Développement de l’énergie de fusion nucléaire : L’Algérie prête à accueillir un projet pilote

’intérêt de l’Algérie pour un projet pilote de développement de l’énergie de fusion a été exprimé par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, lors de la réunion ministérielle du Groupe mondial pour l’énergie de fusion (WFEG) relevant de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui se tient en Italie. Dans ce cadre, il a appelé au renforcement de la coopération internationale pour relever les défis techniques posés par la technologie de fusion nucléaire.

Intervenant hier lors de cette réunion, tenue au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale à Rome et qui a réuni des dirigeants internationaux, des experts et des décideurs, marquant une étape importante dans les efforts mondiaux visant à développer l’énergie de fusion comme solution durable et innovante pour relever les défis énergétiques et climatiques, le ministre de l’Energie a souligné « les avancées scientifiques récentes qui ont fait de la recherche sur la fusion nucléaire un sujet d’intérêt mondial croissant », a indiqué le ministère dans un communiqué.

Il a précisé que « l’énergie de fusion, grâce à ses nombreux avantages, offre des solutions énergétiques fiables, sûres et à faibles émissions de carbone, surpassant les sources de combustibles fossiles traditionnelles ». La fusion nucléaire, en tant que source quasi inépuisable, pourrait jouer un rôle déterminant dans la diversification des sources d’énergie et la réduction des impacts environnementaux, a indiqué M. Arkab, mettant en avant l’engagement de l’Algérie dans le développement de la technologie de fusion nucléaire. Soulignant l’engagement de l’Algérie pour une transition énergétique durable, il a exprimé l’intérêt du pays à « accueillir un projet pilote en énergie de fusion ».

Cet intérêt reflète, a-t-il dit, la volonté de l’Algérie de devenir un acteur essentiel dans le développement de cette technologie avancée, ainsi que la mise en œuvre des partenariats à même de renforcer ses capacités nationales, notamment par le développement des ressources humaines algériennes dans ce domaine. Il a, en outre, exposé la vision de l’Algérie qui considère l’énergie de fusion comme « une source d’énergie bas carbone », offrant ainsi un potentiel immense pour fournir des solutions énergétiques modernes et durables.

Le ministre a également souligné la nécessité de renforcer la coopération internationale et les partenariats pour relever les défis techniques posés par la technologie de fusion nucléaire.

La stratégie de l’Algérie dans la diversification des sources d’énergie a également été évoquée par le ministre, qui a signalé le développement des sources d’énergie nouvelle et propre, à l’instar des énergies renouvelables et de l’hydrogène, que l’Algérie envisage d’élargir dans les années à venir.

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