En campagne à Tlemcen Hassani Cherif appelle à une éthique politique lors des élections

Entamant son dixième jour de course électorale pour le Palais d’El Mouradia, Abdelaali Hassani Cherfi, président du MSP, a inscrit trois wilayas sur son agenda d’hier, à savoir Tlemcen dans la matinée, puis Ain Témouchent et Oran dans l’après-midi. Aussi, sous l’intonation du chant patriotique «Mawtini» (poème écrit par le poète palestinien Ibrahim Touqan et […]

Aou 24, 2024 - 22:00
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En campagne à Tlemcen  Hassani Cherif appelle à une éthique politique lors des élections

Entamant son dixième jour de course électorale pour le Palais d’El Mouradia, Abdelaali Hassani Cherfi, président du MSP, a inscrit trois wilayas sur son agenda d’hier, à savoir Tlemcen dans la matinée, puis Ain Témouchent et Oran dans l’après-midi.
Aussi, sous l’intonation du chant patriotique «Mawtini» (poème écrit par le poète palestinien Ibrahim Touqan et composé par Mohamed Fleyfel, faisant louange à la résistance palestinienne), que Abdelaali Hassani Cherif, candidat présidentiel du Mouvement de la société pour la paix, a parcouru, hier dans la matinée, les rues de la ville de Tlemcen, à la rencontre de ses sympathisants, avant de se rendre à la Maison de la culture Abdelkader-Alloula pour tenir un meeting populaire. «‘’Forsa’’ est projet de médiation et de modération, rassembleur des Algériens, protecteur et défenseur du pays. Un projet à même de faire émerger le pays», a-t-il dit à sa base électorale tlemcénienne. «Cette présidentielle est décisive», a-t-il soutenu, dans la mesure où c’est à l’issue de laquelle se «décidera l’avenir du pays en faveur de son unité, de son développement, de sa cohésion et de son influence, à la lumière de la conjoncture actuelle délicate où la nation arabo-musulmane fait face aux tentatives de sa division pour la mettre sous la domination de l’Occident et de son allié sioniste». A ce propos, parce que «l’Algérie dérange l’axe de déstabilisation et de normalisation», il dira que «ce contexte nécessite que l’Algérie soit une nation forte». «Une force qui, a-t-il assuré, se doit d’être traduite par une forte participation à la présidentielle du 7 septembre prochain et que le futur président devra sa légitimité à une légitimité populaire entière et totale, résultat de l’adhésion profonde de la population et de la société tout entière». «Le peuple doit sortir en masse pour élire son président pour ne pas donner une image faible de notre pays qui laisserait paraître une division entre le pouvoir politique et le peuple», a-t-il martelé.
Aussi, a-t-il appelé «tous les candidats à faire preuve
d’éthique politique lors des élections» et «à exercer une concurrence avec un programme électoral réfléchi et précis, à même de mener notre pays au développement, à la civilisation et à la prospérité».
Lynda Naili

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