Réponse aux omissions de Rachid Nekkaz : Rachid, rak kbir(*) !

Une contribution de Nazim Maïza – Depuis ce matin, je médite sur la rédaction de cet article après avoir visionné les vidéos de Rachid Nekkaz félicitant l’Université de Stanford pour avoir diplômé son fils, Iskandar, en sciences politiques.

Rachid, il faut dire aux Algériens que tu as investi plus de 166 000 dollars dans les études de ton fils, sans compter les frais de logement. De plus, tu sembles admiratif du niveau de propreté et du standing des universités américaines par rapport aux nôtres, mais pourquoi ne mentionnes-tu pas que, ici en Algérie, c’est l’Etat qui finance le cursus des étudiants, toutes filières confondues ?

Et puis, dans tes vidéos en Californie, tu montres des quartiers huppés en laissant entendre que c’est le cas dans toute l’Amérique. Pourquoi travestir la réalité, Rachid ? Pourquoi évites-tu le dialogue avec des Algériens comme moi qui connaissent bien les Etats-Unis après avoir étudié leur politique et leur économie ? Pourquoi racontes-tu ces histoires aux jeunes Algériens ?

Dis franchement devant ta caméra que la Californie est en réalité l’endroit avec le plus de sans-abri aux Etats-Unis. Informe les Algériens qu’un Californien sur sept soit 13,8% vit sous le seuil de pauvreté officiel.

Explique-leur que beaucoup résident dans des caravanes, camping-cars, Vans ou mobil-home à cause de la crise du logement, surtout à Los Angeles et ses environs, où il y a environ 75 000 sans-abri recensés en 2024.

Pourquoi omets-tu de mentionner que le loyer d’un studio délabré en Californie est passé de 450 à 3 000 dollars en dix ans ? Tu fais l’éloge d’une Californie envahie par des dépravés venus de San Francisco pour s’y installer, les fameux LGBT ? Est-ce là le modèle que tu souhaites pour l’Algérie ? Est-ce cela que tu veux nous imposer, toi, le grand politicien sautant des balcons ?

Après avoir tenté de nous séduire avec tes récits à travers tout le pays, tu changes de stratégie pour vanter les mérites d’un pays en déclin ? C’est cela ton projet pour l’Algérie ?

Viens à Aïn Bénian, nous pourrons discuter, installés sur mes deux chaises au bord de la Sika Plage, et je te montrerai comment planifier l’avenir d’un pays comme l’Algérie.

En attendant, garde tes inepties pour toi, s’il te plaît. Rak k’bir (*), Rachid !

N. M.

(*) Tu n’es plus un gamin

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