Ghaza: l’ONU réitère son appel à protéger les habitants et à lever le blocus humanitaire
Les Nations unies ont réitéré leur appel à la protection des civils palestiniens et au rétablissement d’un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza subissant une agression barbare de la part de l’occupation sioniste qui impose également un blocus sur l’aide humanitaire depuis 50 jours.« Cela fait aujourd’hui 50 jours que les autorités sionistes bloquent totalement […]

Les Nations unies ont réitéré leur appel à la protection des civils palestiniens et au rétablissement d’un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza subissant une agression barbare de la part de l’occupation sioniste qui impose également un blocus sur l’aide humanitaire depuis 50 jours.
« Cela fait aujourd’hui 50 jours que les autorités sionistes bloquent totalement l’entrée de toute aide humanitaire dans la bande de Ghaza », a souligné Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lors d’un point de presse quotidien. « Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) indique que depuis début mars, aucun camion transportant de la nourriture, du carburant, des médicaments ou d’autres produits de première nécessité n’a été autorisé à entrer, aussi essentiels soient-ils à la survie de la population » de Ghaza, a expliqué Dujarric. Il a fait savoir qu’ »au cours des 50 derniers jours, les stocks alimentaires ont atteint un niveau dangereusement bas », relevant que « les rations ont été réduites (et que) le s médicaments, les vaccins et les fournitures médicales essentiels s’épuisent ». « Les ambulances ont dû réduire leurs services vitaux, faute de carburant pour les alimenter. Le gaz de cuisine a disparu des marchés. Les boulangeries ont dû fermer. Et nous, ainsi que nos partenaires humanitaires, sommes à court de tentes pour livrer les personnes dans le besoin », a-t-il déploré. Le porte-parole a notamment alerté sur le fait que « certains des entrepôts des Nations unie à l’intérieur de Ghaza sont devenus inaccessibles en raison des ordres de déplacement forcé ». « L’OCHA prévient que l’impact de ce blocage persistant de l’aide humanitaire est dévastateur : enfants comme adultes souffrent de la faim », a-t-il mis en garde, notant que « l’accès aux soins de santé se dégrade ». « Entre-temps, des centaines de milliers de personnes ont été déplacées et les attaques contre les civils, y compris les équipes d’urgence et les travailleurs humanitaires, ont de nouveau augmenté », a-t-il également ajouté. Soulignant, par ailleurs, que trop de civils, y compris des travailleurs humanitaires, ont été tués à Ghaza, Stéphane Dujarric a une nouvelle fois appelé à « la protection des civils, à la fin des atrocités , à l’ouverture des accès à Ghaza et au rétablissement d’un cessez-le-feu ».
R I.