Sénatoriales : Le jour de vérité

C’est ce dimanche qu’auront lieu les élections sénatoriales pour le renouvellement de la moitié des membres du Conseil de la nation. Ces élections se dérouleront au niveau des 58 wilayas du pays. Selon l’Autorité nationale indépendante des élections, 426 candidats, dont les dossiers ont été acceptés, sont concernés par cette bataille.

Parmi ces candidats, 249 sont parrainés par des partis politiques (une vingtaine) et 177 sont des indépendants. Le collège électoral concerne uniquement les élus des APC et APW. Le nombre des membres de l’électorat a atteint 27 241 électeurs, dont 2 350 membres des Assemblées populaires de wilaya (APW) et 24 891 membres des Assemblées populaires communales (APC).

Dans un dernier communiqué publié ce samedi, l’ANIE a tenu à rappeler une règle importante concernant le déroulement des élections sénatoriales. Ainsi, l’ANIE a rappelé aux élus concernés par cette élection que le vote est obligatoire sauf cas de force majeure, et ce conformément à l’article 21-01 du code des élections.

Depuis le début du processus, une lutte acharnée a opposé les formations politiques, bousculés par des candidats indépendants. Ces derniers n’ont pas hésité à nouer des alliances avec des élus, notamment des APC, faussant tous les calculs des responsables des formations politiques. Dans certaines régions de l’intérieur du pays, d’autres pesanteurs entrent en jeu dans les coulisses.

Cependant, la bataille la plus attendue concernera le duel entre le FLN et le RND, partis majoritaires, qui ont mis le paquet dans ce scrutin. Pour le FLN, on cherche à maintenir la suprématie, en gardant le même nombre de sièges, alors que le RND tentera de gagner quelques sièges en plus.

Pour les observateurs, ces sénatoriales n’ont pas été entachées d’irrégularités, consacrant davantage la pratique démocratique en Algérie et renforçant la crédibilité des institutions de l’Etat. A ce titre, « les concernés sont tenus de respecter l’éthique et la déontologie des pratiques politiques qui disposent que le candidat élu responsable ne doit pas utiliser ou exploiter son poste pour influer sur l’opinion ou le libre choix, quel qu’en soit le moyen », a souligné l’ANIE.

L’ANIE a, en outre, indiqué la nécessité pour l’ensemble des candidats d’adhérer à cette noble démarche, par souci de concrétiser la crédibilité, la régularité et la transparence de l’échéance.

Pour rappel, selon l’article 121 de la Constitution, « les membres du Conseil de la nation sont élus pour les deux tiers (2/3) au suffrage indirect et secret, à raison de deux sièges par wilaya.

Un tiers (1/3) des membres du Conseil de la nation est désigné par le président de la République parmi les personnalités et compétences nationales dans les domaines scientifique, professionnel, économique et social.

Est déclaré élu le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix, en fonction du nombre de sièges à pourvoir. En cas d’égalité des suffrages obtenus, est déclaré élu le candidat le plus âgé, selon les dispositifs de la loi.

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