Conseil des ministres : le prix du mouton importé fixé à 40.000 DA

La décision prise par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’importer un million d’ovins pour les besoins sacrificiels de l’Aïd El Adha connaît un début de concrétisation. Hier dimanche, un premier navire chargé de 15.000 têtes de moutons importés de Roumanie, un des pays ayant répondu au cahier des charges, est arrivé au port d’Alger, […] The post Conseil des ministres : le prix du mouton importé fixé à 40.000 DA first appeared on L'Est Républicain.

Avr 21, 2025 - 11:24
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Conseil des ministres : le prix du mouton importé fixé à 40.000 DA

La décision prise par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’importer un million d’ovins pour les besoins sacrificiels de l’Aïd El Adha connaît un début de concrétisation. Hier dimanche, un premier navire chargé de 15.000 têtes de moutons importés de Roumanie, un des pays ayant répondu au cahier des charges, est arrivé au port d’Alger, en présence du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, et du secrétaire général du ministère des Transports. Une deuxième cargaison de 12.000 têtes de moutons, toujours en provenance de Roumanie, arrivera aujourd’hui, selon le directeur du port d’Alger, qui précise que toutes les conditions sanitaires ont été prises, notamment la mise en quarantaine des bêtes et leur contrôle sanitaire par des équipes vétérinaires et de services de sécurité, en prévision de leur distribution sur les points de vente recensés par les services des wilayas. Si le port d’Alger est le premier à recevoir un contingent, pas moins de neuf autres ports accueilleront dans les semaines à venir d’autres arrivages, a indiqué le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Hamid Bensaad. « C’est la première opération dont le navire a accosté au port d’Alger. Ça va se poursuivre durant le mois d’avril et le mois de mai, pour atteindre l’objectif d’un million de moutons. L’opération se poursuivra au niveau de neuf ports », a-t-il déclaré à la presse, en marge de l’accostage du premier navire en provenance de Roumanie. Et de révéler à cet égard que tous les moyens logistiques et techniques ont été mis en place, ajoutant qu’une série de mesures a été prévue à travers des sites dédiés, pour « vérifier l’état sanitaire du cheptel et protéger la santé du consommateur ». Dans une troisième phase, le cheptel réceptionné sera distribué à travers les wilayas, souligne Bensaad. L’opération sera chapeautée par les walis, « grâce à des commissions locales qui vont suivre toute l’opération d’encadrement en matière de vente et également de déploiement des moyens ». Pour sa part, le secrétaire général du ministère des Transports, Djamel Eddine Abdelghani Dridi, a fait savoir en marge de l’accostage du premier navire que « le quatrième navire partira sur Oran, suivi par Jijel, Skikda et Annaba, pour permettre à nos citoyens d’acquérir un mouton avec des prix qui seront très abordables ». Le responsable a également souligné que toutes les mesures ont été prises afin d’assurer le bon déroulement de cette opération dans les meilleures conditions possibles, relevant en ce sens le travail accompli par les membres de la commission intersectorielle mise en place, dépendant des ministères de l’Agriculture, de l’Intérieur et des Transports. Avant le début de sa concrétisation, cette importation massive a suscité l’incrédulité des citoyens, notamment sur les réseaux sociaux, considérant qu’une opération d’une telle ampleur nécessitait une grosse logistique et une « armée » de vétérinaires. En attendant le début de la commercialisation, dont la date n’est pas encore fixée, des listes sont déjà ouvertes au sein des entreprises publiques, pilotées par les syndicats et les services sociaux. Ainsi, les travailleurs désireux d’acquérir un mouton peuvent d’ores et déjà se faire inscrire, en choisissant un mouton dont le prix varie entre 40.000 et 60.000 dinars. Prix qui ne manquera pas d’avoir une répercussion positive sur les cours, qui grâce à cette opération ne relèveront plus uniquement du bon vouloir des éleveurs, mais surtout des intermédiaires qui prolifèrent, en quête de gains rapides. 

H. Khellifi

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