Yakin et la Suisse mettent en garde l’Italie

A deux jours de son huitième de finale, le sélectionneur helvète a prévenu la Squadra Azzurra que son titre était en danger face à la Nati.

Si on se fie à la moitié de tableau où elle a atterri, l’Italie a tiré le gros lot en arrachant, elle ne sait encore comment, sa qualification au bout du temps additionnel face à la Croatie (1-1). En finissant deuxième du groupe B, elle a été envoyée à l’opposé de son bourreau espagnol, de l’Allemagne, du Portugal et de la France. Une aubaine comme le fait de se voir proposer la Suisse comme adversaire pour les huitièmes de finale.

La mise en garde helvète
On a connu sort plus malheureux mais l’adversaire helvète n’est pas à prendre à la légère. Bien qu’évoluant sous les radars, il a su accrocher la Mannschaft chez elle et a sorti la France au même stade de la compétition en 2021. Des performances qui dessinent une équipe pas si simple que cela à affronter. De là à en faire une menace sérieuse, c’est en tout cas ce qu’affirme son sélectionneur, Murat Yakin. « Nous ne voulons pas trop nous inquiéter de l’équipe de Spalletti, et je pense que le contraire est vrai : c’est l’Italie qui devrait s’inquiéter de notre façon de jouer, car les choses fonctionnent bien pour nous », a-t-il assuré au micro de Srf TV.

Entre confiance et impatience
Une confiance née des récents résultats de la Nati. « Nous ne pouvons pas dire que nous sommes favoris parce que nous affrontons l’Italie, mais le match contre l’Allemagne nous a donné beaucoup de confiance et nous ne pouvons pas nous cacher, nous sommes convaincus que nous pouvons jouer », a-t-il poursuivi pour la télévision suisse. Il faut dire que Granit Xhaka et ses partenaires sont invaincus depuis 7 matches (3 victoires et 4 nuls) et une défaite lors du dernier match des qualifications de l’Euro-2024 en Roumanie, le 21 novembre dernier (0-1).
Loin de se formaliser du pedigree italien, Yakin laisse même transpirer une certaine excitation et impatience à l’idée de se frotter au champion sortant. « Nous avons suivi de très près le match de l’Italie, analysé la tactique et la stratégie des Azzurri. Nous allons approfondir notre évaluation de l’adversaire dans les jours à venir et nous nous réjouissons sincèrement d’affronter l’Italie », a-t-il ajouté lors de l’entretien. Rendez-vous a été donné samedi à 18h, à Berlin, pour le premier des huitièmes de finale de la compétition.