Festival international d’Oran du film arabe: le film "Youm" du réalisateur Bahreini Ahmed Akbar ouvre le concours des courts métrage
ORAN - Le film "Youm" du réalisateur Bahreini Ahmed Akbar a ouvert, samedi soir, le concours des courts métrages, dans le cadre du Festival international d'Oran du film arabe FIOFA, qui réunit 14 œuvres de cette catégorie pour le prix du "Wihr d’or". Ce film en noir et blanc traite, en 6 minutes, de la solitude d’un homme âgé de 70 ans et de l'étroitesse de sa réalité, restant piégé dans son passé, pendant que le monde qui l'entoure change, mais les séquences restantes de son passé disparaissent les unes après les autres, le brisant davantage avec la disparition de chaque pièce. Le réalisateur Ahmed Akbar, lauréat de plusieurs prix locaux et internationaux, a déclaré lors du débat qui a suivi la projection du film qu'il souhaitait mettre en lumière la difficulté de la vie des personnes âgées vivant seules, même dans les choses les plus simples, notamment avec le départ des amis et des connaissances les unes après les autres. Ahmed Akbar a à son actif trois autres courts métrages, qui sont "calendrier" (2018), "vitrine" (2019) et "paix" (2021). La même soirée a vu la projection du film algérien "Kora" (ballon) du réalisateur Malek Saifi, qui montre, à travers son film en langue tamazight, une journée ordinaire dans un village de la région de Kabylie, au cours de laquelle le Tadjmaat (réunion qui décide des affaires du village) a eu lieu, tandis qu'un ballon avec lequel jouent deux enfants "s'invite" à la séance. Avant le film " Kora", Malek Saifi a réalisé un autre court métrage intitulé "Ginger" (Maquillage) en 2011, et écrit actuellement un long métrage intitulé "Une histoire algérienne". Le troisième film présenté en compétition dans la même catégorie, "Lini Africa" du Tunisien Marwan Labib, dont les événements se déroulent à Tripoli en 2013, raconte, en 30 minutes, l'histoire d'un prêtre qui engage un passeur local pour rechercher un groupe de migrants africains bloqués en plein désert libyen. La projection de ce film au Festival est la première au niveau arabe, a souligné son réalisateur, affirmant que le film met en exergue des histoires d'immigrés africains dans le désert libyen avec des scènes d'espoir et de survie, exprimant différents aspects de la psychologie humaine face aux défis. Le film "Transit" de l'Irakien Baker Rabiai a également été projeté, mettant en lumière Yaqoub, qui travaille au service des statistiques d'un hôpital, chargé de répondre aux appels des familles des victimes qui se renseignent sur les personnes disparues pendant la guerre. Ces appels lui causent des états de colère, de tristesse, d'anxiété et de sympathie pour les familles des victimes. Quant au dernier film projeté lors de cette séance, "Votre Père... Probablement", des frères Sidi Mohamed et Tayeb Alaoui, des étudiants mauritaniens racontent l'histoire d'une jeune fille impliquée dans un accident et comment ses parents, en particulier son père, ont géré cette situation d'une manière plus flexible que ce à quoi elle s'attendait.
ORAN - Le film "Youm" du réalisateur Bahreini Ahmed Akbar a ouvert, samedi soir, le concours des courts métrages, dans le cadre du Festival international d'Oran du film arabe FIOFA, qui réunit 14 œuvres de cette catégorie pour le prix du "Wihr d’or".
Ce film en noir et blanc traite, en 6 minutes, de la solitude d’un homme âgé de 70 ans et de l'étroitesse de sa réalité, restant piégé dans son passé, pendant que le monde qui l'entoure change, mais les séquences restantes de son passé disparaissent les unes après les autres, le brisant davantage avec la disparition de chaque pièce.
Le réalisateur Ahmed Akbar, lauréat de plusieurs prix locaux et internationaux, a déclaré lors du débat qui a suivi la projection du film qu'il souhaitait mettre en lumière la difficulté de la vie des personnes âgées vivant seules, même dans les choses les plus simples, notamment avec le départ des amis et des connaissances les unes après les autres.
Ahmed Akbar a à son actif trois autres courts métrages, qui sont "calendrier" (2018), "vitrine" (2019) et "paix" (2021).
La même soirée a vu la projection du film algérien "Kora" (ballon) du réalisateur Malek Saifi, qui montre, à travers son film en langue tamazight, une journée ordinaire dans un village de la région de Kabylie, au cours de laquelle le Tadjmaat (réunion qui décide des affaires du village) a eu lieu, tandis qu'un ballon avec lequel jouent deux enfants "s'invite" à la séance.
Avant le film " Kora", Malek Saifi a réalisé un autre court métrage intitulé "Ginger" (Maquillage) en 2011, et écrit actuellement un long métrage intitulé "Une histoire algérienne".
Le troisième film présenté en compétition dans la même catégorie, "Lini Africa" du Tunisien Marwan Labib, dont les événements se déroulent à Tripoli en 2013, raconte, en 30 minutes, l'histoire d'un prêtre qui engage un passeur local pour rechercher un groupe de migrants africains bloqués en plein désert libyen.
La projection de ce film au Festival est la première au niveau arabe, a souligné son réalisateur, affirmant que le film met en exergue des histoires d'immigrés africains dans le désert libyen avec des scènes d'espoir et de survie, exprimant différents aspects de la psychologie humaine face aux défis.
Le film "Transit" de l'Irakien Baker Rabiai a également été projeté, mettant en lumière Yaqoub, qui travaille au service des statistiques d'un hôpital, chargé de répondre aux appels des familles des victimes qui se renseignent sur les personnes disparues pendant la guerre. Ces appels lui causent des états de colère, de tristesse, d'anxiété et de sympathie pour les familles des victimes.
Quant au dernier film projeté lors de cette séance, "Votre Père... Probablement", des frères Sidi Mohamed et Tayeb Alaoui, des étudiants mauritaniens racontent l'histoire d'une jeune fille impliquée dans un accident et comment ses parents, en particulier son père, ont géré cette situation d'une manière plus flexible que ce à quoi elle s'attendait.
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