L’Algérie plaide depuis Genève la cause des victimes et survivants des mines antipersonnel

GENEVE- La Mission permanente d’Algérie à Genève a organisé un évènement sur l’impact des mines antipersonnel sur la jouissance des droits de l’Homme, en marge de la 58e session du Conseil des droits de l’Homme (CDH), dont les travaux se déroulent à Genève du 24 février au 4 avril. Cet évènement s’inscrit dans le cadre des efforts continus de l’Algérie, en tant que pionnière en matière de lutte contre les mines antipersonnel, à apporter de manière efficace et coordonnée son soutien à l’action anti-mines, aux niveaux régional et international. L’Algérie, qui a achevé avec succès ses obligations de déminage en vertu de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel -dite Convention d’Ottawa- demeure pleinement engagée dans la promotion de l’assistance aux victimes et la sensibilisation aux dangers des mines. Réunissant plus d’une soixantaine d’Etats et plusieurs Organisations non gouvernementales actives dans le domaine de la lutte anti-mines, cet évènement, organisé mardi, a été animé par un panel d’experts de haut niveau qui a unanimement rendu hommage à l’engagement constant de l’Algérie vis-à-vis de cette question, saluant, à cet égard, la réussite du Séminaire régional sur l’action anti-mines, tenu à Alger les 30 et 31 mai 2023, sous le thème "Pour une Afrique sûre et sans mines". Dans leurs interventions respectives, les panelistes ont souligné que la question des mines antipersonnel ne constitue pas qu’un enjeu de désarmement, elle est intrinsèquement liée aux droits de l’Homme et au développement durable. Cette arme de nature discriminatoire et disproportionnée impacte la jouissance de droits fondamentaux tels que le droit à la vie, à la santé, à l’éducation, au travail, et au développement. Les participants ont appelé au renforcement de l’engagement international en faveur de la promotion et de la mise en œuvre de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel, regrettant que ces armes continuent de tuer ou de mutiler des milliers de personnes chaque année, d’entraver la reconstruction économique et le retour des réfugiés et déplacés internes, comme le souligne la Convention d’Ottawa, et d’avoir des conséquences graves pendant des décennies après leur déploiement. Intervenant en tant que panéliste, l’ambassadeur, représentant permanent de l’Algérie à Genève, M. Rachid Bladehane, s’est appesanti sur les efforts consentis par l’Algérie depuis son indépendance en 1962 pour éliminer l’un des plus lourds héritages coloniaux, avec 11 millions de mines antipersonnel disséminées aux frontières Est et Ouest. Il a, également, rappelé les programmes nationaux d’assistance aux victimes mis en place pour répondre aux besoins des victimes et survivants des explosions de mines antipersonnel.  Cet évènement, organisé en collaboration avec le Service de lutte anti-mines de l’ONU (UNMAS), le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)  et la Campagne internationale to Ban Mine (ICBL), a été coparrainé par un nombre d’Etats engagés dans l’action anti-mines, en l’occurrence l’Afrique du Sud, la Croatie, le Mozambique, le Pérou, le Royaume-Uni et Vanuatu.

Mars 13, 2025 - 16:49
 0
L’Algérie plaide depuis Genève la cause des victimes et survivants des mines antipersonnel
L’Algérie plaide depuis Genève la cause des victimes et survivants des mines antipersonnel

GENEVE- La Mission permanente d’Algérie à Genève a organisé un évènement sur l’impact des mines antipersonnel sur la jouissance des droits de l’Homme, en marge de la 58e session du Conseil des droits de l’Homme (CDH), dont les travaux se déroulent à Genève du 24 février au 4 avril.

Cet évènement s’inscrit dans le cadre des efforts continus de l’Algérie, en tant que pionnière en matière de lutte contre les mines antipersonnel, à apporter de manière efficace et coordonnée son soutien à l’action anti-mines, aux niveaux régional et international.

L’Algérie, qui a achevé avec succès ses obligations de déminage en vertu de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel -dite Convention d’Ottawa- demeure pleinement engagée dans la promotion de l’assistance aux victimes et la sensibilisation aux dangers des mines.

Réunissant plus d’une soixantaine d’Etats et plusieurs Organisations non gouvernementales actives dans le domaine de la lutte anti-mines, cet évènement, organisé mardi, a été animé par un panel d’experts de haut niveau qui a unanimement rendu hommage à l’engagement constant de l’Algérie vis-à-vis de cette question, saluant, à cet égard, la réussite du Séminaire régional sur l’action anti-mines, tenu à Alger les 30 et 31 mai 2023, sous le thème "Pour une Afrique sûre et sans mines".

Dans leurs interventions respectives, les panelistes ont souligné que la question des mines antipersonnel ne constitue pas qu’un enjeu de désarmement, elle est intrinsèquement liée aux droits de l’Homme et au développement durable. Cette arme de nature discriminatoire et disproportionnée impacte la jouissance de droits fondamentaux tels que le droit à la vie, à la santé, à l’éducation, au travail, et au développement.

Les participants ont appelé au renforcement de l’engagement international en faveur de la promotion et de la mise en œuvre de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel, regrettant que ces armes continuent de tuer ou de mutiler des milliers de personnes chaque année, d’entraver la reconstruction économique et le retour des réfugiés et déplacés internes, comme le souligne la Convention d’Ottawa, et d’avoir des conséquences graves pendant des décennies après leur déploiement.

Intervenant en tant que panéliste, l’ambassadeur, représentant permanent de l’Algérie à Genève, M. Rachid Bladehane, s’est appesanti sur les efforts consentis par l’Algérie depuis son indépendance en 1962 pour éliminer l’un des plus lourds héritages coloniaux, avec 11 millions de mines antipersonnel disséminées aux frontières Est et Ouest. Il a, également, rappelé les programmes nationaux d’assistance aux victimes mis en place pour répondre aux besoins des victimes et survivants des explosions de mines antipersonnel.

 Cet évènement, organisé en collaboration avec le Service de lutte anti-mines de l’ONU (UNMAS), le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)  et la Campagne internationale to Ban Mine (ICBL), a été coparrainé par un nombre d’Etats engagés dans l’action anti-mines, en l’occurrence l’Afrique du Sud, la Croatie, le Mozambique, le Pérou, le Royaume-Uni et Vanuatu.