Une vie d’engagement et d’humanité à Guelma : La corporation de la presse pleure Nedjma Haddad

La nouvelle est tombée comme un couperet hier matin, mercredi 22 janvier, provoquant émotion et consternation parmi la population de Guelma. C’est avec stupeur et douleur que l’on a appris le décès de Nedjma Haddad, qui a été inhumée avant-hier en fin de journée au cimetière d’Oued-Maïz, au chef-lieu de wilaya. Nedjma, née le 2 octobre 1960 à Guelma, a suivi ses études secondaires au lycée Mahmoud Benmahmoud, dans la même ville, avant de réussir un concours qui lui a ouvert les portes de la trésorerie de la wilaya. Pendant une trentaine d’années, elle s’y est consacrée avec rigueur et dévouement. Promue au grade d’inspectrice du trésor public, elle s’est distinguée par sa gentillesse, sa discrétion, son engagement et sa totale disponibilité envers les usagers, qui la respectaient profondément et lui témoignaient une grande reconnaissance. En 2000, Nedjma a commencé à collaborer en tant que correspondante de presse avec le quotidien régional L’Est Républicain, qui luttait contre vents et marées pour fidéliser son lectorat. Elle apportait sa plume à une équipe de journalistes et de correspondants unis par un climat fraternel et qui donnaient le meilleur d’eux-mêmes pour l’accompagner dans sa mission. Elle n’hésitait pas à contacter la rédaction pour produire des articles dignes d’intérêt. Nedjma possédait des qualités humaines exceptionnelles. Elle n’hésitait pas à aider matériellement et moralement les familles démunies, prodiguant conseils et réconfort. Elle était appréciée par toute la corporation, ainsi que la cellule de communication de la wilaya de Guelma. Très timide, elle devenait souvent la cible bienveillante des taquineries de ses collègues, qui avaient fait d’elle la « chouchoute » de la corporation. Elle inspirait le respect et savait réconforter ceux qui traversaient des moments difficiles, voyant dans cette communauté journalistique une véritable famille au sens large. Profondément attachée à sa mère, qu’elle appelait affectueusement « Lalla Mériem », elle a décidé, il y a quelques années, de mettre un terme à sa collaboration avec L’Est Républicain pour des raisons de santé. Ce choix n’a en rien altéré l’affection et l’admiration que ses anciens collègues lui portaient. Aujourd’hui, nous pleurons la perte d’une collègue, d’une amie, d’une sœur. Nedjma Haddad nous laisse orphelins de sa présence lumineuse. Nous adressons nos sincères condoléances à sa mère et à ses proches. Repose en paix, chère amie.

Hamid Baali

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