Energies solaires Réception du projet 3200 mégawatts à partir de la fin 2025
Le projet en cours d’exécution pour la réalisation de centrales solaires d’une capacité globale de 3200 mégawatts sera réceptionné à partir de la fin de 2025, a annoncé, lundi à Alger, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie, chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaâ. Dans un entretien à la Radio nationale, M. Yassaâ a […]

Le projet en cours d’exécution pour la réalisation de centrales solaires d’une capacité globale de 3200 mégawatts sera réceptionné à partir de la fin de 2025, a annoncé, lundi à Alger, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie, chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaâ.
Dans un entretien à la Radio nationale, M. Yassaâ a souligné que le Groupe Sonelgaz a entamé la réalisation de la première partie du programme national des énergies renouvelables dont l’objectif est d’atteindre 15000 mégawatts d’ici à 2035, ajoutant que cette première partie comprend «3200 mégawatts solaires répartis sur 20 centrales d’une capacité allant de 50 à 300 mégawatts chacune, en plus de la réalisation d’une centrale d’une capacité de 200 mégawatts à Gara Djebilet pour approvisionner l’usine de sidérurgie en énergie».
«Les premières centrales seront réceptionnées entre fin 2025 et début 2026», selon l’intervenant, faisant état de l’identification de 212 sites répartis sur 46 wilayas, destinés à abriter d’autres centrales solaires dans le cadre du programme national.
Concernant l’énergie éolienne, M. Yassaâ a affirmé que l’actualisation des études destinées à identifier les sites adaptés à abriter ce type de projets énergétiques a permis de repérer 10 sites pour les centrales d’une capacité globale de 1000 mégawatts.
Quant à l’hydrogène vert, a-t-il expliqué, une feuille de route a été approuvée par le Conseil des ministres, comprenant cinq phases. La première phase, qui
s’étend jusqu’en 2035, concerne principalement les aspects réglementaires, législatifs et juridiques, ainsi que d’autres volets liés à la formation, à l’intégration industrielle et à des projets pilotes expérimentaux, en plus de la coopération internationale.
Il a également affirmé que des efforts sont en cours au niveau du ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables afin d’étendre l’utilisation des énergies renouvelables à différents secteurs tels que l’Agriculture, l’Industrie et les services, parallèlement aux particuliers.
Evoquant la consommation énergétique, M. Yassaâ a fait savoir que son volume a atteint 73 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) à la fin de 2024, contre 30 millions de TEP en 2020. Cela rend la stratégie de diversification énergétique une «nécessité impérieuse», a-t-il affirmé, imputant la hausse de la demande à plusieurs facteurs, notamment la croissance démographique, l’augmentation du parc immobilier et automobile, ainsi que le développement économique et l’essor des activités d’investissement.
M. N.