Encore un scandale de corruption : qui protège la voyoute marocaine Dati ?

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Juin 5, 2025 - 19:17
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Encore un scandale de corruption : qui protège la voyoute marocaine Dati ?

Par Kamel M. – La sujette marocaine infiltrée dans les rouages de l’Etat français Rachida Dati est de nouveau éclaboussée par un scandale financier qui en fait une des responsables politiques les plus corrompues de France. En effet, dans une enquête menée par Le Nouvel Obs, il apparaît que la protégée de Nicolas Sarkozy «a perçu 299 000 euros d’honoraires non déclarés de GDF Suez en 2010 et 2011 quand elle était eurodéputée». L’enquête lie cette somme colossale à ses «prises de position favorables au secteur gazier quand elle siégeait au Parlement européen entre 2009 et 2019».

Selon les enquêteurs, des preuves concrètes existent mais les documents «ne sont, à l’heure actuelle, pas aux mains de la justice et prouvent que Rachida Dati a été rémunérée par le géant gazier français». «Ces documents proviennent de la comptabilité d’un cabinet d’avocats parisien, désormais fermé, mais où Rachida Dati est restée domiciliée jusqu’en février 2012. Ils font apparaître l’encaissement de deux virements de 149 500 euros chacun, provenant de GDF Suez et datés de juillet 2010 et février 2011», précise-t-on.

«Rachida Dati a aussi plusieurs fois été questionnée sur ses liens avec GDF Suez, notamment par les juges en charge de l’affaire Ghosn», indiquent des médias français, qui ajoutent qu’à la fin de l’année 2013, «l’eurodéputée centriste Corinne Lepage s’était étonnée du soutien apporté par Rachida Dati à la revendication de grands groupes énergétiques, dont GDF Suez, pour l’arrêt des subventions aux renouvelables». «Ces révélations font écho à l’affaire Ghosn, où l’ex-ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy est mis en examen depuis 2021 en raison de 900 000 euros d’honoraires d’avocats qu’elle aurait perçus entre 2010 et 2012, d’une filiale néerlandaise de l’alliance Renault-Nissan», soulignent encore ces médias.

Rachida Dati est pratiquement la seule rescapée du gouvernement Attal. Sa longévité dans les rouages de l’Etat français non seulement intrigue, mais est symptomatique du caractère délétère et déliquescent du pouvoir français. Son parcours la destine moins à d’interminables postes de responsabilité à différents niveaux de l’Etat qu’à un long séjour en prison. A chaque étape de sa carrière politique, elle a symbolisé la corruption, le conflit d’intérêts, la rapine, la vénalité, l’abus d’autorité.

Sa carrière professionnelle est jalonnée de scandales. Admise à l’Ecole de la magistrature sans passer les épreuves du concours, elle fournit un faux curriculum vitae, selon Le Canard Enchaîné. Elle effectue un stage chez Elf grâce à un ancien ministre de la Justice qu’elle rencontre lors d’une réception à l’ambassade d’Algérie à Paris, puis elle est recrutée par Matra, pistonnée par le milliardaire Jean-Luc Lagardère, ensuite à la Berd sur intervention de Jacques Attali.

Dès sa nomination au maroquin de garde des Sceaux par Sarkozy s’en est suivie une vague de démissions : son directeur de cabinet, son chef de cabinet et trois autres membres de celui-ci, ainsi que des conseillers techniques qui refusaient de travailler avec l’enfant gâtée du système, dont la nomination sera accueillie par une contestation des magistrats pour son comportement de dictateur.

Alliant fonctions officielles et affaires, l’indéboulonnable Rachida Dati ne se limite pas aux entreprises françaises. Elle noue des liens avec des Etats riches en hydrocarbures, le Qatar et l’Azerbaïdjan en l’occurrence, pour profiter de la manne pétrolière en se faisant leur lobbyiste. «Une enquête du média en ligne Blast, publiée en 2024, indique que Rachida Dati a travaillé pour le compte de l’homme clé du scandale de corruption par le Qatar au Parlement européen», signale-t-on.

Et ce n’est pas tout. Libération révèle que cette cupide insatiable est devenue avocate du groupe France Télécom pour une rémunération de 800 000 euros en huit ans. Payée officiellement en qualité de conseil par ces différentes entreprises, elle «a utilisé la robe noire comme un paravent à des activités de lobbying ou de mise en relation d’affaires, proscrites pour une élue au Parlement européen».

K. M.

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