Ceux qui ont participé aux massacres contre les Palestiniens doivent être traduits en justice
NEW YORK (Nations unies) -Ceux qui ont participé aux massacres contre les Palestiniens à Ghaza et en Cisjordanie, doivent être traduits en justice, a déclaré mercredi le Représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, l'ambassadeur Amar Bendjama, lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à "la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne". "Ainsi que l'a déclaré le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ceux qui ont participé aux massacres et à l'extermination de Palestiniens doivent être traduits en justice", a affirmé M. Bendjama qui a assuré que les crimes sionistes contre les Palestiniens ne pouvaient en aucun cas rester impunis. Le diplomate a insisté, lors de son intervention au Conseil de sécurité, sur la nécessité d'une action de la communauté internationale pour mettre un terme aux crimes commis par l'entité sioniste à Ghaza mais également en Cisjordanie où des massacres sont commis depuis quelques jours. "Les souffrances des Palestiniens mettent aujourd'hui en évidence l'échec de la communauté internationale à appliquer ses propres résolutions contre une (entité sioniste) qui agit en toute impunité (...) Si nous sommes ici, c'est que la diplomatie a échoué", a-t-il dit. Bendjama a appelé à l'application des résolutions du Conseil de sécurité, dont la résolution 2735 relative à l'application d'un "cessez-le-feu immédiat". "Si un cessez-le-feu avait été imposé, plus de 3000 Palestiniens, dont la moitié sont des femmes et des enfants, auraient eu la vie sauve", a-t-il affirmé. "L'occupation (sioniste) continue d'infliger une punition collective à la population de Ghaza et de Cisjordanie. Cette barbarie a pour objectif d'effacer l'identité palestinienne et l'idée même d'un Etat palestinien", a-t-il indiqué. "Depuis octobre (2023), 680 Palestiniens, dont 150 enfants ont été tués par les forces (sionistes) en Cisjordanie (...) Nous avons tous condamné à plusieurs reprises ces crimes de guerre et ces crimes contre l'humanité. Aujourd'hui, il faut agir pour que le droit international soit appliqué. Le Conseil de sécurité doit agir pour faire en sorte que ses décisions soient respectées, (il) doit lancer un véritable processus de paix efficace", a-t-il soutenu. Par ailleurs, le représentant de l'Algérie a signalé que 8700 Palestiniens, essentiellement originaires de Ghaza, "ont disparu", selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). De même que 9400 Palestiniens, dont 200 enfants, sont détenus dans les prisons sionistes. Parmi eux, 3600 détenus administratifs emprisonnés depuis des mois sans aucune accusation. Ces prisonniers sont torturés et empêchés de bénéficier des visites du CICR, ce qui représente des "crimes contre l'humanité", a-t-il rappelé. "Depuis octobre, les autorités (sionistes) ont tué 24 détenus palestiniens", a-t-il également déploré. Bendjama a attiré l'attention sur les 552 dépouilles de Palestiniens détenues par les forces sionistes et dont la plus ancienne remonte à l'année 1968. Il a appelé, en outre, la communauté internationale à forcer l'entité sioniste à cesser ses crimes contre les Palestiniens, assurant que "le silence et l'inaction face à une telle politique et face à de telles atrocités ne feront que conduire la région vers une escalade". Lundi dernier, l'Algérie avait appelé à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, pour débattre des derniers développements en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza, à la lumière de l'escalade des raids des forces d'occupation sionistes en Cisjordanie, et la poursuite du génocide contre les populations de Ghaza. Une demande formulée en coordination avec la mission de l'Etat de Palestine auprès des Nation unies.
NEW YORK (Nations unies) -Ceux qui ont participé aux massacres contre les Palestiniens à Ghaza et en Cisjordanie, doivent être traduits en justice, a déclaré mercredi le Représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, l'ambassadeur Amar Bendjama, lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à "la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne".
"Ainsi que l'a déclaré le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ceux qui ont participé aux massacres et à l'extermination de Palestiniens doivent être traduits en justice", a affirmé M. Bendjama qui a assuré que les crimes sionistes contre les Palestiniens ne pouvaient en aucun cas rester impunis.
Le diplomate a insisté, lors de son intervention au Conseil de sécurité, sur la nécessité d'une action de la communauté internationale pour mettre un terme aux crimes commis par l'entité sioniste à Ghaza mais également en Cisjordanie où des massacres sont commis depuis quelques jours.
"Les souffrances des Palestiniens mettent aujourd'hui en évidence l'échec de la communauté internationale à appliquer ses propres résolutions contre une (entité sioniste) qui agit en toute impunité (...) Si nous sommes ici, c'est que la diplomatie a échoué", a-t-il dit.
Bendjama a appelé à l'application des résolutions du Conseil de sécurité, dont la résolution 2735 relative à l'application d'un "cessez-le-feu immédiat". "Si un cessez-le-feu avait été imposé, plus de 3000 Palestiniens, dont la moitié sont des femmes et des enfants, auraient eu la vie sauve", a-t-il affirmé.
"L'occupation (sioniste) continue d'infliger une punition collective à la population de Ghaza et de Cisjordanie. Cette barbarie a pour objectif d'effacer l'identité palestinienne et l'idée même d'un Etat palestinien", a-t-il indiqué.
"Depuis octobre (2023), 680 Palestiniens, dont 150 enfants ont été tués par les forces (sionistes) en Cisjordanie (...) Nous avons tous condamné à plusieurs reprises ces crimes de guerre et ces crimes contre l'humanité. Aujourd'hui, il faut agir pour que le droit international soit appliqué. Le Conseil de sécurité doit agir pour faire en sorte que ses décisions soient respectées, (il) doit lancer un véritable processus de paix efficace", a-t-il soutenu.
Par ailleurs, le représentant de l'Algérie a signalé que 8700 Palestiniens, essentiellement originaires de Ghaza, "ont disparu", selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). De même que 9400 Palestiniens, dont 200 enfants, sont détenus dans les prisons sionistes. Parmi eux, 3600 détenus administratifs emprisonnés depuis des mois sans aucune accusation. Ces prisonniers sont torturés et empêchés de bénéficier des visites du CICR, ce qui représente des "crimes contre l'humanité", a-t-il rappelé.
"Depuis octobre, les autorités (sionistes) ont tué 24 détenus palestiniens", a-t-il également déploré.
Bendjama a attiré l'attention sur les 552 dépouilles de Palestiniens détenues par les forces sionistes et dont la plus ancienne remonte à l'année 1968.
Il a appelé, en outre, la communauté internationale à forcer l'entité sioniste à cesser ses crimes contre les Palestiniens, assurant que "le silence et l'inaction face à une telle politique et face à de telles atrocités ne feront que conduire la région vers une escalade".
Lundi dernier, l'Algérie avait appelé à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, pour débattre des derniers développements en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza, à la lumière de l'escalade des raids des forces d'occupation sionistes en Cisjordanie, et la poursuite du génocide contre les populations de Ghaza. Une demande formulée en coordination avec la mission de l'Etat de Palestine auprès des Nation unies.
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