L’Algérie hausse le ton à Genève : «La paix passe par la fin de l’occupation sioniste»  

L’Algérie se positionne comme un acteur clé dans la recherche d’une « solution juste, pérenne et définitive au conflit arabo-israélien », qui ne pourra être atteinte sans un engagement sérieux de la communauté internationale. Lors de la 57e session du Conseil des droits de l’Homme à Genève, Rachid Bladehane, représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, a réaffirmé que le retour à la sécurité et à la stabilité au Proche-Orient est inextricablement lié à la cessation des hostilités et à la fin de l’occupation des territoires arabes.

Lors du débat général, Bladehane a mis en lumière la détresse des populations touchées par l’agression sioniste, citant particulièrement le peuple palestinien. Il a dénoncé la guerre sioniste qui, selon lui, a causé des souffrances incommensurables et une déstabilisation régionale. La récente escalade des violences au Liban a été mentionnée comme un exemple flagrant des conséquences dévastatrices de l’occupation, entraînant des centaines de victimes et un million de déplacés. Bladehane a décrit l’annonce d’une offensive terrestre sioniste contre le Liban comme une « aventure aux répercussions imprévisibles » sur la paix régionale.

Soulignant l’importance d’une action internationale concertée, l’Algérie a appelé les nations du monde à faire preuve de solidarité avec le peuple palestinien. Bladehane a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures concrètes, notamment en interdisant l’approvisionnement en armes à l’occupant israélien et en imposant des sanctions politiques et économiques pour garantir le respect des droits fondamentaux des Palestiniens. Ces mesures incluent un cessez-le-feu immédiat et l’arrêt des politiques de déportation forcée, de torture et de discrimination qui sévissent dans les territoires occupés.

Dans le même contexte, l’Algérie a plaidé pour un retour rapide de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) afin de permettre à cette organisation d’accomplir sa mission de soulager les souffrances du peuple palestinien. Bladehane a souligné que l’occupation coloniale des terres palestiniennes, qui dure depuis 76 ans, est à la racine des problèmes persistants au Proche-Orient, exacerbés par les récentes guerres et escalades.

L’Algérie a également insisté sur la nécessité de redoubler d’efforts pour relancer le processus de paix, en s’appuyant sur la solution à deux États. Bladehane a rappelé que cette solution doit garantir la création d’un État palestinien souverain sur les frontières de 1967, avec El Qods comme capitale, tout en respectant le droit au retour des réfugiés palestiniens. En appelant à l’unité et à la mobilisation des pays du monde, l’Algérie espère inciter les acteurs internationaux à prendre conscience de l’urgence d’une résolution équitable et durable à l’agression sioniste qui continue de frapper les peuples de la région.

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