Projection d’un film français sur les Harkis d’un réalisateur marocain au Festival de Cannes

France: jeudi, au Festival de Cannes, dans le cadre de la compétition « Semaine des Réalisateurs » parallèle à la compétition officielle , a été projeté le film « Les Harkis » du réalisateur français Philippe Faucon, né à Oujda, à la frontière maroco-algérienne. Le réalisateur a déclaré qu’il ne voulait pas ouvrir une large plaie pendant une période […] L’article Projection d’un film français sur les Harkis d’un réalisateur marocain au Festival de Cannes est apparu en premier sur Algérie Focus.

Mai 27, 2024 - 17:45
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Projection d’un film français sur les Harkis d’un réalisateur marocain au Festival de Cannes
Film Les Harkis

France: jeudi, au Festival de Cannes, dans le cadre de la compétition « Semaine des Réalisateurs » parallèle à la compétition officielle , a été projeté le film « Les Harkis » du réalisateur français Philippe Faucon, né à Oujda, à la frontière maroco-algérienne.

Le réalisateur a déclaré qu’il ne voulait pas ouvrir une large plaie pendant une période sanglante, d’autant qu’il a essayé de présenter un point de vue sous une forme artistique, ce que certains peuvent recommander et d’autres s’opposer.

Le réalisateur français, Philippe Faucon, a choisi une fouille cinématographique dans un pan de l’histoire algéro-française, même si le sujet est toujours enflammé après des décennies.

Philip Faucon a fait voyager le public dans les jungles du film, pour raconter l’histoire de jeunes algériens dans un désert, aux parcours différents, qui ont rejoint les rangs de l’armée coloniale française pour combattre leurs frères qui luttaient contre le colonialisme pour l’indépendance.

L’acteur algérien Mohamed Amin Mowaffaq a joué le rôle de Saleh, dont les conditions de vie, selon le récit du film, l’ont poussé à prendre les armes aux côtés du colonisateur, et il ne l’a jamais regretté, mais la date proche de la fin du colonialisme à propos son quotidien, comme ses compatriotes recrutés dans les forces coloniales, vers des zones de dégoût sans fin d’eux-mêmes, en raison de leur souci de leur avenir en cas de sortie coloniale d’Algérie.

Au début des années soixante du siècle dernier, ces recrues se sont retrouvées en réel danger après que la France a entamé des négociations avec le Front de libération nationale, qui ont abouti à la signature d’un cessez-le-feu, ce qui signifiait que la date du départ du colonisateur français d’Algérie approchait, tandis que la menace les poursuivait de toutes parts, surtout Et que « tous les gens du rond-point savent qui sert l’armée française », comme le dit la femme de Saleh dans le film.

Pour mémoire, les deux chambres du Parlement français ont approuvé une loi demandant pardon aux Algériens « cinétiques » qui ont combattu aux côtés de l’armée française.

La loi a suscité la polémique dans la coupole du Parlement français dans ses deux chambres, jusqu’à ce que les députés et les sénateurs parviennent à un consensus dans le cadre d’une commission paritaire, qui aboutit à la ratification officielle de la loi.

La loi est liée aux excuses officielles de la France aux Harkis, qui considèrent qu’en signant les accords d’Evian en 1962, elle les a abandonnés.

A cet égard, Paris a ouvert la porte à El Harki pour obtenir une importante compensation financière.

Dans ce contexte, la ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens Combattants Geneviève Dariussac a précisé que cette loi proposée par le gouvernement français n’est rien d’autre qu’une reconnaissance par la nation française de l’existence d’une fracture profonde, d’une tragédie française et d’une page sombre dans le histoire de France.

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