Nakba : le nettoyage ethnique perdure face aux escalades sionistes
ALGER - Les Palestiniens sont en proie à un génocide sioniste sans précédent depuis sept mois, faisant face à des expulsions forcées de leurs terres spoliées par l'occupation au profit de plans expansionnistes qui n'ont jamais cessé depuis 1948, devant l'incapacité de la communauté internationale à faire respecter le droit international et à cesser les escalades de cette "Nakba" qui persiste depuis 76 ans. A la veille de la commémoration de cette "catastrophe" endurée par le peuple palestinien depuis le 15 mai 1948, la tragédie et les crimes sionistes contre l'humanité se perpétuent, notamment dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée, où la population palestinienne est de plus en plus poussée vers les déplacements massifs forcées, associés à la perte d’habitations, de moyens de subsistance, d'infrastructures et de ressources naturelles, suite aux séries de frappes aériennes, terrestres et maritimes sionistes depuis le 7 octobre dernier. Cette commémoration qui retrace les dures années ayant suivi la poursuite déchirante de la Nakba de 1948, a lieu alors que la recrudescence de l'escalade sioniste contre les palestiniens a atteint une ampleur sans précédent dans l’histoire récente, avec un bilan des plus macabres de morts et de blessés, dont 67% de femmes et d'enfants-, qu'a connu la Palestine, depuis le début de l’épuration ethnique, il y a 76 ans. La Nakba, ce souvenir douloureux encore vivace dans la mémoire des Palestiniens, persiste à travers une crise humanitaire et une famine généralisée, dont font face les Palestiniens et les réfugiés avec un taux de pauvreté qui a atteint les 58,4 %, faisant basculer près de 1,74 million de Palestiniens supplémentaires dans la misère, selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Commission économique et sociale pour l'Asie occidentale (CESAO). Cette évaluation prédit que Ghaza, sous blocus, sera rendue totalement dépendante de l'aide extérieure à une échelle jamais vue depuis 1948, car elle sera privée de ce que l'on pourrait appeler une "économie", avec très peu de moyens de production, de soutien autonome, d'emploi ou de capacité commerciale, soutient-on. Les agressions barbares, ajoutées à celles menées par des colons sionistes extrémistes armés, seulement en sept mois, sous la protection des forces d'occupation, ont entrainé le déplacement et la dépossession de plus de la moitié de la population palestinienne, à la faveur des plans expansionnistes sionistes qui n'ont jamais cessé depuis près de 80 ans, notamment à Ghaza et en Cisjordanie occupée, contre des Palestiniens affaiblis par la famine et la détérioration de leur état de santé qui vivent chaque seconde, une nouvelle Nakba, mais qui, enfants, femmes, jeunes, hommes, demeurent par ailleurs, attachés au droit de retour à leurs terres et à l'indépendance. L'Algérie appelle à lever l'injustice historique infligée au peuple palestinien Dans une allocution prononcée en son nom par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, le 5 mai au 15e Sommet de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à Banjul (Gambie), le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a indiqué que ce qui se passe en Palestine occupée "ne marque pas seulement la disparition du droit international ou l'effondrement de l'ordre mondial basé sur des règles communes". "C'est un coup porté à la légitimité même du droit international et des droits de l'homme en tant que concepts et doctrine. En effet, que reste-t-il des droits de l'homme quand nous voyons, en Palestine, un occupant renier toutes les valeurs humaines et déshumaniser et priver tout un peuple de son droit à l'existence", a-t-il souligné, appelant à "œuvrer de concert et étroitement au niveau international à soutenir la lutte du peuple palestinien pour la libération de sa terre occupée et l'accès à ses droits légitimes à l'établissement de son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale, tout en adoptant une approche plus ferme et plus énergique pour amener la communauté internationale à assumer sa pleine responsabilité dans la protection du peuple palestinien et la cessation des actes criminels, des meurtres systématiques et des atrocités barbares infligées aux civils palestiniens sans défense dans tous les territoires occupés". Début mai, l'Algérie a affirmé, lors d'une réunion à l'Assemblée générale (AG) des Nations-Unies, consacrée à l'examen de l'utilisation du veto par les Etats-Unis d'Amérique au Conseil de sécurité contre le projet de résolution présenté par l'Algérie qui recommandait l'admission de la Palestine en qualité de membre à part entière de l'ONU, qu'il était "grand temps de lever l'injustice historique infligée au peuple palestinien". Lors d'un événement tenu au siège des Nations unies, à New York en mai 2023, marquant la commémoration de "la Nakba", pour la première fois par l'ONU, en présence du président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, la Secrétaire générale adjointe aux affaires
ALGER - Les Palestiniens sont en proie à un génocide sioniste sans précédent depuis sept mois, faisant face à des expulsions forcées de leurs terres spoliées par l'occupation au profit de plans expansionnistes qui n'ont jamais cessé depuis 1948, devant l'incapacité de la communauté internationale à faire respecter le droit international et à cesser les escalades de cette "Nakba" qui persiste depuis 76 ans.
A la veille de la commémoration de cette "catastrophe" endurée par le peuple palestinien depuis le 15 mai 1948, la tragédie et les crimes sionistes contre l'humanité se perpétuent, notamment dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée, où la population palestinienne est de plus en plus poussée vers les déplacements massifs forcées, associés à la perte d’habitations, de moyens de subsistance, d'infrastructures et de ressources naturelles, suite aux séries de frappes aériennes, terrestres et maritimes sionistes depuis le 7 octobre dernier.
Cette commémoration qui retrace les dures années ayant suivi la poursuite déchirante de la Nakba de 1948, a lieu alors que la recrudescence de l'escalade sioniste contre les palestiniens a atteint une ampleur sans précédent dans l’histoire récente, avec un bilan des plus macabres de morts et de blessés, dont 67% de femmes et d'enfants-, qu'a connu la Palestine, depuis le début de l’épuration ethnique, il y a 76 ans.
La Nakba, ce souvenir douloureux encore vivace dans la mémoire des Palestiniens, persiste à travers une crise humanitaire et une famine généralisée, dont font face les Palestiniens et les réfugiés avec un taux de pauvreté qui a atteint les 58,4 %, faisant basculer près de 1,74 million de Palestiniens supplémentaires dans la misère, selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Commission économique et sociale pour l'Asie occidentale (CESAO).
Cette évaluation prédit que Ghaza, sous blocus, sera rendue totalement dépendante de l'aide extérieure à une échelle jamais vue depuis 1948, car elle sera privée de ce que l'on pourrait appeler une "économie", avec très peu de moyens de production, de soutien autonome, d'emploi ou de capacité commerciale, soutient-on.
Les agressions barbares, ajoutées à celles menées par des colons sionistes extrémistes armés, seulement en sept mois, sous la protection des forces d'occupation, ont entrainé le déplacement et la dépossession de plus de la moitié de la population palestinienne, à la faveur des plans expansionnistes sionistes qui n'ont jamais cessé depuis près de 80 ans, notamment à Ghaza et en Cisjordanie occupée, contre des Palestiniens affaiblis par la famine et la détérioration de leur état de santé qui vivent chaque seconde, une nouvelle Nakba, mais qui, enfants, femmes, jeunes, hommes, demeurent par ailleurs, attachés au droit de retour à leurs terres et à l'indépendance.
L'Algérie appelle à lever l'injustice historique infligée au peuple palestinien
Dans une allocution prononcée en son nom par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, le 5 mai au 15e Sommet de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à Banjul (Gambie), le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a indiqué que ce qui se passe en Palestine occupée "ne marque pas seulement la disparition du droit international ou l'effondrement de l'ordre mondial basé sur des règles communes".
"C'est un coup porté à la légitimité même du droit international et des droits de l'homme en tant que concepts et doctrine. En effet, que reste-t-il des droits de l'homme quand nous voyons, en Palestine, un occupant renier toutes les valeurs humaines et déshumaniser et priver tout un peuple de son droit à l'existence", a-t-il souligné, appelant à "œuvrer de concert et étroitement au niveau international à soutenir la lutte du peuple palestinien pour la libération de sa terre occupée et l'accès à ses droits légitimes à l'établissement de son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale, tout en adoptant une approche plus ferme et plus énergique pour amener la communauté internationale à assumer sa pleine responsabilité dans la protection du peuple palestinien et la cessation des actes criminels, des meurtres systématiques et des atrocités barbares infligées aux civils palestiniens sans défense dans tous les territoires occupés".
Début mai, l'Algérie a affirmé, lors d'une réunion à l'Assemblée générale (AG) des Nations-Unies, consacrée à l'examen de l'utilisation du veto par les Etats-Unis d'Amérique au Conseil de sécurité contre le projet de résolution présenté par l'Algérie qui recommandait l'admission de la Palestine en qualité de membre à part entière de l'ONU, qu'il était "grand temps de lever l'injustice historique infligée au peuple palestinien".
Lors d'un événement tenu au siège des Nations unies, à New York en mai 2023, marquant la commémoration de "la Nakba", pour la première fois par l'ONU, en présence du président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, avait déclaré que les Palestiniens méritaient de vivre dans la justice et la dignité, et d'exercer leur droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
La "Nakba" désigne la "catastrophe" pour les Palestiniens, après la création de l'entité sioniste en 1948 sur les trois quarts de la Palestine poussant près de 800.000 Palestiniens, aujourd'hui plus de six millions avec leurs descendants, à se réfugier dans des pays voisins.
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