France: appel à manifester contre la dissolution du Collectif Palestine Vaincra
TOULOUSE - Des organisations politiques, syndicales et associatives appellent à manifester samedi prochain à Toulouse pour dénoncer la dissolution du Collectif Palestine Vaincra et faire front face à la criminalisation, en France, de la solidarité avec le peuple palestinien. "Soyons nombreuses et nombreux ce samedi 1er février dès 11H au départ du métro Jean Jaurès à Toulouse pour dire haut et fort que soutenir la Palestine n'est pas un crime", est-il écrit dans l'appel signé par 60 organisations toulousaines. Les organisations expliquent, dans leur appel, que la manifestation sera l'occasion d' "exprimer (leur) refus de la dissolution du Collectif Palestine Vaincra", "dénoncer la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine" et "soutenir le peuple palestinien". "Après plus de 15 mois d'une terrible opération génocidaire menée à Ghaza par le gouvernement (sioniste) d'extrême droite, un fragile cessez-le-feu est enfin entré en vigueur le 19 janvier dernier. L'enclave palestinienne est aujourd'hui un champ de ruine et un terrible bilan humain est à déplorer, avec au moins 47.000 morts palestiniens et des centaines de milliers de blessés", rappellent ces organisations, soulignant qu'aujourd'hui, "la solidarité avec le peuple palestinien est plus que jamais nécessaire". En février 2022, l'ex ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé sur les réseaux sociaux son intention de dissoudre le Collectif Palestine Vaincra à la demande du président français, Emmanuel Macron, pour "appel à la haine, à la violence et à la discrimination". Le 9 mars, le décret de dissolution est adopté en Conseil des ministres et publié le lendemain au Journal Officiel. Le Collectif Palestine Vaincra dépose alors un recours devant le Conseil d'Etat. Saisi en urgence, le juge des référés décide de suspendre le décret le 29 avril 2022, considérant que les prises de positions du Collectif "ne constituaient pas un appel à la discrimination, à la haine ou à la violence ou des agissements en vue de provoquer des actes de terrorisme". Après plus de 2 ans et demi d'attente, une audience sur le décret de dissolution du Collectif Palestine Vaincra s'est tenue lundi au Conseil d'Etat. "La décision sera rendue dans un délai de 2 à 3 semaines", a indiqué le Collectif, exprimant son souhait que les juges du Conseil d'Etat "confirment les arguments de fond et sans ambiguïtés qui les ont amenés à suspendre la dissolution". Le Collectif Palestine Vaincra a appelé, il y a quelques jours, à "faire front" contre cette décision "purement politique", dénonçant la "criminalisation croissante" en France du mouvement de solidarité avec la Palestine et la "radicalisation autoritaire" du gouvernement français.
TOULOUSE - Des organisations politiques, syndicales et associatives appellent à manifester samedi prochain à Toulouse pour dénoncer la dissolution du Collectif Palestine Vaincra et faire front face à la criminalisation, en France, de la solidarité avec le peuple palestinien.
"Soyons nombreuses et nombreux ce samedi 1er février dès 11H au départ du métro Jean Jaurès à Toulouse pour dire haut et fort que soutenir la Palestine n'est pas un crime", est-il écrit dans l'appel signé par 60 organisations toulousaines.
Les organisations expliquent, dans leur appel, que la manifestation sera l'occasion d' "exprimer (leur) refus de la dissolution du Collectif Palestine Vaincra", "dénoncer la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine" et "soutenir le peuple palestinien".
"Après plus de 15 mois d'une terrible opération génocidaire menée à Ghaza par le gouvernement (sioniste) d'extrême droite, un fragile cessez-le-feu est enfin entré en vigueur le 19 janvier dernier. L'enclave palestinienne est aujourd'hui un champ de ruine et un terrible bilan humain est à déplorer, avec au moins 47.000 morts palestiniens et des centaines de milliers de blessés", rappellent ces organisations, soulignant qu'aujourd'hui, "la solidarité avec le peuple palestinien est plus que jamais nécessaire".
En février 2022, l'ex ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé sur les réseaux sociaux son intention de dissoudre le Collectif Palestine Vaincra à la demande du président français, Emmanuel Macron, pour "appel à la haine, à la violence et à la discrimination".
Le 9 mars, le décret de dissolution est adopté en Conseil des ministres et publié le lendemain au Journal Officiel.
Le Collectif Palestine Vaincra dépose alors un recours devant le Conseil d'Etat. Saisi en urgence, le juge des référés décide de suspendre le décret le 29 avril 2022, considérant que les prises de positions du Collectif "ne constituaient pas un appel à la discrimination, à la haine ou à la violence ou des agissements en vue de provoquer des actes de terrorisme".
Après plus de 2 ans et demi d'attente, une audience sur le décret de dissolution du Collectif Palestine Vaincra s'est tenue lundi au Conseil d'Etat.
"La décision sera rendue dans un délai de 2 à 3 semaines", a indiqué le Collectif, exprimant son souhait que les juges du Conseil d'Etat "confirment les arguments de fond et sans ambiguïtés qui les ont amenés à suspendre la dissolution".
Le Collectif Palestine Vaincra a appelé, il y a quelques jours, à "faire front" contre cette décision "purement politique", dénonçant la "criminalisation croissante" en France du mouvement de solidarité avec la Palestine et la "radicalisation autoritaire" du gouvernement français.