi et l’historien britannique, Jim House, spécialiste de l’Algérie, de la France à l’époque coloniale, de la décolonisation et de l’antiracisme en France. Plusieurs historiens interviendront le lendemain sur les écrits de Novembre 1954. Le dimanche, une conférence sur les textes fondateurs de la Révolution, avec Ouenassa Tengour et Lahcen Zeghaidi.
Le 15 novembre, une réflexion sur la Révolution algérienne dans les écrits arabes et mondiaux réunira Mohamed Lahcen Zeghaidi, Abdelmadjid Boudjella et Mustapha Madi. Ce même jour, des témoignages de personnalités internationales comme Niels Andersson, Caroline Kennedy et Rosy Mattéi viendront enrichir le programme, modérés par Fouad Soufi. Enfin, le 16 novembre, une conférence sur l’influence historique de l’Algérie, en partenariat avec le CNRPAH, réunira Mohamed El Hadi Harch, Slimane Hachi et Zaïm Khenchelaoui.
Les activités au programme sont conçues pour tous les publics. En plus des conférences et des dédicaces, des ateliers pour enfants, des projections de films littéraires, et des séances de contes viendront enrichir l’expérience des familles et des jeunes lecteurs. Le Salon rendra aussi hommage à des icônes de la littérature algérienne et internationale, dont les œuvres ont marqué les esprits et continuent d’influencer les générations actuelles. Un hommage particulier est dédié à plusieurs auteurs disparus qui ont contribué à enrichir le patrimoine littéraire de l’Algérie. Des conférences et des lectures seront organisées pour rappeler leur héritage et leur influence.
À l’occasion de cette 27e édition, le SILA mettra l’accent sur la cause palestinienne, une question humanitaire qui touche profondément le monde entier. L’événement mettra en lumière la lutte du peuple palestinien à travers des débats intellectuels et littéraires, tout en explorant les liens historiques qui unissent l’Algérie et la Palestine, à commencer par Sidi Boumediene. Le salon retracera la solidarité indéfectible de l’Algérie avec la Palestine à travers des moments clés de l’histoire, notamment son soutien au mouvement national palestinien après la Nakba de 1948. Plusieurs conférences seront organisées dans un espace dédié, baptisé « Espace Palestine », pour aborder une large gamme de thèmes en lien avec cette cause.
Dans un souci de modernité et d’accessibilité, le SILA innove avec la plateforme numérique SilaApp, une application qui permet aux visiteurs de localiser les stands des éditeurs, de repérer les ouvrages d’intérêt et même de faire des achats en ligne. Cette technologie vise à faciliter la visite et à rendre la culture plus accessible, notamment pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer. Avec plus de 300 000 titres disponibles couvrant une variété de genres, de la littérature classique aux ouvrages scientifiques en passant par la bande dessinée, le SILA s’adresse à tous les goûts et toutes les curiosités.
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