Insoutenable massacre avec la complicité américaine: La haine sioniste à Rafah
Des flammes pour illuminer un crime inouïe perpétré avec haine par l’armée sioniste à Gaza. Des cris déchirant l’obscurité. Des cadavres brûlés et déchiquetés extraits d’un tas de décombres en majorité ceux de femmes et d’enfants. Les vidéos diffusées dimanche soir sur les réseaux sociaux par des habitants de Rafah, montrent des scènes d’effroi. Les […] The post Insoutenable massacre avec la complicité américaine: La haine sioniste à Rafah appeared first on Le Jeune Indépendant.
Des flammes pour illuminer un crime inouïe perpétré avec haine par l’armée sioniste à Gaza. Des cris déchirant l’obscurité. Des cadavres brûlés et déchiquetés extraits d’un tas de décombres en majorité ceux de femmes et d’enfants. Les vidéos diffusées dimanche soir sur les réseaux sociaux par des habitants de Rafah, montrent des scènes d’effroi.
Les forces d’occupation sionistes, qui poursuivent leur entreprise génocidaire avec la complicité américaine depuis près de huit mois, ont bombardé le camp « Al khayam », abritant des déplacés palestiniens dans la ville frontalière de Rafah, au sud de l’enclave. L’horrible massacre a coûté la vie à plus de 40 palestiniens en majorité des enfants, révélant davantage l’étendue de la folie des dirigeants sionistes avec le soutien sans faille de l’administration du président Joe Biden, otage d’un lobby pro-israélien criminel.
Plus de 40 civils ont été tués et d’autres blessés lorsqu’au moins huit missiles tirés par les forces d’occupation sioniste ont frappé les tentes abritant des réfugiés dans un camp de déplacés récemment établi près des entrepôts de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans le nord-ouest de Rafah. Le bombardement a provoqué des incendies dans des tentes et brûlé tragiquement des dizaines de personnes.
Le massacre est survenu seulement deux jours après l’ordonnance de la Cour internationale de Justice (CIJ) visant à enjoindre à Israël de mettre fin à ses opérations militaires à Rafah et de permettre le passage de l’aide humanitaire vers Gaza.
La Rapporteuse spéciale de l’ONU sur les territoires palestiniens occupés Francesca Albanese, a condamné hier ce nouveau massacre perpétré par l’entité sioniste, tout en soulignant que cette énième agression constitue « un défi flagrant au droit et à l’ordre international ».
La Rapporteuse spéciale de l’ONU a insisté sur le fait que, « le génocide à Gaza ne peut prendre fin sans pression extérieure », relevant que, l’entité sioniste « devrait être sanctionnée et tenue pour responsable de ses actions devant la justice ».
Elle a également souligné que l’entité sioniste devrait faire face à « la suspension des accords, du commerce, du partenariat et des investissements, ainsi que de sa participation aux forums internationaux ».
Pour l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine, les attaques israéliennes contre des familles cherchant refuge à Rafah sont ‘’horribles’’.
Dans un message sur la plateforme X, l’UNRWA a affirmé que les horribles images du massacre israélien de Rafah sont la preuve que Gaza est « l’enfer sur terre ».
L’agence a souligné que » les photos de la nuit dernière sont une preuve supplémentaire’’ de la cruauté des sionistes. ‘’Il n’y a aucun endroit sûr, et personne n’est en sécurité » à Gaza.
Vives réactions internationales
Le massacre perpétré contre le camp de réfugiés à Rafah a été largement condamné par les ministres des Affaires étrangères de l’Espagne, l’Irlande et la Norvège. Les trois pays, qui ont reconnu la semaine dernière l’Etat palestinien, ont souligné l’urgence d’un cessez-le-feu permanent et d’une solution à deux États.
S’adressant à une conférence de presse conjointe à Bruxelles, la capitale belge, le ministre norvégien des Affaires étrangères Espen Barth Eide a souligné le caractère « contraignant » de l’arrêt de la Cour internationale de Justice (CIJ), qui a ordonné à Israël de mettre fin à son offensive à Rafah.
Il a souligné que la poursuite de l’agression à Rafah constitue « une violation du droit international », soulignant la nécessité de respecter les mesures « obligatoires » de la CIJ.
« C’est donc un problème sérieux pour nous tous, car l’impression créée est que ces normes ne s’appliquent pas à tout le monde, et beaucoup diront qu’elles ne s’appliquent à personne. Je pense donc que c’est aussi défendre les principes que nous avons acceptés dans le monde. N’oubliez pas que la Cour internationale de Justice est le tribunal de tout le monde. »
Selon le ministre norvégien, les discussions qui ont conduit à cette décision comprenaient « une réunion entre les donateurs de l’Autorité palestinienne et le nouveau Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa », qui s’est efforcé d’améliorer « la prestation de services et la gouvernance ».
Eide a également déclaré qu’ils avaient présidé une réunion avec le prince Faisal, ministre des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, au cours de laquelle ils avaient discuté d’un « plan de paix régional » qui comprend « une normalisation entre l’Arabie saoudite et d’autres États arabes ».
« C’est le contexte dans lequel l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont choisi de reconnaître. Nous encourageons les autres pays à faire de même. Nous savons qu’un certain nombre de pays européens sont sur le point de le faire ou envisagent de le faire, et nous espérons qu’ils suivront cet exemple », a-t-il conclu.
De son côté, le ministre irlandais des Affaires étrangères, Michael Martin, a condamné l’attaque de Rafah, qualifiant la crise humanitaire à Gaza de « barbare » et appelant Israël à cesser immédiatement ses opérations militaires.
« Puis-je dire que, tout d’abord, encore une fois, tout cela avait été prédit. Toutes les agences des Nations Unies et les groupes humanitaires que j’ai rencontrés prédisaient que toute opération militaire à Rafah aurait des conséquences désastreuses pour la population de Gaza. Et c’est exactement ce qui se passe en ce moment. »
Il a appelé à une augmentation significative de « l’aide humanitaire à Gaza », renforçant l’importance du « multilatéralisme » et de « l’indépendance » des institutions juridiques internationales.
« Nous n’allons donc en aucun cas nous détourner de l’objectif principal de notre décision de reconnaître l’État de Palestine », a conclu Martin.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a également fait écho à ces sentiments, critiquant le manque de « courtoisie diplomatique » dont Israël a fait preuve dans ses récentes actions contre les diplomates européens.
Il a réaffirmé la nécessité d’un « cessez-le-feu » immédiat et a souligné l’importance du respect du « droit international ».
« Le bombardement d’hier est un jour de plus au cours duquel des civils palestiniens innocents sont tués. Cela souligne ce que nous appelons tous les trois, nos trois pays, depuis longtemps, à savoir qu’il s’agit d’un cessez-le-feu immédiat. Mais la gravité est encore plus grande parce que cela fait suite à une décision prise par la Cour internationale de Justice qui, une fois de plus, je tiens à le rappeler, est contraignante et obligatoire pour toutes les parties».
Albares a également annoncé son intention de rallier le soutien d’autres pays de l’UE pour soutenir la décision de la CIJ et prendre des mesures pour la faire respecter si Israël continue d’ignorer la décision de la Cour.
« Notre objectif est de reconnaître l’État de Palestine demain, de déployer tous les efforts possibles pour parvenir à un cessez-le-feu permanent le plus rapidement possible et, à terme, parvenir à cette paix définitive », a-t-il conclu.
Depuis le 6 mai, l’entité sioniste a entamé une offensive terrestre contre Rafah et s’est emparé du côté palestinien du point de passage séparant cette ville du sud de la bande de Gaza de l’Egypte.
L’offensive de l’occupant sioniste a causé la fermeture du poste-frontière, interdisant le passage des blessés pour recevoir des soins et l’entrée de l’aide humanitaire.
L’attaque sioniste a également contraint au moins 810.000 Palestiniens à quitter Rafah, qui accueille environ 1,5 million de personnes, dont environ 1,4 million de déplacés ayant quitté d’autres régions de la bande de Gaza.
Par ailleurs, Amnesty International a demandé hier à la Cour Pénale Internationale (CPI) »d’ouvrir une enquête pour crimes de guerre » à la suite de l’assassinat de 44 Palestiniens dont 32 enfants par des frappes de l’entité sioniste dans le centre et le sud de la bande de Gaza au mois d’avril dernier.
Amnesty exige une enquête
Selon l’ONG, ces frappes ont eu lieu le 16 avril sur le camp de réfugiés d’al Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza, et les 19 et 20 avril à Rafah, dans le sud. « Ces frappes dévastatrices ont décimé des familles et ôté la vie à 32 enfants », déclare dans le communiqué une responsable d’Amnesty, Erika Guevara-Rosas, affirmant que l’enquête de l’ONG apporte « des éléments de preuve essentiels pointant des agressions imputables à l’armée sioniste ».
Selon Amnesty, la frappe du 16 avril à al Maghazi a touché une rue où des enfants jouaient au babyfoot, tuant 10 d’entre eux âgés de 4 à 15 ans et cinq hommes. A Rafah, une bombe aérienne a frappé la maison d’Abou Radwan, un fonctionnaire à la retraite, le 19 avril, tuant neuf membres de la famille, dont 6 enfants, selon Amnesty.
Le 20 avril, une frappe de l’arme sioniste a détruit la maison de la famille Abdelal dans l’est de Rafah, faisant 20 victimes – 16 enfants et quatre femmes – et blessant deux autres enfants.
« La Cour pénale internationale (CPI) doit ouvrir une enquête pour crimes de guerre » sur ces trois frappes, écrit Amnesty.
En dépit des pressions internationales exercées sur l’entité sioniste, l’armée d’occupation continue à tuer les civils palestiniens et à détruire les infrastructures et quartiers résidentiels. Lundi, des dizaines de Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés dans des bombardements contre le nord de la ville de Gaza et les camps de Bureij et Jabaliya, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa.
Au 234e jour de l’agression sioniste, l’artillerie de l’occupation a visé la zone d’Al-Falouga dans le camp de réfugiés de Jabalia, au nord de la bande de Ghaza, tandis qu’un autre bombardement a ciblé les quartiers d’Al-Zaytoun et d’Al-Sabra, au sud de la ville de Ghaza, souligne Wafa qui cite des sources locales.
Le bilan de l’agression barbare contre la bande de Gaza s’est alourdi hier à 36.050 martyrs et 81.026 blessés depuis le début de l’agression d’occupation israélienne, le 7 octobre.
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