Cherté de la vie durant le mois de Ramadhan/Le gouvernement trouve cela « normal »
La hausse des prix des produits alimentaires qui accable le citoyen algérien ne choque pas le gouvernement. Le Directeur des activités commerciales et de la régulation des prix au ministère du Commerce, Abdelaziz Ait-Abderrahmane s’est entêté, lors d’une intervention sur les ondes de la radio nationale, à soutenir que les hausses actuelles sont « tout à fait […] L’article Cherté de la vie durant le mois de Ramadhan/Le gouvernement trouve cela « normal » est apparu en premier sur Algérie Focus.
La hausse des prix des produits alimentaires qui accable le citoyen algérien ne choque pas le gouvernement. Le Directeur des activités commerciales et de la régulation des prix au ministère du Commerce, Abdelaziz Ait-Abderrahmane s’est entêté, lors d’une intervention sur les ondes de la radio nationale, à soutenir que les hausses actuelles sont « tout à fait normales ». Selon ce haut responsable, les prix des produits alimentaires sont redescendus ces derniers jours pour atteindre des prix abordables. Un constat que les citoyens algériens ne partagent pas puisqu’ils subissent exactement le contraire au niveau de leurs marchés de proximité.
Faut-il rappeler que les prix des fruits de saison ont connu une flambée sans précédent. La pastèque qui est l’un des fruits les plus consommés par les Algériens a atteint les 170 DA le kilogramme après avoir été cédée à 60 DA un jour avant le début du moi de Ramadhan. Des prix exagérés voir irréalistes traduisant le mercantilisme et la cupidité des tenants des marchés alimentaires qui profitent de la fièvre des consommateurs algériens à l’approche des périodes de forte consommation afin d’enregistrer le maximum de profits.
Ces hausses endémiques des prix sont « regrettables » a affirmé M. Ait-Abderrahmane ajoutant que cette tendance est due à une désorganisation du marché qui est renforcée par l’absence de la grande distribution. Celle-ci n’a pas pu se développer avec force en raison des difficultés que connaissent les promoteurs pour acquérir des terrains d’assiettes où ils peuvent y installer leurs activités.
Le même haut responsable du ministère du Commerce a dressé le constat de plusieurs défaillances. L’inertie des organismes de contrôle au niveau local et un total mépris des lois sont autant d facteurs qui ont contribué à l’essor de ce phénomène. Les constats ont été faits, mais les réponses restent maigres et inefficaces. En effet, l’attitude du gouvernement traduisant l’incapacité de ses responsables à réguler l’activité commerciale, une incapacité que certains observateurs disent voulue.
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