«Yalla Nghani» à Carthage: Une soirée en hommage à l’héritage musical
La nouvelle génération peut ne pas connaître le riche héritage musical arabe. Des artistes tels qu’Oum Kalthoum, Wadi Safi, Abdelhalim Hafedh, Oleya, Fayrouz et Warda, ont laissé une empreinte indélébile, mêlant authenticité et musique orientale. Par Abla Selles La soirée «Yalla Nghani» au Festival International de Carthage, organisée à Tunis, a été l’occasion de célébrer […]
La nouvelle génération peut ne pas connaître le riche héritage musical arabe. Des artistes tels qu’Oum Kalthoum, Wadi Safi, Abdelhalim Hafedh, Oleya, Fayrouz et Warda, ont laissé une empreinte indélébile, mêlant authenticité et musique orientale.
Par Abla Selles
La soirée «Yalla Nghani» au Festival International de Carthage, organisée à Tunis, a été l’occasion de célébrer cet héritage. Pendant plus de deux heures, un public enthousiaste, majoritairement féminin mais aussi masculin, a repris en chœur les chansons interprétées par des artistes d’hier et d’aujourd’hui, dans une ambiance festive.
Ce festival emblématique a accueilli au fil des années de nombreux artistes de renom, certains nous ayant malheureusement quittés, comme James Brown, Ray Charles, Warda, Charles Aznavour ou encore Oleya.
Au-delà du succès populaire, la Fondation Arts & Culture by UIB a confirmé son rôle de mécène engagé en soutenant cet événement culturel majeur. Après le Festival international de Dougga et le Festival international de musique symphonique d’El Jem, la fondation poursuit son soutien à des initiatives qui valorisent l’image d’une Tunisie ouverte sur la culture et la diversité.
Ouassel Bahri, directeur de communication de l’Union internationale de banques Groupe Société Générale, souligne la fierté de cet engagement régional et éclectique, rendant hommage au travail admirable des associations bénévoles qui œuvrent pour la promotion culturelle locale. Il a salué également le soutien apporté à des artistes comme Radhi Sioud et Sihem Rekik, à l’origine du concept «Yalla Nghani», qui fédère de jeunes talents et met en valeur le patrimoine du mezwed tunisien.
En somme, la soirée «Yalla Nghani» a été un véritable festival de joie et de convivialité, où l’ambiance bon enfant était au rendez-vous. Car non seulement le public était uni par sa passion pour la musique, mais il a chanté des classiques intemporels, créant une atmosphère chaleureuse et festive.
Bref, c’était comme si on avait remonté le temps pour assister à un concert des années 60, mais en version 2.0. Les spectateurs en ont eu plein les yeux et les oreilles, et ils en redemandent. Les gens sont repartis avec le sourire aux lèvres et des étoiles plein les yeux. La musique a réussi à les transporter dans un autre monde, loin des soucis du quotidien.
A. S.
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