Pillage des ressources du Sahara occidental: le verdict de la CJUE constitue une "grande victoire" pour les Sahraouis (présidence sahraouie)
BIR LAHLOU (Territoires sahraouis libérés)-Les arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), rendus vendredi concernant le pillage des ressources du Sahara occidental, constituent une "grande victoire" pour le peuple sahraoui et le confortent dans sa lutte pour la liberté et l’indépendance, a indiqué la présidence sahraouie. "Les arrêts de la Cour sont sans précédent dans l’histoire de la décolonisation. Ils constituent une grande victoire pour le peuple sahraoui et le confortent dans sa lutte pour la liberté et l’indépendance", a salué la présidence sahraouie dans un communiqué. "Marquant le triomphe de la légalité internationale sur le fait accompli, ces arrêts portent un coup fatal à l’occupant marocain puisqu'ils le privent de leviers économiques et politiques pour maintenir sa présence illégale dans le territoire et poursuivre sa politique illégale de colonisation du territoire, par la spoliation des ressources naturelles sahraouies", a souligné le texte. La CJUE a statué vendredi en faveur du Front Polisario en rejetant les recours introduits par le Conseil et la Commission européens, synonyme d'annulation des accords signés entre le Maroc et les Vingt-Sept et étendus illégalement au Sahara occidental occupé. "Les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 en matière de pêche et de produits agricoles, auxquels le peuple du Sahara occidental n'a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l'autodétermination et de l'effet relatif des traités", a indiqué la CJUE dans son arrêt. Dans ses arrêts de vendredi, la CJUE rappelle d’abord l’ensemble des acquis de 2016 et de 2018 comme une base intangible, à savoir que le Sahara occidental dispose d’un statut séparé et distinct par rapport au territoire marocain et que le peuple sahraoui constitue un sujet de droit international tiers aux relations UE-Maroc, dont le consentement est incontournable. La présidence sahraouie a affirmé qu'"en réponse aux agissements irresponsables de certains Etats européens, en particulier la France et l’Espagne qui, par des décisions unilatérales ont cru pouvoir altérer le statut international du territoire, les arrêts de la Cour rappellent avec force que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation et qu’il n’existe pas de solution en dehors du strict respect du droit à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple sahraoui". Par son représentant, à savoir le Front Polisario, "le peuple sahraoui dispose désormais d’une voie d’accès garantie au juge de l’Union européenne pour contester toute question touchant à l’intégrité territoriale du Sahara occidental et à l’exploitation des ressources naturelles. Cet apport décisif empêchera tout nouveau contournement des décisions de justice", conclut la présidence de la République sahraouie. Dans un autre arrêt, la CJUE s'est également prononcée sur l'identification et l'étiquetage des melons et des tomates du Sahara occidental. Elle y souligne, en substance, que cet étiquetage doit indiquer le seul Sahara occidental comme étant le pays d'origine de ces produits, à l'exclusion de toute référence au Maroc, afin d'éviter d'induire le consommateur en erreur quant à leur véritable origine.
BIR LAHLOU (Territoires sahraouis libérés)-Les arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), rendus vendredi concernant le pillage des ressources du Sahara occidental, constituent une "grande victoire" pour le peuple sahraoui et le confortent dans sa lutte pour la liberté et l’indépendance, a indiqué la présidence sahraouie.
"Les arrêts de la Cour sont sans précédent dans l’histoire de la décolonisation. Ils constituent une grande victoire pour le peuple sahraoui et le confortent dans sa lutte pour la liberté et l’indépendance", a salué la présidence sahraouie dans un communiqué.
"Marquant le triomphe de la légalité internationale sur le fait accompli, ces arrêts portent un coup fatal à l’occupant marocain puisqu'ils le privent de leviers économiques et politiques pour maintenir sa présence illégale dans le territoire et poursuivre sa politique illégale de colonisation du territoire, par la spoliation des ressources naturelles sahraouies", a souligné le texte.
La CJUE a statué vendredi en faveur du Front Polisario en rejetant les recours introduits par le Conseil et la Commission européens, synonyme d'annulation des accords signés entre le Maroc et les Vingt-Sept et étendus illégalement au Sahara occidental occupé.
"Les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 en matière de pêche et de produits agricoles, auxquels le peuple du Sahara occidental n'a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l'autodétermination et de l'effet relatif des traités", a indiqué la CJUE dans son arrêt.
Dans ses arrêts de vendredi, la CJUE rappelle d’abord l’ensemble des acquis de 2016 et de 2018 comme une base intangible, à savoir que le Sahara occidental dispose d’un statut séparé et distinct par rapport au territoire marocain et que le peuple sahraoui constitue un sujet de droit international tiers aux relations UE-Maroc, dont le consentement est incontournable.
La présidence sahraouie a affirmé qu'"en réponse aux agissements irresponsables de certains Etats européens, en particulier la France et l’Espagne qui, par des décisions unilatérales ont cru pouvoir altérer le statut international du territoire, les arrêts de la Cour rappellent avec force que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation et qu’il n’existe pas de solution en dehors du strict respect du droit à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple sahraoui".
Par son représentant, à savoir le Front Polisario, "le peuple sahraoui dispose désormais d’une voie d’accès garantie au juge de l’Union européenne pour contester toute question touchant à l’intégrité territoriale du Sahara occidental et à l’exploitation des ressources naturelles. Cet apport décisif empêchera tout nouveau contournement des décisions de justice", conclut la présidence de la République sahraouie.
Dans un autre arrêt, la CJUE s'est également prononcée sur l'identification et l'étiquetage des melons et des tomates du Sahara occidental.
Elle y souligne, en substance, que cet étiquetage doit indiquer le seul Sahara occidental comme étant le pays d'origine de ces produits, à l'exclusion de toute référence au Maroc, afin d'éviter d'induire le consommateur en erreur quant à leur véritable origine.
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