Ecosystème technologique : La diaspora mise à contribution

L’implication des compétences algériennes établies à l’étranger dans la relance économique, notamment dans le domaine des technologies, est remise à l’ordre du jour par les pouvoirs publics. Partant de ce principe, la fondation Alinov, premier incubateur privé algérien, en partenariat avec l’institut Haba, ont lancé leur nouveau programme « Algeria-MercyTech », visant à développer les […] The post Ecosystème technologique : La diaspora mise à contribution appeared first on Le Jeune Indépendant.

Mai 14, 2024 - 22:50
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Ecosystème technologique : La diaspora mise à contribution

L’implication des compétences algériennes établies à l’étranger dans la relance économique, notamment dans le domaine des technologies, est remise à l’ordre du jour par les pouvoirs publics. Partant de ce principe, la fondation Alinov, premier incubateur privé algérien, en partenariat avec l’institut Haba, ont lancé leur nouveau programme « Algeria-MercyTech », visant à développer les technologies avancées et les start-up innovantes.

La rencontre, tenue ce lundi, a réuni de nombreux experts, universitaires et chefs d’établissements d’enseignement supérieur autour de la question du rôle des compétences algériennes de la diaspora et leur contribution à l’innovation technologique du pays.

« Comment attirer les compétences algériennes établies à l’étranger et retenir celles activant dans le pays, afin de participer à dynamiser l’écosystème entrepreneurial, en particulier dans les technologies ? » est l’une des problématiques débattues lors du lancement de « Algeria-MercyTech »,

La présidente de la fondation Alinov, Samira Fekrache, a affirmé que MercyTech est un programme destiné aux Algériens installés en Algérie ou à l’étranger. L’objectif est de « fédérer cette intelligence collective et être des ambassadeurs de l’Algérie à travers le monde ».

Elle a indiqué, dans ce sens, que les talents algériens établis à l’étranger représente une véritable mine d’or en termes de compétences et d’expertise qu’il faut absolument exploiter. « Ces Algériens hautement qualifiés représentent une richesse inestimable pour le développement de notre écosystème technologique national », a-t-elle estimé.

Ce programme, explique Mme Fekrache, est conçu sur une valeur universelle de partage de savoir et vise à développer et à attirer des entreprises « start-up » qui vont travailler en Algérie, leur facilitant l’accès au marché international, notamment en Afrique. « Le MercyTech est plus qu’un événement, c’est un mouvement vers l’avenir. Il représente une occasion unique pour l’Algérie de montrer au monde son potentiel d’innovation et son engagement envers le développement technologique », a souligné Mme Fekrache.

Elle a tenu à préciser que les ambitions d’Alinov vont, aujourd’hui, au-delà de proposer des services d’accompagnement et d’incubation aux start-up innovantes, s’attelant à créer un pont solide entre l’Algérie et sa précieuse diaspora technologique.

Parmi les axes sur lesquels on travaille « figure celui de trouver des mécanismes de financement, lequel permettra à ces entreprises de lever des fonds à l’international ». Pour ce faire, Mme Fekrache plaide pour un écosystème favorable avec un cadre réglementaire adéquat.

De son côté, Nadia Bennacer, consultante en management de l’innovation, présidente du réseau ingénieur consultant entrepreneuriat (ICE)- Paris, a souligné que l’importance de cet événement ne se limite pas à une simple réunion d’esprits brillants, « il s’agit d’une véritable plate-forme pour transformer nos dialogues en actions concrètes qui façonnent l’avenir de notre écosystème technologique ».

Pour sa part, le Dr Ali Kahlane, senior consultant, vice-président du Think Tank CARE, membre de la direction MercyTech Expert, estime que l’Algérie est à l’aube d’une révolution technologique. « Ce forum est une opportunité exceptionnelle pour mobiliser les connaissances et les ressources des Algériens du monde entier afin de construire un écosystème durable qui soutiendra nos ambitions technologiques ».

Pour le Dr Ahmed Damou, président de l’Association algérienne de transfert de technologies (A2T2), DG de Haba Institute, le rôle des transferts de technologie est crucial pour l’Algérie. « Nous devons adopter et adapter les innovations mondiales pour répondre à nos défis locaux et ce meet-up est le terrain idéal pour forger les partenariats nécessaires à cette adaptation », a-t-il ajouté.

 

 

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