Le FFS se prononcera lors de son Conseil national le 24 mai
Le premier secrétaire national du Front des Forces Socialistes (FFS), Youssef Aouchiche, a annoncé, hier, que son parti prendra la décision de participation ou non aux présidentielles du 07 septembre à l’occasion des travaux du Conseil national convoqué pour le 24 mai prochain. Il n’a pas manqué de souligner que toutes les options face au […]
Le premier secrétaire national du Front des Forces Socialistes (FFS), Youssef Aouchiche, a annoncé, hier, que son parti prendra la décision de participation ou non aux présidentielles du 07 septembre à l’occasion des travaux du Conseil national convoqué pour le 24 mai prochain. Il n’a pas manqué de souligner que toutes les options face au prochain scrutin présidentiel seront débattues avant d’arrêter la position du FFS. Youssef Aouchiche, qui s’exprimait devant la presse au terme de son meeting au théâtre régional Kateb Yacine de Tizi Ouzou, a souligné que » nous discuterons de toutes les options et nous n’excluons aucune option pour le moment. Le FFS est prêt à assumer ses positions tant qu’elles seront conformes et motivées par notre ambition permanente de contribuer à la préservation de notre Etat national « . Le premier secrétaire national du FFS n’a pas manqué de rappeler que » nous avons déjà lancé les débats à l’occasion du dernier Conseil national et les débats se poursuivent toujours au sein de la direction du parti. Nous restons ouverts à toutes les options tout en évaluant les avantages et les inconvénients de ces options en plus des mécanismes et les moyens de leur mise en œuvre. En somme, le Conseil national se prononcera d’une façon très autonome et démocratique sur la question de la participation ou non lors du prochain scrutin présidentiel. Même si nous avons déclaré auparavant que nous sommes prêts à contribuer positivement pour faire de cette élection un moment pour la réhabilitation du débat politique au sein de la société « . Youssef Aouchiche a souligné quelque soit la position qui sera prise, son parti se projette dans l’après élection. Par ailleurs, le premier secrétaire national du plus vieux parti de l’opposition s’était longuement attardé dans son discours sur plusieurs questions inhérentes à la situation politique du pays en fustigeant » les extrémistes et leurs parrains qui se nourrissent de nos fragilités internes » et qualifier tout » renoncement à ses référents notamment dans la conjoncture périlleuse que nous traversons relève de la félonie et de la trahison « . Pour Youssef Aouchiche » les récents complots pilotés par des officines étrangères ciblant notre pays nous interpelle tous » avant de plaider en faveur d’un » pacte historique pour le parachèvement du projet national « . Le premier secrétaire national du FFS avertit que » notre pays est à un tournant décisif. Jamais dans notre histoire, nous avons été confrontés à des défis d’une telle ampleur, jamais nous n’avons été exposés à des menaces aussi graves ciblant notre sécurité nationale. Plus que jamais, pouvoir, classe politique, syndicats et citoyens sont interpellés et mis devant leurs responsabilités pour faire face aux lourdes implications d’un monde en profonde mutation, où la force supplante le droit ; où les guerres et les bouleversements géostratégiques ne font que croître » et que » compte tenu de ce contexte, force d’opposition historique, nous avons toujours agi en responsabilité en veillant à concilier la défense de nos principes et valeurs avec la nécessité de préserver l’Etat national « . Pour Aouchiche, » au FFS notre conviction est connu de tous et par tous : nous nous pouvons parler d’Algérie sans parler de Kabylie et nous nous percevons jamais la Kabylie en dehors du destin national commun » avant de tirer à boulet rouges sur » des leaders autoproclamés de la » Kabylie » qui, plutôt que faire leur autocritique et reconnaître qu’ils ont contribué par leur discours et leurs actes à faire le lit du séparatisme, cherchent à donner des leçons à un parti comme le FFS sur cette question et tentent de se repositionner sur le dos de cette région. Nous leur disons à partir de Tizi-Ouzou que ceux qui ont fait le lit au séparatisme, en faisant de tamazight un fonds de commerce et de la question identitaire une surenchère politicienne pour l’exercice du pouvoir ne peuvent aujourd’hui se prévaloir d’une quelconque légitimité pour combattre ces idées « .
Hamid Messir
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