Constantine : clôture de la 14e édition du Festival culturel national de la poésie féminine
CONSTANTINE – Le rideau est tombé, dimanche après-midi à Constantine, sur le 14ème Festival culturel national de poésie féminine qui a attiré, trois jours durant, un public nombreux à la maison de la culture Malek Haddad. Le concours organisé pour la circonstance a vu le sacre des poétesses Aya Rezaïguia pour son texte "Soirée au royaume de lumière", dans la catégorie poésie en langue arabe classique, et Kawthar Ferahtia pour son poème "Abi" (mon père) dans la catégorie "Melhoun". Cette manifestation culturelle a donné lieu à une compétition de haut niveau à laquelle ont participé 40 poétesses de différentes wilayas du pays, autant de voix féminines qui ont su porter des messages d'espoir, de résistance et de liberté, et exprimer la réalité des femmes, la patrie, l'identité, le patrimoine et l'humanisme, donnant sa pleine mesure à la profondeur de la poésie féminine algérienne. Dans une allocution prononcée à cette occasion, la commissaire du festival, Amira Deliou, a fait part de sa "fierté" devant le succès de cette édition qu’elle a qualifiée "d'exceptionnelle", avant de souligner que ce festival "n'était pas une simple démonstration littéraire, mais un véritable espace que des voix de femmes ont investi pour faire de leurs textes une passerelle entre patrimoine et identité". Elle a également salué "la puissance de la poésie féminine et sa capacité à dire la souffrance des peuples, en particulier le peuple palestinien, à travers des poèmes qui portaient la douleur de l'humanité et des espoirs de lendemains meilleurs". Mme Deliou a aussi souligné "le rôle des femmes poétesses dans la documentation de la mémoire du patrimoine national", relevant, à ce propos, que les autorités du pays accordent "une grande attention à la préservation du patrimoine national matériel et immatériel". Notons que la clôture de la manifestation a été marquée parl’interprétation d’un chœur poignant intitulé "El Qods Salam" mêlant poésie et performance vocale, conférant à la soirée une dimension esthétique digne de la ville des ponts suspendus, de sa longue histoire et de sa fidélité, ainsi que celle de l’Algérie entière, à la cause palestinienne. Le festival a également donné lieu à des expositions dédiées au patrimoine national, à des ateliers et à des visites de découverte des plus importantes sites historiques et touristiques de la ville du Vieux Rocher, ainsi qu’à un salon mettant en avant des entreprises émergentes en matière d'intelligence artificielle et ce, à l’occasion du mois du patrimoine placé, cette année, sous le slogan "Le patrimoine culturel à l'ère de l'intelligence artificielle".


CONSTANTINE – Le rideau est tombé, dimanche après-midi à Constantine, sur le 14ème Festival culturel national de poésie féminine qui a attiré, trois jours durant, un public nombreux à la maison de la culture Malek Haddad.
Le concours organisé pour la circonstance a vu le sacre des poétesses Aya Rezaïguia pour son texte "Soirée au royaume de lumière", dans la catégorie poésie en langue arabe classique, et Kawthar Ferahtia pour son poème "Abi" (mon père) dans la catégorie "Melhoun".
Cette manifestation culturelle a donné lieu à une compétition de haut niveau à laquelle ont participé 40 poétesses de différentes wilayas du pays, autant de voix féminines qui ont su porter des messages d'espoir, de résistance et de liberté, et exprimer la réalité des femmes, la patrie, l'identité, le patrimoine et l'humanisme, donnant sa pleine mesure à la profondeur de la poésie féminine algérienne.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, la commissaire du festival, Amira Deliou, a fait part de sa "fierté" devant le succès de cette édition qu’elle a qualifiée "d'exceptionnelle", avant de souligner que ce festival "n'était pas une simple démonstration littéraire, mais un véritable espace que des voix de femmes ont investi pour faire de leurs textes une passerelle entre patrimoine et identité".
Elle a également salué "la puissance de la poésie féminine et sa capacité à dire la souffrance des peuples, en particulier le peuple palestinien, à travers des poèmes qui portaient la douleur de l'humanité et des espoirs de lendemains meilleurs".
Mme Deliou a aussi souligné "le rôle des femmes poétesses dans la documentation de la mémoire du patrimoine national", relevant, à ce propos, que les autorités du pays accordent "une grande attention à la préservation du patrimoine national matériel et immatériel".
Notons que la clôture de la manifestation a été marquée parl’interprétation d’un chœur poignant intitulé "El Qods Salam" mêlant poésie et performance vocale, conférant à la soirée une dimension esthétique digne de la ville des ponts suspendus, de sa longue histoire et de sa fidélité, ainsi que celle de l’Algérie entière, à la cause palestinienne.
Le festival a également donné lieu à des expositions dédiées au patrimoine national, à des ateliers et à des visites de découverte des plus importantes sites historiques et touristiques de la ville du Vieux Rocher, ainsi qu’à un salon mettant en avant des entreprises émergentes en matière d'intelligence artificielle et ce, à l’occasion du mois du patrimoine placé, cette année, sous le slogan "Le patrimoine culturel à l'ère de l'intelligence artificielle".