Fruits, légumes et produits d’origine animale: Les prix de nos aliments, selon le ministère de l’Agriculture

«Le prix moyen de la pomme de terre dans les marchés du pays est de 90 DA le kilogramme, la tomate est à 138 DA et l’oignon à 50 DA. Le poulet est à 426 DA le kilo et les œufs à 18 DA l’unité…», a indiqué le ministère de l’Agriculture et du Développement rural. […]

Nov 1, 2024 - 21:28
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Fruits, légumes et produits d’origine animale: Les prix de nos aliments, selon le ministère de l’Agriculture

«Le prix moyen de la pomme de terre dans les marchés du pays est de 90 DA le kilogramme, la tomate est à 138 DA et l’oignon à 50 DA. Le poulet est à 426 DA le kilo et les œufs à 18 DA l’unité…», a indiqué le ministère de l’Agriculture et du Développement rural.

Par Thinhinane Khouchi
La hausse des prix est toujours présente dans nos marchés, et ce, malgré les différentes mesures prises pour proposer aux consommateurs des produits agricoles à des prix abordables. Au niveau des marchés de la capitale, la cherté se fait ressentir dès l’entrée. Le ministère de l’Agriculture a présenté dans une publication sur sa page Facebook officielle les prix de détail des produits agricoles, à savoir les légumes, fruits et produits d’origine animale. On y constate une hausse légère des prix minimums et maximums ainsi que les taux moyens de ces produits. Dans sa liste, le ministère a indiqué que durant la journée d’hier, la pomme de terre a été vendue au niveau des différents marchés entre 70 et 114 DA le kilo, la tomate entre 118 et 158 DA/kg, l’oignon sec entre 43 et 55 DA, l’ail sec entre 366 et 495 DA, les carottes sont proposées entre 88 et 108 DA, les navets entre 89 et 115 DA, les poivrons entre 107 et 141 DA, les piments entre 124 et 162 DA. Le prix de la courgette est situé entre 132 et 161 DA le kilo. Les haricots verts sont commercialisés entre 169 et 208 DA le kilo, la laitue entre 102 et 128 DA. Concernant les fruits, selon les prix publiés par le ministère de l’Agriculture, on constate une légère baisse. En effet, dans sa liste, le département de Cherfa indique que le prix de la pomme locale est entre 244 et 456 DA le kilo, les dattes entre 355 et 621 DA, la poire, quant à elle, est commercialisée entre 302 et 505 DA le kilo, le raisin, très prisé, est proposé entre 147 et 239 DA le kilo. La grenadine est entre 104 et 163 DA le kilo . Quant à la banane, son prix est situé entre 381 et 409 DA le kilo. Le département de M. Cherfa a également communiqué les prix des produits d’origine animale, indiquant que le prix de la viande bovine locale est estimé entre 1 626 et 1 897 DA le kilo, le poulet entre 412 et 440 DA, malgré les mesures prises pour baisser son prix. Les œufs, qui ont connu une augmentation, sont proposés au niveau des différents marchés du pays entre 17 et 19 DA l’unité. Pour le lait de vache, il est commercialisé entre 88 et 98 DA le litre. Selon la liste du ministère, nous constatons une légère augmentation de certains prix et une baisse sur d’autres. Enfin, il est à noter qu’afin d’assurer la disponibilité des produits agricoles à des prix abordables et raisonnables au consommateur, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, a annoncé, lors de sa récente visite d’inspection, que «nous sommes en phase d’élaboration d’un cahier des charges devant permettre à l’investisseur de travailler en toute quiétude pour garantir, en contrepartie, l’accès du consommateur aux produits agricoles à des prix raisonnables». Le ministre de l’Agriculture a, par ailleurs, affirmé que «le consommateur ne bénéficie pas de la manière souhaitée des mesures incitatives accordées aux agriculteurs, à cause de certains intermédiaires (mandataires) qui s’adonnent à la spéculation, d’où l’impératif de mettre fin aux agissements des spéculateurs jusqu’à ce que le produit arrive au consommateur à un prix abordable». Le ministre a également fait état, dans ce contexte, de l’ouverture, à titre gracieux, d’espaces au profit des agriculteurs au niveau des marchés de gros, afin qu’ils puissent commercialiser leurs produits directement au consommateur, soulignant, dans ce même ordre d’idées, que les professionnels de certaines filières, notamment ceux spécialisés dans l’arboriculture fruitière et l’oignon, pourront bénéficier du soutien de l’Etat pour l’acquisition d’engrais. Toutes ces mesures et d’autres devraient permettre d’avoir des produits agricoles à des prix abordables. T. K.

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