Immigration: une union syndicale française appelle à un rassemblement contre la circulaire Retailleau
L’Union syndicale Solidaires a appelé à un rassemblement samedi, à Clermont-Ferrand, en France, pour exiger l’abrogation de la circulaire sur l’immigration signée, en janvier dernier, par le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau. Dans un communiqué, le syndicat français invite ses militants à un rassemblement, samedi à Clermont-Ferrand, « pour dire non à la guerre contre […]

L’Union syndicale Solidaires a appelé à un rassemblement samedi, à Clermont-Ferrand, en France, pour exiger l’abrogation de la circulaire sur l’immigration signée, en janvier dernier, par le ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau.
Dans un communiqué, le syndicat français invite ses militants à un rassemblement, samedi à Clermont-Ferrand, « pour dire non à la guerre contre les migrants ».
« Depuis des mois, le ministre de l’Intérieur, Retailleau, multiplie les déclarations visant à supprimer les possibilités d’accueil et de régularisation des personnes migrantes. Sur fond de racisme décomplexé inspiré par l’extrême droite. Le ministre donne aux préfets des consignes fermes de non-régularisation des personnes étrangères vivant en France sans titre de séjour », dénonce le syndicat.
« A Clermont-Ferrand, le zèle préfectoral ne se fait pas attendre : une mère et sa fille de 7 jours sont sorties de l’hébergement d’urgence et se retrouvent à la rue. Des professionnels sont chargés +d’évaluer la vulnérabilité+ des personnes en hébergement d’urgence. La préfecture préparerait-elle une nouvelle mise à la rue en masse, comme l’an dernier, dès le retour du printemps ? Qu’elle ne doute pas de la réaction des Clermontois.es ! », poursuit-il.
« Dans la continuité de la loi Darmanin de janvier 2024, cette circulaire Retailleau met à bas les possibilités de régularisation exceptionnelle des étrangers au titre de la situation familiale ou du travail. Elle augmente la durée de séjour requise sur le territoire à 7 ans au lieu de 5 ans précédemment, voire 3 ans au titre du travail, pour pouvoir solliciter une régularisation à titre exceptionnel (…) », relève le communiqué.
Le syndicat a critiqué, à ce titre, une idée selon laquelle les exilés veulent uniquement « profiter d’une place d’hébergement, de minimas sociaux ou de soins gratuits. Non, les migrants fuient la violence, la guerre, les mafias, la misère et dans ces situations, les Etats occidentaux n’ont pas forcément les mains propres ».