« Notre subvention est dérisoire par rapport aux besoins d’un tel club »
Ancien volleyeur, conseiller en sport et entraîneur diplômé, Houari Senhadji est le secrétaire général du club NRCO et occupe provisoirement le poste d’entraîneur des catégories minimes et cadets, tandis que les autres catégories sont sans coach. Il évoque la période où son équipe était parmi les quatre meilleures en Algérie, aux côtés du MC Alger, …
Ancien volleyeur, conseiller en sport et entraîneur diplômé, Houari Senhadji est le secrétaire général du club NRCO et occupe provisoirement le poste d’entraîneur des catégories minimes et cadets, tandis que les autres catégories sont sans coach. Il évoque la période où son équipe était parmi les quatre meilleures en Algérie, aux côtés du MC Alger, du WA Tlemcen et de l’équipe de Béjaïa : « Les moyens n’ont pas suivi et la situation laisse aujourd’hui à désirer. Notre subvention est dérisoire par rapport aux besoins d’un tel club. À cet égard, nous risquons tout simplement de disparaître. Tout le monde est conscient de cette situation, qui contribue à la chute du niveau, comme cela a été remarqué lors des Jeux méditerranéens.
Il existe 12 clubs de volley-ball affiliés à la Ligue d’Oran, mais aucun ne dispose de toutes les catégories à l’exception de notre club, qui active avec toutes les catégories, de l’école jusqu’en seniors, en dames et messieurs. À l’instar de notre club, d’autres résistent comme ceux d’El Hamri, d’Ain El Türck, d’Es-Senia et d’Arzew, alors que les seniors garçons de Hassi Bounif ont déclaré forfait général en raison du manque de moyens. Concernant les infrastructures, l’État a construit des salles pour élever le niveau, mais elles ne sont pas accessibles à tous les clubs en raison des prix pratiqués, qui ne permettent pas à la majorité des clubs d’y accéder.
De plus, ceux-ci sont tenus de jouer leurs matchs dans des salles homologuées, souvent encore plus coûteuses. Le club se rabat pour les entraînements de ses jeunes sur le terrain de basket-ball du stade St Eugène à Oran, géré par l’OCS, qui n’a que le nom. Par conséquent, le NRCO est toujours à la recherche de sa voie, rencontrant de nombreuses difficultés depuis plusieurs années. Le constat est clair : il y a un net recul par rapport aux années précédentes, traduit par un manque de moyens financiers. Les autorités locales, surtout celles en charge du sport, doivent se pencher sur cette situation et intervenir au plus vite. ».
B. Sadek
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