Le rôle du commissaire politique durant la Révolution de libération nationale objet d'une conférence à Alger
ALGER- Le rôle du commissaire politique à la mobilisation et à la sensibilisation du peuple algérien durant la Révolution de libération nationale contre le colonialisme français, a été le thème d'une conférence, mercredi à Alger, animée par des moudjahidine et des universitaires. "Le commissariat politique représentait l'une des missions centrales durant la Révolution de libération nationale. Si bien que celui qui l'assurait était considéré par le général Salan comme le premier ennemi à abattre", a déclaré le moudjahid et historien, Aissa Kasmi, lors du forum de la mémoire du quotidien El Moudjahid, en hommage au moudjahid et commissaire politique du Front de Libération nationale (FLN), Ait Tahar Mohamed, plus connu sous le nom de Ben Hanafi. Citant les multiples missions dévolues au commissaire politique durant la lutte armée pour l'indépendance, il a précisé que ce dernier assurait la formation politique au sein de l'Armée de libération nationale (ALN), la mobilisation et l'orientation des militants, s'informait sur les activités de l'armée coloniale et démasquait sa "propagande mensongère", ainsi que la rédaction de rapports sur la situation politique et la distribution des publications de l'ALN. En outre, il avait en charge l'organisation des Assemblées populaires et des aides apportées à la Révolution, dont celles destinées aux familles des martyrs, a ajouté l'intervenant, relevant également les qualités requises pour endosser cette tâche. A savoir, a-t-il détaillé, "un degré de conscience très élevé, une abnégation totale à la Révolution, une longue expérience de militantisme, la sagesse, l'endurance, la capacité à convaincre, etc", rappelant que cette fonction a été instituée lors du congrès historique de la Soummam, en août 1956. Abordant le parcours de feu Ben Hanafi (1927-2012), l'universitaire à la retraite, Lakhdar Hadj Arab, a mis en exergue "l'âme révolutionnaire qui l'a caractérisé dès son jeune âge". De même qu'il s'est distingué par "sa grande discrétion" quant à ses activités de commissaire politique qu'il a assumées comme un "devoir patriotique", a-t-il poursuivi. "Sa discrétion l'a accompagné après l'indépendance du pays et ne se vantait jamais de son passé militant. Ben Hanafi nous a appris l'humilité", a commenté, de son côté, l'inspecteur à l'Education nationale, Djamel Laceb, ayant longuement côtoyé le défunt, dont il a rappelé les talents de poète, d'homme de culture et de radio (chaîne II), où il a enregistré plus de 1000 émissions.

ALGER- Le rôle du commissaire politique à la mobilisation et à la sensibilisation du peuple algérien durant la Révolution de libération nationale contre le colonialisme français, a été le thème d'une conférence, mercredi à Alger, animée par des moudjahidine et des universitaires.
"Le commissariat politique représentait l'une des missions centrales durant la Révolution de libération nationale. Si bien que celui qui l'assurait était considéré par le général Salan comme le premier ennemi à abattre", a déclaré le moudjahid et historien, Aissa Kasmi, lors du forum de la mémoire du quotidien El Moudjahid, en hommage au moudjahid et commissaire politique du Front de Libération nationale (FLN), Ait Tahar Mohamed, plus connu sous le nom de Ben Hanafi.
Citant les multiples missions dévolues au commissaire politique durant la lutte armée pour l'indépendance, il a précisé que ce dernier assurait la formation politique au sein de l'Armée de libération nationale (ALN), la mobilisation et l'orientation des militants, s'informait sur les activités de l'armée coloniale et démasquait sa "propagande mensongère", ainsi que la rédaction de rapports sur la situation politique et la distribution des publications de l'ALN.
En outre, il avait en charge l'organisation des Assemblées populaires et des aides apportées à la Révolution, dont celles destinées aux familles des martyrs, a ajouté l'intervenant, relevant également les qualités requises pour endosser cette tâche. A savoir, a-t-il détaillé, "un degré de conscience très élevé, une abnégation totale à la Révolution, une longue expérience de militantisme, la sagesse, l'endurance, la capacité à convaincre, etc", rappelant que cette fonction a été instituée lors du congrès historique de la Soummam, en août 1956.
Abordant le parcours de feu Ben Hanafi (1927-2012), l'universitaire à la retraite, Lakhdar Hadj Arab, a mis en exergue "l'âme révolutionnaire qui l'a caractérisé dès son jeune âge". De même qu'il s'est distingué par "sa grande discrétion" quant à ses activités de commissaire politique qu'il a assumées comme un "devoir patriotique", a-t-il poursuivi.
"Sa discrétion l'a accompagné après l'indépendance du pays et ne se vantait jamais de son passé militant. Ben Hanafi nous a appris l'humilité", a commenté, de son côté, l'inspecteur à l'Education nationale, Djamel Laceb, ayant longuement côtoyé le défunt, dont il a rappelé les talents de poète, d'homme de culture et de radio (chaîne II), où il a enregistré plus de 1000 émissions.