Retrait de l’ambassadeur d’Algérie en France : Tebboune ne bluffait pas
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Par Karim B. – Comme il fallait s’y attendre, l’Algérie a décidé de retirer son ambassadeur en France, avec effet immédiat, confiant la gestion des affaires courantes à un diplomate de rang subalterne. Le ton sévère adopté dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères, qui évoquait des conséquences qui allaient être induites par la violation du droit par la France dans l’affaire du Sahara Occidental, augurait une réaction affective, similaire à celle choisie lorsque le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, avait suivi le même chemin tortueux qu’Emmanuel Macron.
L’Algérie ne badine pas avec les principes. Dans ses relations bilatérales, elle insiste sur le respect de la légalité internationale et n’hésite pas à rompre ses relations dès lors que celle-ci est bafouée. Quel que soit le rang du pays qui en est l’auteur, l’Algérie ne fait aucune différence entre une puissance occidentale ou un voisin du Sud récalcitrant. C’est en cela qu’apparaît toute l’importance de la souveraineté de décision qui ne peut être acquise qu’à travers une capacité de défense redoutable, une indépendance financière totale et un cheminement inexorable vers un essor agricole qui fera de l’Algérie, dans peu de temps, un pays autosuffisant qui aura assuré sa sécurité alimentaire et hydrique.
Les dirigeants français, embourbés dans une crise multiforme qui dénote le déclin de cette ancienne puissance en déperdition, depuis la fin du mandat de Jacques Chirac et l’arrivée au pouvoir de politiciens néophytes, parvenus aux commandes de l’Etat grâce au coup de pousse des Rothschild, faiseurs de présidents, ont mal considéré leur décision, croyant à une colère passagère d’Alger qui passerait sans coup férir après un baratin téléphonique d’Emmanuel Macron. Mais la coupe est pleine. Car, avant ce grave dérapage, le énième, la France officielle n’a jamais cessé de faire preuve d’inimitié à l’égard de son ancienne colonie, à laquelle elle ne pardonne pas son caractère rebelle et ses positions diamétralement opposées à celles d’une France soumise au diktat du lobby sioniste.
Accueillant sur son sol les extrémistes religieux du FIS au début des années 1990 déjà, les pouvoirs successifs français ont, durant la décennie noire, soutenu médiatiquement, financièrement, diplomatiquement et moralement les groupes islamistes armés qui massacraient les Algériens, exactement de la même manière barbare avec laquelle leur allié, Israël, agit actuellement à Gaza, avec la bénédiction du gouvernement français à la botte du Crif et de la Licra et obéissant au doigt et à l’œil aux apologistes du génocide, Meyer Habib et Bernard-Henri Lévy.
Ces dernières années, après l’échec de l’entreprise terroriste téléguidée à partir du siège de la DGSE, que dirige Bernard Emié, un collègue de l’innommable Xavier Driencourt, les services secrets français ont changé de méthode, constituant un groupe de traitres auquel ils ont confié une mission subversive sur les réseaux sociaux, propageant de fausses informations sur l’armée algérienne et incitant les internautes crédules à les suivre dans leur ignoble félonie.
Algeriepatriotique a écrit à maintes reprises qu’une visite du président Tebboune en France relevait du domaine de l’impossible, quand bien même Emmanuel Macron a tenté de brouiller les pistes en faisant mine de rechercher un rapprochement et un apaisement avec l’Algérie, en concédant quelques gestes par-ci, par-là, vite balayés par les mesures autrement plus concrètes qu’il prend au détriment des intérêts de l’Algérie.
K. B.
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