La CGEA dévoile son plan stratégique / Saida Neghza : «La ressource humaine, première richesse»
Dans la continuité des actions qu’elle mène depuis plusieurs années au service des entreprises algériennes, notamment l’accompagnement des opérateurs économiques ainsi que l’amélioration du climat des affaires et d’attractivité en termes d’investissements, la Confédération générale des entreprises algériennes a présenté, hier, son plan stratégique pour les deux années à venir (2024/2026). Le plan d’action de […]
Dans la continuité des actions qu’elle mène depuis plusieurs années au service des entreprises algériennes, notamment l’accompagnement des opérateurs économiques ainsi que l’amélioration du climat des affaires et d’attractivité en termes d’investissements, la Confédération générale des entreprises algériennes a présenté, hier, son plan stratégique pour les deux années à venir (2024/2026). Le plan d’action de la CGEA a été dévoilé lors d’une rencontre tenue à l’hôtel Legacy, à Alger.
Par Meriem B.
Dans son allocution, Saida Neghza a mis l’accent sur le plan stratégique de la Confédération qui contient les perspectives de développement afin de mener à bien sa mission vis-à-vis des partenaires de la CGEA et proposer les meilleurs services. «Le Plan stratégique contient un axe très important consistant en la modernisation et au développement des compétences du personnel des bureaux national et régionaux», a-t-elle expliqué. De plus, ce plan, qui s’étale sur deux ans, inclut une politique de communication forte pour diffuser les activités nationales et internationales de l’Organisation. S’agissant du renforcement de la participation des hommes d’affaires dans l’action du gouvernement, la présidente de la CGEA a affirmé qu’il constitue l’un des piliers pour atteindre la croissance économique afin de garantir les exigences du marché du travail moderne. L’objectif fondamental de la CGEA est de promouvoir la libre entreprise afin d’assurer la croissance économique et la création d’emplois durables, ainsi que la formation continue. «L’implication des opérateurs économiques participe massivement à définir les compétences requises et l’amélioration des programmes de formation qui reflètent les besoins réels des entreprises», a-t-elle dit. A cet effet, Saida Neghza a appelé à l’activation d’un système qui permet de porter la voix des hommes d’affaires dans toutes les étapes de planification, d’exécution et d’évaluation des programmes de formation. Dans ce sens, la présidente de la première organisation patronale en Algérie a également invité les opérateurs économiques à s’investir plus dans le perfectionnement des employés, et ce, à travers un programme d’enseignement et de formation continue et à long terme. Selon elle, la ressource humaine est la première richesse au sein d’une entreprise et l’élément récessif pour augmenter la concurrence de manière constructive. «Les organisations patronales jouent un rôle vital dans l’amélioration et le développement des systèmes de gestion des compétences, à travers l’orientation et la coordination des efforts entre les entreprises, les institutions de formation et gouvernementales», a-t-elle déclaré. Et d’ajouter que ces parties «sont une passerelle entre les patrons et les décideurs politiques, en vue d’une homogénéité des programmes de formation et les besoins réels du marché du travail». «Cela permettra également, a-t-elle enchaîné, aux organisations patronales de contribuer dans la conception et l’exécution d’initiatives de formation innovantes visant à améliorer les aptitudes des travailleurs et renforcer leur employabilité». Dans ce contexte, Saida Neghza a insisté sur «l’importance tant du dialogue social que celle de la coopération avec les partenaires sociaux, à l’effet de réaliser les objectifs communs escomptés et atteindre le développement économique durable». Et pour cause, a-t-elle considéré, «un dialogue social constructif permet de relever les défis communs et de mettre en place une stratégie efficace et opérationnelle qui contribue à l’amélioration du cadre de travail et consolide le développement global». Au demeurant, la patronne de la CGEA a affiché sa conviction du fait qu’«une coopération fructueuse et l’échange d’expérience participent à l’amélioration de la qualité de la formation, du training professionnel et au renforcement des opportunités de travail, notamment au profit des jeunes et des femmes». Chose qui, a-t-elle ajouté, «réduira le poids de l’économie informelle et soutiendra la transition vers une économie formelle forte et durable».
M. B.
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