Environnement : lancement de la deuxième phase du projet d'élimination progressive en Algérie des substances appauvrissant la couche d'ozone

ALGER - La deuxième phase du projet de gestion de l'élimination progressive des substances appauvrissant la couche d'ozone a été lancée, mardi à Alger, un projet est mis en œuvre en partenariat entre le ministère de l'Environnement et de la Qualité de la vie, le Bureau national Ozone et l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel ONUDI. La cérémonie du lancement officiel de cette phase s'est déroulée en présence de la ministre du secteur, Nadjiba Djilali, de la représentante de l'ONUDI, Hassiba Sayah, du Coordonnateur du Bureau Ozone en Algérie, Ahmed Akli, du directeur général des douanes, le général-major Abdelhafidh Bakhouche, du président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Mohamed Boukhari, du président de l'Académie algérienne des sciences et des technologies (AAST), Mohamed Hichem Kara, ainsi que de représentants des secteurs ministériels concernés. S'étendant jusqu'à 2030, la deuxième phase du projet prévoit plusieurs activités, dont l'équipement des service des Douanes de 20 dispositifs supplémentaires de détection des gaz réfrigérants, la création d'un centre d'excellence de formation aux métiers du froid, doté de 8 unités expérimentales, la mise en place d'un système de récupération et de recyclage des substances appauvrissant la couche d'ozone (hydrochlorofluocarbures-HCFC) et l'élaboration d'un programme pédagogique au profit de 11 centres de formation. De plus, il sera procédé à l'équipement d'environ 250 ateliers de maintenance et de réparation des outils et équipements techniques indispensables, à l'élaboration d'une nomenclature nationale des bonnes pratiques en matière de maintenance, à la formation de 200 formateurs dans les techniques de réfrigération et de l'efficacité énergétique, ainsi qu'à la qualification de 40 formateurs agréés selon les normes internationales. Ces activités seront suivies de campagnes de sensibilisation et médiatiques, en vue d'assurer l'interaction positive entre les acteurs, selon les explications fournies lors de la cérémonie du lancement. Dans l'ensemble, ce projet, dont la première phase a été lancé en 2012, vise l'élimination totale en Algérie du deuxième groupe des substances appauvrissant la couche d'ozone (les HCFC) à l'horizon 2030, et ce après que l'Algérie a réussi à éliminer totalement le premier groupe de ces substances, incluant les halons en 2010. Cela intervient dans le cadre de la mise en œuvre des engagements internationaux de l'Algérie en matière de protection de la couche d'ozone, notamment à travers l'application de la Convention de Vienne (1985) et du Protocole de Montréal, entré en vigueur en 1989. Dans une allocution à cette occasion, Mme Djilali a précisé que la première phase de ce projet a produit des résultats "significatifs", ayant permis de réduire de 67,5% l'utilisation des substances appauvrissant la couche d'ozone au début de l'année 2025. Afin de réussir la mise en œuvre de la deuxième phase du projet, la ministre a souligné l'importance de "renforcer la coopération et la coordination entre les différents acteurs, à travers l'adoption d'une approche participative et intégrée, fondée sur l'investissement dans le capital humain et la promotion de l'innovation, en vue de soutenir la transition vers une économie environnementale durable". La ministre a souligné qu'un comité directeur interministériel dirigé par le ministère de l'Environnement et de la Qualité de la vie, sera mis en place afin d'assurer le suivi effectif des différentes institutions directement concernées par la gestion et le contrôle des substances appauvrissant la couche d'ozone. De son côté, la représentante de l'ONUDI a mis en avant l'importance de ce projet, soulignant la disponibilité de l'organisation onusienne à accompagner l'Algérie dans d'autres projets dans le cadre des efforts internationaux pour la protection de l'environnement. Selon les données fournées par Mme Sayah, plus de 3,75 millions USD ont été alloués à la mise en œuvre de cette deuxième phase, répartis en trois (3) tranches. Pour sa part, le général-major Bakhouche a indiqué que le lancement de la deuxième phase du projet constitue une étape "cruciale" pour le renforcement des capacités nationales dans le domaine de l'environnement et pour la mise en œuvre des engagements internationaux de l'Algérie en matière de développement durable, mettant en avant l'importance du rôle des services des Douanes, qualifiés de "partenaires clé" dans la concrétisation de ce projet, à travers leurs missions de contrôle aux frontières et leur vigilance face à l'entrée de substances prohibées ou non conformes.  

Mai 13, 2025 - 21:09
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Environnement : lancement de la deuxième phase du projet d'élimination progressive en Algérie des substances appauvrissant la couche d'ozone
Environnement : lancement de la deuxième phase du projet d'élimination progressive en Algérie des substances appauvrissant la couche d'ozone

ALGER - La deuxième phase du projet de gestion de l'élimination progressive des substances appauvrissant la couche d'ozone a été lancée, mardi à Alger, un projet est mis en œuvre en partenariat entre le ministère de l'Environnement et de la Qualité de la vie, le Bureau national Ozone et l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel ONUDI.

La cérémonie du lancement officiel de cette phase s'est déroulée en présence de la ministre du secteur, Nadjiba Djilali, de la représentante de l'ONUDI, Hassiba Sayah, du Coordonnateur du Bureau Ozone en Algérie, Ahmed Akli, du directeur général des douanes, le général-major Abdelhafidh Bakhouche, du président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Mohamed Boukhari, du président de l'Académie algérienne des sciences et des technologies (AAST), Mohamed Hichem Kara, ainsi que de représentants des secteurs ministériels concernés.

S'étendant jusqu'à 2030, la deuxième phase du projet prévoit plusieurs activités, dont l'équipement des service des Douanes de 20 dispositifs supplémentaires de détection des gaz réfrigérants, la création d'un centre d'excellence de formation aux métiers du froid, doté de 8 unités expérimentales, la mise en place d'un système de récupération et de recyclage des substances appauvrissant la couche d'ozone (hydrochlorofluocarbures-HCFC) et l'élaboration d'un programme pédagogique au profit de 11 centres de formation.

De plus, il sera procédé à l'équipement d'environ 250 ateliers de maintenance et de réparation des outils et équipements techniques indispensables, à l'élaboration d'une nomenclature nationale des bonnes pratiques en matière de maintenance, à la formation de 200 formateurs dans les techniques de réfrigération et de l'efficacité énergétique, ainsi qu'à la qualification de 40 formateurs agréés selon les normes internationales.

Ces activités seront suivies de campagnes de sensibilisation et médiatiques, en vue d'assurer l'interaction positive entre les acteurs, selon les explications fournies lors de la cérémonie du lancement.

Dans l'ensemble, ce projet, dont la première phase a été lancé en 2012, vise l'élimination totale en Algérie du deuxième groupe des substances appauvrissant la couche d'ozone (les HCFC) à l'horizon 2030, et ce après que l'Algérie a réussi à éliminer totalement le premier groupe de ces substances, incluant les halons en 2010.

Cela intervient dans le cadre de la mise en œuvre des engagements internationaux de l'Algérie en matière de protection de la couche d'ozone, notamment à travers l'application de la Convention de Vienne (1985) et du Protocole de Montréal, entré en vigueur en 1989.

Dans une allocution à cette occasion, Mme Djilali a précisé que la première phase de ce projet a produit des résultats "significatifs", ayant permis de réduire de 67,5% l'utilisation des substances appauvrissant la couche d'ozone au début de l'année 2025.

Afin de réussir la mise en œuvre de la deuxième phase du projet, la ministre a souligné l'importance de "renforcer la coopération et la coordination entre les différents acteurs, à travers l'adoption d'une approche participative et intégrée, fondée sur l'investissement dans le capital humain et la promotion de l'innovation, en vue de soutenir la transition vers une économie environnementale durable".

La ministre a souligné qu'un comité directeur interministériel dirigé par le ministère de l'Environnement et de la Qualité de la vie, sera mis en place afin d'assurer le suivi effectif des différentes institutions directement concernées par la gestion et le contrôle des substances appauvrissant la couche d'ozone.

De son côté, la représentante de l'ONUDI a mis en avant l'importance de ce projet, soulignant la disponibilité de l'organisation onusienne à accompagner l'Algérie dans d'autres projets dans le cadre des efforts internationaux pour la protection de l'environnement.

Selon les données fournées par Mme Sayah, plus de 3,75 millions USD ont été alloués à la mise en œuvre de cette deuxième phase, répartis en trois (3) tranches.

Pour sa part, le général-major Bakhouche a indiqué que le lancement de la deuxième phase du projet constitue une étape "cruciale" pour le renforcement des capacités nationales dans le domaine de l'environnement et pour la mise en œuvre des engagements internationaux de l'Algérie en matière de développement durable, mettant en avant l'importance du rôle des services des Douanes, qualifiés de "partenaires clé" dans la concrétisation de ce projet, à travers leurs missions de contrôle aux frontières et leur vigilance face à l'entrée de substances prohibées ou non conformes.