«L’Algérie et l’Afrique… une mémoire commune…»: Poursuite des travaux du séminaire international sur la dimension africaine de la Révolution algérienne
Les travaux du séminaire international sur la Révolution algérienne dans sa dimension africaine, intitulé «L’Algérie et l’Afrique… une mémoire commune, un sort commun et un avenir prometteur», se sont poursuivis hier à Alger, avec la participation de plusieurs délégations africaines et d’experts algériens et étrangers. Au deuxième jour de cet évènement, plusieurs personnalités nationales et […]
Les travaux du séminaire international sur la Révolution algérienne dans sa dimension africaine, intitulé «L’Algérie et l’Afrique… une mémoire commune, un sort commun et un avenir prometteur», se sont poursuivis hier à Alger, avec la participation de plusieurs délégations africaines et d’experts algériens et étrangers.
Au deuxième jour de cet évènement, plusieurs personnalités nationales et africaines sont intervenus sur les thèmes liés à la dimension africaine de la Révolution algérienne, l’importance de la mémoire collective et du destin commun dans l’édification d’un avenir prometteur, notamment à la lumière des défis régionaux et internationaux actuels, et de la guerre pour le pillage des richesses du continent.
Aussi, des experts algériens et étrangers ont animé également des conférences sur plusieurs thèmes, dont «Les dimensions civilisationnelles des liens religieux dans les relations algéro-africaines» et «L’Algérie et les mouvements de libération africains : un apport continu et un soutien total». Organisé par le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit en coordination avec le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger avec la collaboration de l’Association internationale des amis de la Révolution algérienne à l’étranger, ce séminaire international sera sanctionné par une déclaration finale et des recommandations sur les conclusions des participants à cet évènement.
Les participants au séminaire international sur la dimension africaine de la Révolution algérienne avaient unanimement convenu mardi que l’unification de l’Afrique et la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie du continent, est la clé de l’intégration économique et de la construction d’un continent sûr et prospère.
Lors de la séance d’ouverture de cette rencontre internationale, ils ont longuement plaidé pour la fin de l’occupation marocaine du Sahara occidental et la libération de la Palestine de l’occupation sioniste, mettant en exergue le rôle de l’Algérie dans le soutien aux mouvements de libération et la dimension africaine de sa Révolution, qui a constitué une source d’inspiration pour les peuples africains, rappelant que l’Algérie n’a jamais manqué de soutenir les causes justes de l’Afrique et ses aspirations légitimes à un lendemain meilleur. Dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux du séminaire, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laid Rebiga, a déclaré que «l’indépendance du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, demeurera une dette pour tout Africain fidèle au message des leaders du continent comme Ahmed Ben Bella, Nelson Mandela, Nkrumah Kwame, Patrice Lumumba et Amilcar Cabral, pour ne citer qu’eux».
A cette occasion, le ministre a salué la position de l’Afrique en faveur de la juste cause du peuple palestinien et de son droit légitime à l’établissement de son Etat indépendant avec El Qods pour capitale.
Dans une allocution lue en son nom par l’Inspecteur général au ministère, Abdelhamid Ahmed Khodja, à l’ouverture des travaux du séminaire, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a, pour sa part, mis en avant la fidélité de l’Algérie à sa profondeur africaine, notamment à travers son soutien indéfectible aux causes justes sur le continent pour la réalisation d’une renaissance globale et intégrée associant l’ensemble des enfants de l’Afrique qui permette de hisser le continent aux plus hauts rangs et de l’ériger en acteur clé à l’échelle mondiale.
Pour le ministre des Affaires étrangères, la glorieuse Révolution algérienne n’aurait pas eu un tel retentissement dans le monde si elle n’avait pas été une révolution humanitaire, prônant des valeurs nobles et défendant des idéaux partagés par toutes les nations : le droit à la vie, le rejet du racisme et le droit des peuples à l’autodétermination.
Kamel L.
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