Les pays d’Afrique délaissent le nuisible Maroc et se tournent vers l’Algérie

Par Mohamed K. – Les pays africains, après avoir bouté la France hors du continent, dans la nouvelle lutte de dénéocolonisation, commencent, dans le même sillage, à se départir des chimères marocaines et à se tourner résolument vers l’Algérie qui a bien plus à leur offrir que des projets illusoires. Après la signature récente de nouveaux accords pour accélérer la réalisation du gazoduc qui part du Nigeria et aboutit en Algérie, en passant par le Niger, quatre pays de l’Ouest africain ont manifesté leur intérêt pour l’expérience algérienne en matière d’énergie électrique.

Les dirigeants et les peuples africains ont compris, depuis l’élection de l’Algérie au siège de membre non-permanent au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, tout l’intérêt qu’ils ont de nouer des relations stratégiques avec ce géant d’Afrique du Nord qui maintient le cap dans son combat pour les causes justes, face aux velléités néocoloniales françaises, israéliennes et marocaines dans le continent, déterminé à profiter de la présence de l’Algérie dans cette instance internationale pour s’affranchir définitivement de sa dépendance et avoir plus de poids dans le concert des nations.

Les objectifs des pays africains, sous la conduite de l’Algérie, autrement plus ambitieux, ont été revus à la hausse. Il n’est plus question de chercher un parapluie étranger pour aspirer à une coopération d’égal à égal, les expériences passées ayant démontré que les trois pays cités ont pour seul but de piller les richesses souterraines de ces anciennes colonies maintenues sciemment dans un état de sous-développement et de dépendance.

L’Afrique a grandement besoin des énergies qui lui permettront de construire un tissu industriel propre. Et ces énergies, ce n’est qu’en Algérie qu’ils peuvent les trouver, au même titre que l’expertise qu’offrent les géants algériens Sonatrach (pétrole et gaz) et Sonelgaz (électricité). En choisissant de renforcer la coopération avec le pays leader au Maghreb et en Afrique qu’est l’Algérie, les Etats africains misent surtout sur l’avenir, en ce que cette dernière avance à pas sûr vers la consécration en tant que première puissance économique du continent à moyen terme.

Dans leur nouvelle stratégie, les dirigeants africains comptent s’appuyer sur des Etats qui ne nourrissent ni desseins expansionnistes ni volonté de spoliation des richesses des peuples d’Afrique. Ces pays, l’Algérie, la Russie et la Chine, suppléeront petit à petit la France, Israël et le Maroc que réunit une caractéristique commune : la colonisation de territoires qui ne sont pas les leurs. La France dans les Caraïbes, Israël en Palestine, ai Liban et en Syrie, et le Maroc au Sahara Occidental.

Les temps ont changé et l’Afrique refuse désormais d’être le dindon de la farce d’un ordre mondial injuste qui l’a empêché de se hisser au niveau des pays émergeants malgré les immenses potentialités humaines et naturelles dont elle dispose. Le continent africain, enfin débarrassé de ses trois boulets, pourra aspirer à rattraper le retard qui lui a été imposé par les oligarchies occidentales, dont les plans machiavéliques sont en train d’être mis en échec.

M. K.

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