Ouverture de la 14e édition du Festival culturel national de la chanson chaâbie à Alger
ALGER - Le ministre de la Culture et des Arts, M. Zouhir Ballalou, a présidé, jeudi soir à Alger, l'ouverture officielle de la 14e édition du Festival culturel national de la chanson chaâbie (20-23 mars), organisée en hommage à la mémoire du maitre de la chanson chaâbie, El Hadj M'Hamed El Anka. Dans son allocution d'ouverture au Palais de la Culture Moufdi Zakaria, M. Ballalou a mis en avant "le rôle de ce festival dans la préservation de ce legs culturel", étant, dit-il, "l'un des événements artistiques phares que le ministère de la Culture et des Arts veille à parrainer, vu son rôle central dans la mise en valeur de l'un des éléments essentiels du patrimoine culturel immatériel algérien". "La chanson chaâbie a toujours été une expression sincère de l'existence du peuple, qui porte à travers ses mélodies et ses paroles l'écho de la vie, traduisant ainsi la sagesse, la résistance, les joies et les peines. Des poèmes de Sidi Lakhdar Benkhelouf qui perpétuent les hauts faits de la nation, aux œuvres de d'El Hadj M'Hamed El Anka ou encore Dahmane El Harrachi qui reflètent les problèmes et les rêves de la société, cet art a su conserver son authenticité se régénérant à travers les générations qui le portent, affirmant ainsi son statut de pilier fondamental de notre identité culturelle", a rappelé le ministre. Ce festival a pour vocation de "déceler les nouveaux talents qui porteront la flamme de ce genre musical, en exploitant sa capacité de s'adapter aux divers genres musicaux modernes, comme l'avaient fait les grands maîtres du Chaâbi, dont Mahboub Bati, Boujemaâ El Ankis et El Hachemi Guerouabi, qui ont apporté leur touche sans altérer son identité enracinée dans l'existence populaire", a-t-il poursuivi. Pour sa part, le Commissaire du festival, Abdelkader Bendamèche, a mis en relief le rôle de ce festival -destiné essentiellement aux jeunes- "en matière de formation artistique en vue de découvrir les talents nécessitant un encadrement". Dans ce cadre, il a rappelé "les ateliers de formation récemment organisés au profit des candidats de cette édition sous la supervision de professeurs spécialisés dans le domaine", la formation étant "un enjeu majeur pour la préservation et la protection de ce genre musical algérien authentique". En présence d'un public passionné de la chanson Chaâbie, cette soirée d'ouverture a été animée par un orchestre dirigé par El Hadi El Anka, qui a d'abord interprété la chanson de Hadj M'hamed El Anka "Al Hamdou Lillah ma bkach isti'mar fi bladna", suivi d'un passage du jeune artiste Lounissi Mohamed Yacine d'Aïn Defla, l'un des lauréats de la 13e édition du festival, qui a interprété une sélection des chansons les plus célèbres du style Chaâbi. Au total, 17 voix de différentes wilayas sont en lice pour cette 14e édition, dont la première journée a vu passer sur scène les candidats Kourak Mohamed Amine (Tiaret), Chaâbane Mustepha (Béjaïa), Benmessaï Sarah (Blida), Lamini Mohamed Merouane (Alger) et Belkessiah Mohamed Amine (Mostaganem), qui ont été distingués à cette occasion pour les encourager à poursuivre leur parcours créatif dans ce style musical (Chaâbi). Le jury de la 14e édition de ce Festival culturel, organisé sous le patronage du ministère de la Culture et des Arts, est composé de Zerrouk Mokdad (président), Sid Ali Driss (membre), Nacer Mokdad (membre), Mustapha Bouafia (membre) et Khaled Chehlal (membre). La cérémonie d'ouverture a également été marquée par la projection d'un film documentaire retraçant le parcours et la vie du doyen de la chanson Chaâbi, Hadj M'hamed El Anka (1907-1978), outre la présentation d'un enregistrement vidéo sur journées de formation dont ont bénéficié les candidats de cette édition. Créé en 2006, le Festival culturel national de la chanson Chaâbie vise à préserver ce genre de musique populaire en assurant la formation de jeunes talents.


ALGER - Le ministre de la Culture et des Arts, M. Zouhir Ballalou, a présidé, jeudi soir à Alger, l'ouverture officielle de la 14e édition du Festival culturel national de la chanson chaâbie (20-23 mars), organisée en hommage à la mémoire du maitre de la chanson chaâbie, El Hadj M'Hamed El Anka.
Dans son allocution d'ouverture au Palais de la Culture Moufdi Zakaria, M. Ballalou a mis en avant "le rôle de ce festival dans la préservation de ce legs culturel", étant, dit-il, "l'un des événements artistiques phares que le ministère de la Culture et des Arts veille à parrainer, vu son rôle central dans la mise en valeur de l'un des éléments essentiels du patrimoine culturel immatériel algérien".
"La chanson chaâbie a toujours été une expression sincère de l'existence du peuple, qui porte à travers ses mélodies et ses paroles l'écho de la vie, traduisant ainsi la sagesse, la résistance, les joies et les peines.
Des poèmes de Sidi Lakhdar Benkhelouf qui perpétuent les hauts faits de la nation, aux œuvres de d'El Hadj M'Hamed El Anka ou encore Dahmane El Harrachi qui reflètent les problèmes et les rêves de la société, cet art a su conserver son authenticité se régénérant à travers les générations qui le portent, affirmant ainsi son statut de pilier fondamental de notre identité culturelle", a rappelé le ministre.
Ce festival a pour vocation de "déceler les nouveaux talents qui porteront la flamme de ce genre musical, en exploitant sa capacité de s'adapter aux divers genres musicaux modernes, comme l'avaient fait les grands maîtres du Chaâbi, dont Mahboub Bati, Boujemaâ El Ankis et El Hachemi Guerouabi, qui ont apporté leur touche sans altérer son identité enracinée dans l'existence populaire", a-t-il poursuivi.
Pour sa part, le Commissaire du festival, Abdelkader Bendamèche, a mis en relief le rôle de ce festival -destiné essentiellement aux jeunes- "en matière de formation artistique en vue de découvrir les talents nécessitant un encadrement".
Dans ce cadre, il a rappelé "les ateliers de formation récemment organisés au profit des candidats de cette édition sous la supervision de professeurs spécialisés dans le domaine", la formation étant "un enjeu majeur pour la préservation et la protection de ce genre musical algérien authentique".
En présence d'un public passionné de la chanson Chaâbie, cette soirée d'ouverture a été animée par un orchestre dirigé par El Hadi El Anka, qui a d'abord interprété la chanson de Hadj M'hamed El Anka "Al Hamdou Lillah ma bkach isti'mar fi bladna", suivi d'un passage du jeune artiste Lounissi Mohamed Yacine d'Aïn Defla, l'un des lauréats de la 13e édition du festival, qui a interprété une sélection des chansons les plus célèbres du style Chaâbi.
Au total, 17 voix de différentes wilayas sont en lice pour cette 14e édition, dont la première journée a vu passer sur scène les candidats Kourak Mohamed Amine (Tiaret), Chaâbane Mustepha (Béjaïa), Benmessaï Sarah (Blida), Lamini Mohamed Merouane (Alger) et Belkessiah Mohamed Amine (Mostaganem), qui ont été distingués à cette occasion pour les encourager à poursuivre leur parcours créatif dans ce style musical (Chaâbi).
Le jury de la 14e édition de ce Festival culturel, organisé sous le patronage du ministère de la Culture et des Arts, est composé de Zerrouk Mokdad (président), Sid Ali Driss (membre), Nacer Mokdad (membre), Mustapha Bouafia (membre) et Khaled Chehlal (membre).
La cérémonie d'ouverture a également été marquée par la projection d'un film documentaire retraçant le parcours et la vie du doyen de la chanson Chaâbi, Hadj M'hamed El Anka (1907-1978), outre la présentation d'un enregistrement vidéo sur journées de formation dont ont bénéficié les candidats de cette édition.
Créé en 2006, le Festival culturel national de la chanson Chaâbie vise à préserver ce genre de musique populaire en assurant la formation de jeunes talents.