Métier, préjugés… Une hôtesse de l’air algérienne répond à 7 questions
Le métier d’hôtesse de l’air alimente les fantasmes, ce qui fait que plusieurs idées reçues circulent à propos de ce travail, que certains considèrent « pas comme les autres ». Invitée à s’exprimer sur son métier, Lina Ait El Hadj, hôtesse de l’air algérienne a tordu le cou à certains clichés et a tenu à apporter des précisions concernant plusieurs […] The post Métier, préjugés… Une hôtesse de l’air algérienne répond à 7 questions appeared first on Visas & Voyages Algérie.
Le métier d’hôtesse de l’air alimente les fantasmes, ce qui fait que plusieurs idées reçues circulent à propos de ce travail, que certains considèrent « pas comme les autres ».
Invitée à s’exprimer sur son métier, Lina Ait El Hadj, hôtesse de l’air algérienne a tordu le cou à certains clichés et a tenu à apporter des précisions concernant plusieurs aspects de son travail.
Faut-il être belle pour devenir hôtesse de l’air ?
Les compagnies aériennes recrutent-elles les hôtesses de l’air en se basant sur des critères de beauté ? Interroge JOW+. Réponse : selon Lina, il n’en est rien. Elle assure clairement que les hôtesses « ne sont pas choisies selon leur beauté mais plutôt selon leurs compétences ».
L’hôtesse de l’air algérienne explique toutefois que les compagnies aériennes sélectionnent les candidates selon leur taille et leurs poids, assurant que cela se fait pour « assurer la sécurité des passagers ».
Combien de langues faut-il parler pour devenir hôtesse de l’air ?
Certains disent deux, d’autres au minimum trois. L’hôtesse de l’air algérienne met fin au débat et explique que le nombre de langues qu’il faut maîtriser dépend de la compagnie aérienne pour laquelle on postule.
Cette hôtesse dévoile que les compagnies aériennes algériennes, soit Air Algérie et Tassili Airlines, exigent la maîtrise de deux langues étrangères seulement, qui sont l’anglais et le français, et ce, en plus de l’arabe qui est la langue maternelle.
Lina Ait El Hadj ajoute que d’autres compagnies, à l’instar de Qatar Airways ou Emirates, n’exigent des hôtesses de l’air que la maîtrise d’une seule et unique langue, qui est l’anglais.
Métier d’hôtesse de l’air : c’est plus du tourisme que du travail ?
Encore une fois, l’hôtesse de l’air explique que la possibilité de profiter de son métier pour faire du tourisme dépend de la compagnie aérienne pour laquelle elle travaille. Si certaines laissent leurs employés profiter de leur escale pour découvrir le pays, d’autres sont loin de le faire.
Lina explique que certaines compagnies aériennes font seulement des allers-retours directs, tandis que d’autres permettent à leurs employés de passer jusqu’à 3 jours dans un pays étranger.
Avec le décalage horaire et les restrictions imposées par certaines compagnies, il est tout de même difficile pour les hôtesses de l’air de faire du tourisme.
Quand les hôtesses de l’air prennent-elles leurs vacances ?
L’hôtesse de l’air algérienne explique que son métier l’oblige « à travailler même pendant les jours fériés et les week-ends ». Concernant les vacances, elle dévoile que toutes les hôtesses, du moins en Algérie, « ont droit à seulement 30 jours par an, comme n’importe quel autre employé ».
Les hôtesses de l’air sont-elles vraiment généreusement payées ?
Lina dévoile que les salaires des hôtesses de l’air en Algérie, « ne sont ni petits ni grands », mais qu’ils sont tout de même au-dessus de la moyenne. Elle souligne toutefois que travailler chez des compagnies aériennes comme Emirates permet de gagner entre 1.500 et 3.500 € par mois.
Les hôtesses ont-elles besoin de visa pour voyager ?
La réponse dépend de la destination, répond Lina, qui donne pour exemple la Russie qui exige un visa. Elle souligne toutefois que pour l’Espace Schengen les hôtesses n’ont pas besoin de visa pour s’y rendre dans le cadre de leur travail, mais seulement d’une déclaration générale où sont consignés tous les noms des membres de l’équipage.
En tout cas, cette hôtesse de l’air assure qu’elle et ses collègues de travail ne sont pas titulaires d’un passeport spécial, mais d’un passeport tout à fait normal, comme tous les Algériens.
Les hôtesses de l’air sont-elles de simples serveuses ?
C’est loin d’être le cas, souligne Lina, qui explique que pour devenir hôtesse de l’air il faut suivre toute une formation et que la mission principale d’une hôtesse est de garantir la sécurité des passagers.
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