Deuxième jour de campagne du MSP: Hassani Cherif met en garde contre le boycott de la présidentielle

Hassani Cherif Abdelaali, candidat au Palais d’El Mouradia et leader du MSP, a tenu un meeting populaire à Tébessa, au deuxième jour de sa campagne électorale, durant lequel il a longuement mis en garde contre le phénomène du boycott. Hassani Cherif Abdelaali, président du Mouvement de la société pour la paix, a entamé hier le deuxième jour de sa campagne présidentielle du 7 septembre prochain. Sur son agenda, deux meetings populaires, le premier dans la matinée à Tébessa et le second en fin de journée à Annaba, ont été inscrits pour promouvoir son programme électoral intitulé «Forsa» (Opportunité). Ainsi, au deuxième jour de sa campagne électorale, lors d’un rassemblement populaire tenu au centre culturel de la ville de Tébessa, le candidat à la présidentielle et leader du MSP, a affirmé qu’«au-delà de l’appui des militants et sympatisants de sa formation politique et de ceux d’Ennahdha, je suis le candidat de l’ensemble du peuple algérien. Je suis le candidat de tous les Algériens et Algériennes». Dans ce sens, relevant que sa candidature tout comme sa campagne électorale sont «soutenues par les humbles moyens du peuple et des militants, ne bénéficiant d’aucun moyen de l’Etat», il a affirmé porter «un projet politique salutaire et salvateur pour le pays, dénommé Forsa» pour lequel il se dit «convaincu de l’adhésion du peuple». Et pour cause, a-t-il affirmé, «notre programme est une opportunité pour l’Algérie et les Algériens». Evoquant les échos de ses sorties de proximité effectuées avant-hier au premier jour de cette campagne électorale, il a indiqué avoir recensé deux messages principaux, celui de la prise de conscience du peuple quant à l’importance d’élire un président de la République sur la base d’une légitimité populaire totale. Aussi, mettant en garde contre le boycott, il a rappelé qu’«avant 2019, certaines parties appelaient au boycott des élections présidentielles dans le but d’instaurer le complexe de l’illégitimité populaire au sein des institutions de l’Etat».

Lynda Naili