ONU: débat sur le rôle des femmes et des jeunes dans le maintien de la paix
NEW YORK - Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra un débat mardi sur le rôle des femmes et des jeunes, au titre du point de l'ordre du jour "Maintien de la paix et de la sécurité internationales". Cette réunion, qui constitue l'un des événements phares de la présidence mozambicaine du mois de mai, sera présidée par la ministre mozambicaine des Affaires étrangères et de la Coopération, Veronica Nataniel Macamo Dlhovo. Les intervenants prévus sont la sous-secrétaire générale aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, le sous-secrétaire général aux affaires de la jeunesse, Felipe Paullier, la directrice exécutive d'ONU Femmes, Sima Sami Bahous, et l'ambassadrice de la jeunesse de l'Union Africaine (UA) pour la paix en Afrique de l'Ouest, Simone Mbode Diouf. Le débat vise à "recentrer et identifier les synergies" entre les agendas du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité (WPS) et les jeunes, la paix et la sécurité (YPS), en se concentrant en particulier sur les jeunes femmes à un moment où l'espace civique dans les zones touchées par les conflits continue de se contracter. Il vise également à promouvoir une "approche nuancée et intersectionnelle de la paix et de la sécurité, qui reconnaît la diversité des expériences, des rôles et des besoins des jeunes, en particulier des jeunes femmes". Lors de la réunion, M. Paullier informera le Conseil de sécurité en sa qualité de Sous-Secrétaire général aux affaires de la jeunesse, après avoir assumé ce rôle en octobre 2023. Quant à eux, MM. DiCarlo et Paullier devraient présenter certaines des principales conclusions du troisième rapport biennal du Secrétaire général sur la YPS, publié le 1er mars et couvrant la période allant de janvier 2022 à décembre 2023. Le document décrit les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l'agenda YPS, notant que plusieurs Etats membres et organisations régionales ont élaboré de nouvelles stratégies et initiatives pour promouvoir l'inclusion et la participation des jeunes dans les questions de paix et de sécurité. Paullier pourrait décrire comment l'escalade des conflits dans le monde pose de sérieux défis à la vie des jeunes, tels que le rétrécissement de l'espace civique. Il peut également souligner les contributions positives des jeunes dans le domaine de la paix et de la sécurité, et appeler les Etats membres à promouvoir une dynamique soutenue pour faire avancer l'agenda de la YPS dans les forums multilatéraux. De son côté, M. DiCarlo pourrait se concentrer sur le pilier de la prévention et celui du désengagement et de la réintégration, ainsi que sur des questions telles que la participation aux processus de paix et aux élections. Lors du débat, Mme Bahous pourrait elle, mettre en avant des exemples montrant que les jeunes femmes et les adolescentes sont touchées de manière disproportionnée par les préjudices dont les femmes sont souvent victimes dans les situations de conflit, tels que la violence sexuelle, la traite des êtres humains et la perte d'éducation. Elle est également susceptible de citer des exemples positifs et des bonnes pratiques en termes d'inclusion des jeunes femmes dans les processus de consolidation de la paix et de prise de décision, et de se référer à des programmes soutenus par ONU Femmes et d'autres entités de l'ONU à cet égard.
NEW YORK - Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra un débat mardi sur le rôle des femmes et des jeunes, au titre du point de l'ordre du jour "Maintien de la paix et de la sécurité internationales".
Cette réunion, qui constitue l'un des événements phares de la présidence mozambicaine du mois de mai, sera présidée par la ministre mozambicaine des Affaires étrangères et de la Coopération, Veronica Nataniel Macamo Dlhovo.
Les intervenants prévus sont la sous-secrétaire générale aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, le sous-secrétaire général aux affaires de la jeunesse, Felipe Paullier, la directrice exécutive d'ONU Femmes, Sima Sami Bahous, et l'ambassadrice de la jeunesse de l'Union Africaine (UA) pour la paix en Afrique de l'Ouest, Simone Mbode Diouf.
Le débat vise à "recentrer et identifier les synergies" entre les agendas du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité (WPS) et les jeunes, la paix et la sécurité (YPS), en se concentrant en particulier sur les jeunes femmes à un moment où l'espace civique dans les zones touchées par les conflits continue de se contracter.
Il vise également à promouvoir une "approche nuancée et intersectionnelle de la paix et de la sécurité, qui reconnaît la diversité des expériences, des rôles et des besoins des jeunes, en particulier des jeunes femmes".
Lors de la réunion, M. Paullier informera le Conseil de sécurité en sa qualité de Sous-Secrétaire général aux affaires de la jeunesse, après avoir assumé ce rôle en octobre 2023.
Quant à eux, MM. DiCarlo et Paullier devraient présenter certaines des principales conclusions du troisième rapport biennal du Secrétaire général sur la YPS, publié le 1er mars et couvrant la période allant de janvier 2022 à décembre 2023.
Le document décrit les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l'agenda YPS, notant que plusieurs Etats membres et organisations régionales ont élaboré de nouvelles stratégies et initiatives pour promouvoir l'inclusion et la participation des jeunes dans les questions de paix et de sécurité.
Paullier pourrait décrire comment l'escalade des conflits dans le monde pose de sérieux défis à la vie des jeunes, tels que le rétrécissement de l'espace civique. Il peut également souligner les contributions positives des jeunes dans le domaine de la paix et de la sécurité, et appeler les Etats membres à promouvoir une dynamique soutenue pour faire avancer l'agenda de la YPS dans les forums multilatéraux.
De son côté, M. DiCarlo pourrait se concentrer sur le pilier de la prévention et celui du désengagement et de la réintégration, ainsi que sur des questions telles que la participation aux processus de paix et aux élections.
Lors du débat, Mme Bahous pourrait elle, mettre en avant des exemples montrant que les jeunes femmes et les adolescentes sont touchées de manière disproportionnée par les préjudices dont les femmes sont souvent victimes dans les situations de conflit, tels que la violence sexuelle, la traite des êtres humains et la perte d'éducation.
Elle est également susceptible de citer des exemples positifs et des bonnes pratiques en termes d'inclusion des jeunes femmes dans les processus de consolidation de la paix et de prise de décision, et de se référer à des programmes soutenus par ONU Femmes et d'autres entités de l'ONU à cet égard.
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