L1 Mobilis de football: On efface . . . presque tout et on recommence ?

Nouveautés en gros pour la nouvelle saison dont le coup d’envoi, sauf réaménagements de dernière minute, est prévu pour le 21 du mois de septembre prochain. Promesse de ses 16 animateurs, il sera tout sauf une pâle copie des précédents exercices marqués notamment par une faiblesse du spectacle offert et des scandales en série qui […] The post L1 Mobilis de football: On efface . . . presque tout et on recommence ? appeared first on Le Jeune Indépendant.

Aou 26, 2024 - 04:10
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L1 Mobilis de football: On efface . . . presque tout et on recommence ?

Nouveautés en gros pour la nouvelle saison dont le coup d’envoi, sauf réaménagements de dernière minute, est prévu pour le 21 du mois de septembre prochain. Promesse de ses 16 animateurs, il sera tout sauf une pâle copie des précédents exercices marqués notamment par une faiblesse du spectacle offert et des scandales en série qui l’ont émaillé. Dont cette bête immonde qu’est la violence dans les stades

La tendance est-elle au changement dans le football algérien ? La question, si elle mérite encore une fois d’être posée comme à l’approche du lever de rideau de chaque nouvel exercice, s’impose à nouveau. De quoi sera fait le futur de notre championnat d’« élite » (apprécions au passage les guillemets de circonstance ) à la recherche constante d’un nouveau souffle. Une nouvelle saison qui se veut porteuse de promesses. Veut se défaire des vieux démons qui collent à la discipline-reine en Algérie. A pour ambitions de se réhabiliter aux yeux d’un public national, fin connaisseur du football de surcroît.

Qui sait ce qu’il veut. Mettra surement, cette fois plus que d’autres, la pression alors qu’autour de lui le monde du ballon rond, véritable entreprise de spectacle et productrice de rêves, est en perpétuel mouvement. Aussi logiquement que le monde rétrécit. Bouge. 2024-205, la saison des espoirs.

Le changement ou jamais. Comment ? L’avenir proche nous le dira. A chercher du côté de ces sociétés étatiques venus renflouer, à coups de milliards, les caisses vides de clubs à la dérive que renvoient ces compétitions frappées du sceau de l’inconnu. Cette fois plus que d’autres depuis que, il y a quelques années, la belle et prometteuse page de la réforme sportive a été définitivement tournée, laissant place à un professionnalisme de pacotille, voire sauvage, l’argent va couler à flots. Assez apparemment pour s’offrir toutes les folies.

Dépenser sans compter dans un marché des transferts sans commune mesure, et la fièvre acheteuse qui s’est notamment emparée des grosses pointures de la D1 (le champion d’Algérie sortant, le MC Alger avec déjà huit nouveaux noms et ce n’est pas fini, , dit-on, son dauphin, le CR Belouizdad avec neuf arrivées, du CS Constantine, qui a fermé le podium avec un « 13 » historique qui fait dire à ses responsables que l‘opération recrutement a été une « réussite », suivis d’autres grosses écuries comme l’USM Alger, engagée de nouveau en compétition continentale et qui n’est pas en reste avec une prise honorable de 09 nouvelles têtes.

Sans oublier la JS Kabylie qui s’est donnée les moyens pour étoffer son effectif en atteignant le nombre de 10, ou l’ES Sétif qui a mis la barre très haut en faisant signer pas moins de 16, et la liste n’est pas close chez les moins riches comme Saoura, Magra, Chlef, Khenchela, Akbou, ES Mostaganem, El Bayadh, Biskra qui ne perdent pas espoir de bénéficier au plus tôt de la manne d’une entreprise d’Etat à l’exemple de Khenchela tout récemment, alors que le Paradou AC, fidèle à sa philosophie, opte de nouveau pour la formation et l’exportation d’un « produit » très recherché à l’international car de qualité comme le rappellent les Bensebaïni, Atal, Boudaoui, Zorgane etc . . . qui ont fait et font encore les beaux jours de l’EN) pour attirer, gros chèques bien sûr sur la table des négociations, de nombreuses pépites étrangères (africaines en tête et surtout de bonne qualité jurent les recruteurs) en plus de convaincre certains grands noms locaux, de revenir au pays, marquant ainsi un changement d’attitude notable chez les concernés après de belles expériences à l’étranger.

Un gros fossé sépare certes les riches et les pauvres d’un championnat DZ souvent à la peine et desservi par une mauvaise gestion et l’incompétence avérée de la majorité de ses dirigeants, mais beaucoup d’observateurs ne font étrangement pas la fine bouche en espérant justement que cette fièvre acheteuse aura, peut-être, pour effets, et la qualité étant là, d’en relever le niveau avec, espère le public, l’amélioration du niveau de jeu.

Le nerf de la guerre est là, des équipes new-look avec un savant mélange de joueurs étrangers (le nombre permis par club est passé de 3 à 5 a décidé récemment la Faf, ce qui a permis, sous conditions, de libérer le marché) et des revenants parmi ce qui a été fait de mieux intra-muros et dont l’expérience acquise sous d’autres cieux plus cléments ne sera pas inutile. Du beau monde ? On peut le croire. Une nouvelle mentalité et un pas de plus vers la professionnalisation ? Pas du tout évident à voir la manière et la célérité avec laquelle des présidents font sauter la banque.

Des records appelant des records, on ne manquera pas de signaler, pour la postérité, que l’édition 2024-2025 de Ligue 1 Mobilis, encore sur les startings blocks, se démarque également et contrairement à un recrutement à tout-va, par un semblant d’algérianisation sans précédent au niveau des barres techniques. Avec une tendance sensiblement inversée qui nous offre, on s’en félicite, une dizaine (10) entraîneurs nationaux sur les seize (16) devant présider aux destinées de la composante.

Un gage de confiance ? A ce niveau aussi, il faudra patienter et croiser les doigts pour eux quand on sait qu’aux premiers mauvais résultats (à prévoir naturellement), les fusibles seront actionnés. A dix contre 6 (deux Tunisiens et deux Français), la partie est loin d’être gagnée à l’avance pour Madoui et consorts.

D’autant que la défunte saison a laissé sur le carreau un peu tout le monde à l’exception d’un rescapé. Un certain Mounir Zeghdoud qui fait exception et repart pour une nouvelle aventure à la tête de l’US Biskra. Pour dire qu’on n’efface rien tant que les mentalités resteront les mêmes, nous dira-t-on. Comme quoi . . .

 

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