Algérie-France: "le contentieux a été créé de toutes pièces"
ALGER - Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que le contentieux entre l'Algérie et la France "a été créé de toutes pièces", qualifiant ce qui se passe autour de cette question de "brouhaha" et de "capharnaüm politique". "Il y a un brouhaha, un capharnaüm politique (en France) autour d'un contentieux créé de toutes pièces", a déclaré le président de la République lors de l'entrevue périodique avec les médias de la presse nationale, diffusée samedi soir sur les chaines de Télévisions et de Radios nationales. "On garde comme unique point de repère, le Président Macron. Nous travaillons ensemble. Il y a eu, c'est vrai, un moment d'incompréhension, mais il reste le Président de la république française, et personnellement, tous les problèmes doivent se régler soit avec lui ou avec la personne qu’il délègue, en l’occurrence son ministre des Affaires étrangères, à juste titre", a-t-il précisé. "En ce qui me concerne, le dossier contentieux créé de toutes pièces, il est entre de bonnes mains, entre des mains de quelqu'un de très compétent qui a toute ma confiance, en l'occurrence le ministre des Affaires étrangères, M. Ahmed Attaf", a ajouté le président de la République. Il a indiqué, en outre, que l'Algérie et la France "sont deux Etats indépendants: une puissance africaine et une puissance européenne et deux Présidents travaillant ensemble. Tout le reste ne nous concerne pas", a-t-il martelé. Au sujet des visites des officiels français dans les territoires sahraouis occupés, il a fait remarquer que ces visites "ne sont pas une provocation"'. "Le jour où je comprendrai, j’expliquerai. Nous ne sommes pas dupes. Nous savons que l’histoire de l’autonomie est française avant qu’elle ne soit défendue par nos voisins de l’Ouest. La France et le Maroc s’entendent bien et cela ne nous dérange pas. Cette manière ostentatoire pose un problème. Elle dérange l’ONU et la légalité internationale", a-t-il souligné. Par ailleurs, le président de la République a relevé que "la France officielle a reconnu l’assassinat de Ben M’hidi. L’histoire nous la connaissons. On ne refait pas l’histoire. Cela nous ramène à la question de la mémoire". "Quand on met la poussière sous le tapis, cela devient irrespirable (pour la France). Cela nous renvoie à la liberté d’expression", note le président de la République, citant Jean-Michel Apathie, les "Dreyfusards" et les OQTF (dont celui qui a dénoncé le génocide à Ghaza). "Pour eux (les Français), la liberté est je dis ce que je veux et tu te la fermes: On ne se la ferme pas", a-t-il martelé, ajoutant qu'il "faut savoir raison garder. Il y a des Français qui nous aiment et qui nous ont aidés". "Il y a des journalistes français honnêtes et courageux qui disent la vérité. On a beaucoup d’amis en France comme Audin, Maillot, Sartre, de Beauvoir, Simone Veil, Gisèle Halimi", a encore souligné le président de la République.


ALGER - Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que le contentieux entre l'Algérie et la France "a été créé de toutes pièces", qualifiant ce qui se passe autour de cette question de "brouhaha" et de "capharnaüm politique".
"Il y a un brouhaha, un capharnaüm politique (en France) autour d'un contentieux créé de toutes pièces", a déclaré le président de la République lors de l'entrevue périodique avec les médias de la presse nationale, diffusée samedi soir sur les chaines de Télévisions et de Radios nationales.
"On garde comme unique point de repère, le Président Macron. Nous travaillons ensemble. Il y a eu, c'est vrai, un moment d'incompréhension, mais il reste le Président de la république française, et personnellement, tous les problèmes doivent se régler soit avec lui ou avec la personne qu’il délègue, en l’occurrence son ministre des Affaires étrangères, à juste titre", a-t-il précisé.
"En ce qui me concerne, le dossier contentieux créé de toutes pièces, il est entre de bonnes mains, entre des mains de quelqu'un de très compétent qui a toute ma confiance, en l'occurrence le ministre des Affaires étrangères, M. Ahmed Attaf", a ajouté le président de la République.
Il a indiqué, en outre, que l'Algérie et la France "sont deux Etats indépendants: une puissance africaine et une puissance européenne et deux Présidents travaillant ensemble. Tout le reste ne nous concerne pas", a-t-il martelé.
Au sujet des visites des officiels français dans les territoires sahraouis occupés, il a fait remarquer que ces visites "ne sont pas une provocation"'.
"Le jour où je comprendrai, j’expliquerai. Nous ne sommes pas dupes. Nous savons que l’histoire de l’autonomie est française avant qu’elle ne soit défendue par nos voisins de l’Ouest. La France et le Maroc s’entendent bien et cela ne nous dérange pas. Cette manière ostentatoire pose un problème. Elle dérange l’ONU et la légalité internationale", a-t-il souligné.
Par ailleurs, le président de la République a relevé que "la France officielle a reconnu l’assassinat de Ben M’hidi. L’histoire nous la connaissons. On ne refait pas l’histoire. Cela nous ramène à la question de la mémoire".
"Quand on met la poussière sous le tapis, cela devient irrespirable (pour la France). Cela nous renvoie à la liberté d’expression", note le président de la République, citant Jean-Michel Apathie, les "Dreyfusards" et les OQTF (dont celui qui a dénoncé le génocide à Ghaza).
"Pour eux (les Français), la liberté est je dis ce que je veux et tu te la fermes: On ne se la ferme pas", a-t-il martelé, ajoutant qu'il "faut savoir raison garder. Il y a des Français qui nous aiment et qui nous ont aidés".
"Il y a des journalistes français honnêtes et courageux qui disent la vérité. On a beaucoup d’amis en France comme Audin, Maillot, Sartre, de Beauvoir, Simone Veil, Gisèle Halimi", a encore souligné le président de la République.