Guerre de Libération nationale : Macron reconnait l’assassinat de Larbi Ben M’hidi par des soldats français

Une annonce historique a secoué les relations franco-algériennes alors que le président français Emmanuel Macron a officiellement reconnu que des soldats français ont assassiné Larbi Ben M’hidi, figure emblématique du Front de libération nationale algérien et héros de la Nation.

L’Élysée a publié un communiqué affirmant que les soldats français étaient responsables de l’ «assassinat de ce héros de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie».

Cet aveu marque un tournant significatif après des années de déni et de mensonges de la part de la France, qui a longtemps soutenu la théorie du suicide de Larbi Ben M’hidi après avoir été soumis à la torture. Pendant des décennies, la version officielle française a prétendu que l’affaire était entourée de secrets d’État et relevait des archives de la France.

Aujourd’hui, 67 ans après la mort en martyr de Larbi Ben M’hidi, la vérité éclate au grand jour. Dos au mur la France officiel finit par assumer les crimes et graves dépassements de la France coloniale et reconnait sa sa responsabilité dans l’assassinat de ce héros de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie.

Cette déclaration de Macron met la lumière sur un chapitre sombre de l’histoire des relations franco-algériennes et met en lumière les injustices et les crimes commis pendant la guerre d’Algérie.

La France devrait également reconnaitre ses crimes contre l’humanité commis lors de la guerre de libération mais aussi durant les 132 ans de colonialisme.

 Soixante-dix ans après le déclenchement de la glorieuse Révolution de libération, la France reconnaît l’un de ses crimes odieux contre l’un des fils vertueux de l’Algérie, qui a conduit le peuple algérien vers la liberté.

Larbi Ben M’hidi est arrêté fin février 1957 et tué sous la torture dans la nuit du 3 au 4 mars 1957. Le général français Marcel Bigeard dit de lui :

« Après que lui et ses soldats aient désespéré d’obtenir des aveux de sa part ou de calomnier ses camarades, malgré les tortures qui lui ont été infligées au point de lui écorcher tout le visage, et avant son assassinat, Bjgeard leva la main pour saluer Ben M’hidi puis dit : « Si j’avais un groupe de personnes comme Larbi Ben M’hidi je j’aurais conquis le monde ».

En 2001, le général français Paul Aussaresses a admis au journal Le Monde que c’était lui qui avait tué Larbi Ben M’hidi en le pendant de sa propre main.

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