Marocgate : le Royaume sous le feu des projecteurs à Bruxelles
Le scandale de l’utilisation du logiciel d’espionnage israélien Pegasus refait surface et met le Maroc sous les feux des projecteurs à Bruxelles. Après la résolution sur la situation des journalistes emprisonnés au Royaume chérifien, les accusations d’espionnage sur des personnalités politiques et journalistes seront maintenant discutées pour la première fois par la commission Pegasus au […] L’article Marocgate : le Royaume sous le feu des projecteurs à Bruxelles est apparu en premier sur Algérie Focus.
Le scandale de l’utilisation du logiciel d’espionnage israélien Pegasus refait surface et met le Maroc sous les feux des projecteurs à Bruxelles. Après la résolution sur la situation des journalistes emprisonnés au Royaume chérifien, les accusations d’espionnage sur des personnalités politiques et journalistes seront maintenant discutées pour la première fois par la commission Pegasus au Parlement européen.
Des sources parlementaires ont affirmé qu’il était important de mettre le sujet sur la table, car la commission n’avait pas encore abordé le cas du Maroc. Cette décision a été impulsée par les eurodéputés Verts et une réunion est prévue le 9 février, au cours de laquelle un panel d’experts sera invité à s’exprimer.
Ces développements sont le résultat de la levée de boucliers du Parlement européen à la suite du scandale de corruption impliquant le Qatar et le Maroc. Le 19 janvier, les eurodéputés ont adopté pour la première fois en 25 ans une résolution qui critiquait le bilan des droits humains au Maroc.
Avant les révélations de Qatargate puis Marocgate, la commission Pegasus ne s’intéressait qu’à l’utilisation de ce logiciel espion par les États européens, sans aborder les acteurs clés du scandale, tels que le Maroc. Ce dernier s’était même permis de déposer une plainte pour diffamation en France et en Espagne, et d’autres pays membres de l’Union européenne avaient exercé des pressions pour limiter la marge de manœuvre des eurodéputés.
Mais les choses ont changé et le Maroc est maintenant suspecté d’être à l’origine de l’infection de plusieurs téléphones par le logiciel Pegasus fabriqué par la firme israélienne NSO Group. Il devra répondre aux questions de la commission Pegasus lors de la prochaine réunion. En 2022, le Parlement européen a lancé des travaux pour mesurer l’ampleur du scandale d’espionnage et formuler des recommandations.
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