ONU: des membres de l'APN prennent part à une conférence-débat sur la cause sahraouie
NEW YORK (Nations unies) - Des membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont pris part à une conférence-débat à New York sur la cause sahraouie, organisé par l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental (AIJUWS), en marge de leur participation aux travaux de la Quatrième Commission des Nations unies, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation. Lors de cette conférence, à laquelle ont assisté les députés de l'APN MM. Miloud Tsouh, Mohamed Ouakli et Hichem Benhaddad, ainsi que des militants, des politiciens et des responsables issus du Sahara occidental, des Etats-Unis, de l'Espagne, du Portugal, de la Belgique, de la Colombie et d'autres pays, l'accent a été mis sur la situation des Sahraouis dans les territoires occupés en raison de la répression marocaine. Les participants ont également évoqué la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) invalidant les accords commerciaux entre le Maroc et l'Union européenne (UE) en faveur de la cause sahraouie, outre la nécessité d'accélérer la mise en œuvre des résolutions des Nations unies pour permettre au peuple sahraoui de recouvrer sa liberté. La conférence a été marquée par des communications présentées par le représentant du Front Polisario aux Nations unies et coordonnateur avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Sidi Mohamed Amar, de la présidente de l'AIJUWS, Ines Miranda Navarro, du président du groupe parlementaire d'amitié Colombie-Sahara occidental, Alejandro Toro, de l'ancienne ambassadrice portugaise Ana Maria Rosa Gomez et du professeur universitaire Smail Debch. Les intervenants ont mis l'accent sur la situation déplorable du peuple sahraoui dans les territoires sahraouis occupés, à cause de la répression marocaine qui s'intensifie de jour en jour. Ils ont également dénoncé le refus par le régime marocain de toutes les tentatives menées par des associations et organisations de défense des droits de l'homme pour se rendre dans les territoires occupés, et s'y enquérir de la situation des droits de l'Homme. Les conférenciers ont évoqué, dans ce contexte, les "dépassements du Maroc qui transgresse toutes les lois et résolutions onusiennes par des méthodes viles, en achetant des consciences et en invitant certains pays à ouvrir des représentations diplomatiques fictives sur les territoires occupés, tout en concluant des partenariats et des accords illégaux". Ils ont salué, à cet égard, la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) invalidant les accords commerciaux conclus entre le Maroc et l'Union européenne, y voyant une victoire pour la cause sahraouie. Dans leurs interventions, les participants ont souligné la nécessité de mobiliser le soutien de tous les pays du monde en faveur de la cause sahraouie et de se servir des tribunes locales, régionales et internationales pour faire connaître la souffrance de ce peuple, dénoncer les pratiques de l'occupation marocaine et appeler à l'accélération de la mise en œuvre des résolutions onusiennes afin de permettre au peuple sahraoui de recouvrer sa liberté et son indépendance. Les travaux de la quatrième commission des Nations Unies chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, se poursuivent au siège de l'ONU à New York jusqu'au 14 octobre courant.
NEW YORK (Nations unies) - Des membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont pris part à une conférence-débat à New York sur la cause sahraouie, organisé par l'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental (AIJUWS), en marge de leur participation aux travaux de la Quatrième Commission des Nations unies, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation.
Lors de cette conférence, à laquelle ont assisté les députés de l'APN MM. Miloud Tsouh, Mohamed Ouakli et Hichem Benhaddad, ainsi que des militants, des politiciens et des responsables issus du Sahara occidental, des Etats-Unis, de l'Espagne, du Portugal, de la Belgique, de la Colombie et d'autres pays, l'accent a été mis sur la situation des Sahraouis dans les territoires occupés en raison de la répression marocaine.
Les participants ont également évoqué la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) invalidant les accords commerciaux entre le Maroc et l'Union européenne (UE) en faveur de la cause sahraouie, outre la nécessité d'accélérer la mise en œuvre des résolutions des Nations unies pour permettre au peuple sahraoui de recouvrer sa liberté.
La conférence a été marquée par des communications présentées par le représentant du Front Polisario aux Nations unies et coordonnateur avec la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Sidi Mohamed Amar, de la présidente de l'AIJUWS, Ines Miranda Navarro, du président du groupe parlementaire d'amitié Colombie-Sahara occidental, Alejandro Toro, de l'ancienne ambassadrice portugaise Ana Maria Rosa Gomez et du professeur universitaire Smail Debch.
Les intervenants ont mis l'accent sur la situation déplorable du peuple sahraoui dans les territoires sahraouis occupés, à cause de la répression marocaine qui s'intensifie de jour en jour. Ils ont également dénoncé le refus par le régime marocain de toutes les tentatives menées par des associations et organisations de défense des droits de l'homme pour se rendre dans les territoires occupés, et s'y enquérir de la situation des droits de l'Homme.
Les conférenciers ont évoqué, dans ce contexte, les "dépassements du Maroc qui transgresse toutes les lois et résolutions onusiennes par des méthodes viles, en achetant des consciences et en invitant certains pays à ouvrir des représentations diplomatiques fictives sur les territoires occupés, tout en concluant des partenariats et des accords illégaux". Ils ont salué, à cet égard, la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) invalidant les accords commerciaux conclus entre le Maroc et l'Union européenne, y voyant une victoire pour la cause sahraouie.
Dans leurs interventions, les participants ont souligné la nécessité de mobiliser le soutien de tous les pays du monde en faveur de la cause sahraouie et de se servir des tribunes locales, régionales et internationales pour faire connaître la souffrance de ce peuple, dénoncer les pratiques de l'occupation marocaine et appeler à l'accélération de la mise en œuvre des résolutions onusiennes afin de permettre au peuple sahraoui de recouvrer sa liberté et son indépendance.
Les travaux de la quatrième commission des Nations Unies chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, se poursuivent au siège de l'ONU à New York jusqu'au 14 octobre courant.
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