Sommet de l’Association internationale de développement : Les engagements forts de l’Algérie 

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a renouvelé le soutien de l’Algérie aux initiatives et mécanismes capables de combler le déficit de financement, d’alléger le fardeau de la dette et d’allouer les ressources nécessaires aux domaines prioritaires du Continent africain.

Dans un discours prononcé en son nom par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, lors du Sommet de l’Association internationale de développement (IDA), le Président Tebboune a salué les efforts de la Fondation internationale en Afrique après avoir consacré plus de 70 % de ses engagements totaux à l’Afrique lors du 20e processus de rétablissement des ressources de la fondation.

Le président de la République a souligné que le sommet de l’IDA pour mobiliser les ressources pour l’Afrique revêt une grande importance, car il constitue une étape essentielle pour soutenir les priorités et les aspirations du groupe africain.

Il a ajouté dans le même sens que le sommet est une occasion appropriée pour discuter des moyens de faire face aux défis posés par le contexte international actuel, en particulier l’aggravation record des niveaux d’endettement, la hausse des taux d’intérêt et la rareté des financements qui ont contraint les pays pauvres à réduire les dépenses nécessaires.

Selon le président Tebboune, l’Algérie engage une démarche ambitieuse et qualitative dans le processus de rétablissement des ressources pour contribuer au relèvement du plafond des ressources concessionnelles, et ce en tenant compte des besoins des pays emprunteurs.

Le président de la République a estimé que soutenir le développement de l’Afrique est lié à l’accélération du rythme de l’intégration continentale.

Il convient de souligner que ce sommet vise à discuter de la reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement et à tracer les orientations stratégiques permettant de mobiliser les financements nécessaires à la réalisation des Objectifs de développement durable en Afrique, selon le communiqué.

Pour rappel, l’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale, est l’une des plates-formes les plus importantes et les plus efficaces pour lutter contre l’extrême pauvreté dans les pays les plus pauvres du monde.

L’IDA est présente dans 74 pays en Afrique, en Asie de l’Est, en Asie du Sud, en Europe-Asie centrale, en Amérique latine-Caraïbes, ainsi qu’au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Elle a pour vocation de réduire la pauvreté en fournissant des financements et des conseils sur l’action à mener pour stimuler la croissance économique, renforcer la résilience et améliorer le quotidien des plus démunis dans le monde entier.

Plus de 50 % des bénéficiaires actuels de l’IDA reçoivent déjà au moins la moitié, voire l’intégralité de l’aide sous forme de dons, qui n’impliquent par définition aucun remboursement. Les dons sont destinés aux pays à faible revenu présentant un risque élevé de surendettement. Au cours des 62 dernières années, l’IDA a fourni environ 458 milliards de dollars pour des investissements dans 114 pays.

Il convient de souligner que les partenaires de l’IDA et les représentants des pays emprunteurs se réunissent tous les trois ans pour reconstituer les ressources du fonds et procéder à l’examen de ses orientations stratégiques. La reconstitution du fonds de l’IDA se compose des contributions de ses donateurs et de la Banque mondiale, ainsi que des financements obtenus sur les marchés des capitaux.

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