Des associations espagnoles dénoncent la réaffirmation par Madrid de son soutien au plan expansionniste du Maroc au Sahara occidental
MADRID - Des associations espagnoles ont fait part de leur ferme rejet des récentes déclarations du ministre espagnol des Affaires étrangères dans lesquelles il a réaffirmé le soutien de Madrid au plan expansionniste du Maroc au Sahara occidental, affirmant que cette position est "illégale" et "contraire au droit international". Dans un communiqué conjoint, les associations "Alouda Cantabrie", l'Observatoire des droits de l'homme pour le Sahara occidental de la région autonome de Cantabrie et "Cantabrie pour le Sahara occidental" ont affirmé que "la position du gouvernement espagnol est illégale et éthiquement répréhensible, car elle viole le droit international et transgresse les résolutions onusiennes qui reconnaissent le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui". Les organisations rappellent, dans ce sens, que le soutien du gouvernement espagnol au sinistre "plan d'autonomie" marocain "ne respecte pas le droit à l'autodétermination et à l'indépendance du peuple sahraoui qui devrait être l'objectif ultime de tout processus concernant ce peuple, et qui est aussi le sort général des pays qui ont été colonisés", regrettant que cette position éloigne de nouveau Madrid des principes moraux et réponde à des intérêts qui ignorent la volonté de la majorité des citoyens espagnols. "Nous nous demandons, une fois de plus, quels sont les intérêts qui poussent le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE, au pouvoir) à se plier aux propositions alaouites ?", s'indignent-elles, appelant les militants de ce parti, en majorité des amis du peuple sahraoui, à dénoncer la position du gouvernement. "Les militants du PSOE, qui accueillent dans leurs maisons les militants sahraouis et les reçoivent au Parlement, doivent faire entendre leur voix jusqu'aux plus hauts niveaux du parti", ont-elles insisté. Dans le même contexte, les trois associations ont appelé également les partis qui composent ou soutiennent l'actuelle alliance gouvernementale à sortir de leur silence et à faire pression sur le PSOE pour qu'il corrige la situation. "S'ils ne le font pas, ils deviendront complices", avertissent-elles. Rappelant que le peuple sahraoui résiste depuis un demi-siècle après son expulsion de ses terres occupées illégalement par le Maroc, les associations espagnoles ont affirmé qu'elles ne resteront pas indifférentes et sans réactions face au gouvernement espagnol qui "soutient une occupation militaire illégale". A cet égard, elles ont réaffirmé leur soutien au Front Polisario en tant que représentant légitime du peuple sahraoui, tel que le reconnaissent les Nations unies et les juridictions européennes, mettant en garde contre le pillage par le Maroc des ressources naturelles sahraouies.
MADRID - Des associations espagnoles ont fait part de leur ferme rejet des récentes déclarations du ministre espagnol des Affaires étrangères dans lesquelles il a réaffirmé le soutien de Madrid au plan expansionniste du Maroc au Sahara occidental, affirmant que cette position est "illégale" et "contraire au droit international".
Dans un communiqué conjoint, les associations "Alouda Cantabrie", l'Observatoire des droits de l'homme pour le Sahara occidental de la région autonome de Cantabrie et "Cantabrie pour le Sahara occidental" ont affirmé que "la position du gouvernement espagnol est illégale et éthiquement répréhensible, car elle viole le droit international et transgresse les résolutions onusiennes qui reconnaissent le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui".
Les organisations rappellent, dans ce sens, que le soutien du gouvernement espagnol au sinistre "plan d'autonomie" marocain "ne respecte pas le droit à l'autodétermination et à l'indépendance du peuple sahraoui qui devrait être l'objectif ultime de tout processus concernant ce peuple, et qui est aussi le sort général des pays qui ont été colonisés", regrettant que cette position éloigne de nouveau Madrid des principes moraux et réponde à des intérêts qui ignorent la volonté de la majorité des citoyens espagnols.
"Nous nous demandons, une fois de plus, quels sont les intérêts qui poussent le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE, au pouvoir) à se plier aux propositions alaouites ?", s'indignent-elles, appelant les militants de ce parti, en majorité des amis du peuple sahraoui, à dénoncer la position du gouvernement.
"Les militants du PSOE, qui accueillent dans leurs maisons les militants sahraouis et les reçoivent au Parlement, doivent faire entendre leur voix jusqu'aux plus hauts niveaux du parti", ont-elles insisté.
Dans le même contexte, les trois associations ont appelé également les partis qui composent ou soutiennent l'actuelle alliance gouvernementale à sortir de leur silence et à faire pression sur le PSOE pour qu'il corrige la situation. "S'ils ne le font pas, ils deviendront complices", avertissent-elles.
Rappelant que le peuple sahraoui résiste depuis un demi-siècle après son expulsion de ses terres occupées illégalement par le Maroc, les associations espagnoles ont affirmé qu'elles ne resteront pas indifférentes et sans réactions face au gouvernement espagnol qui "soutient une occupation militaire illégale".
A cet égard, elles ont réaffirmé leur soutien au Front Polisario en tant que représentant légitime du peuple sahraoui, tel que le reconnaissent les Nations unies et les juridictions européennes, mettant en garde contre le pillage par le Maroc des ressources naturelles sahraouies.