Les employés de l'UNRWA quittent leurs bureaux à El-Qods occupée en vertu d'une loi sioniste
ELQODS occupée - Les employés de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) vidaient jeudi leurs bureaux dans la ville sainte d'El-Qods occupée, peu avant l'entrée en vigueur d'une loi sioniste interdisant les activités de l'agence onusienne en Palestine. Selon plusieurs médias, il règne un air de dépit au siège historique de l’UNRWA à Sheikh Jarrah, dans la partie Est et occupée d'El-Qods. Les employés de l’agence de l’ONU doivent avoir quitté les lieux ce jeudi 30 janvier, date de l'entrée en vigueur de deux lois interdisant les activités de l'UNRWA, en violation flagrante des principes fondamentaux du droit international. Le premier texte interdit les activités de l'UNRWA en Palestine occupée. Et le second interdit aux responsables sionistes de travailler avec l'agence humanitaire et ses employés, ce qui devrait considérablement perturber les activités de l'Office. "C’est choquant", s’insurge Jonathan Fowler, porte-parole de cette agence créée par mandat de l’ONU en 1949. Il voit dans la fermeture de ses locaux "une attaque directe contre le droit au retour des réfugiés palestiniens". Son visa de travail prend définitivement fin le 29 janvier, tout comme ceux de la quarantaine d’autres salariés internationaux, contraints d’aller travailler en Jordanie. A ce jour, le flou reste entier quant à la mise en application des lois sionistes. "Nous n'avons reçu aucune communication officielle sur la manière dont ce projet de loi du parlement (sioniste) sera mis en œuvre", explique Jonathan Fowler. Et de poursuivre: "Aujourd’hui, on ne sait pas comment la distribution d’aide humanitaire à Ghaza va être affectée, ni si nos écoles et centres de santé vont devoir fermer du jour au lendemain" à El-Qods occupée. L’UNRWA dispense des services gratuits (enseignement, santé) à près de 6 millions de réfugiés palestiniens répartis dans cinq pays, dont 2,4 millions dans les 19 camps de Cisjordanie et les huit camps de Ghaza. L’agence emploie environ 30.000 personnes. A El-Qods occupée-Est, ses activités comprennent la collecte des déchets, un grand centre d’emploi, six écoles accueillant 750 élèves, la plupart issus du camp de réfugiés de Shuafat, et deux centres de santé. Autant de services qui devraient, selon la loi, disparaître. Et en Cisjordanie occupée, si les services de l’UNRWA pourraient ne pas être menacés dans l’immédiat, l’inquiétude concerne les financements. "On va pouvoir payer les salaires du mois de janvier, mais ensuite, on ne sait pas. C’est de la gestion mois après mois", explique le directeur d’un camp cité par des médias.
ELQODS occupée - Les employés de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) vidaient jeudi leurs bureaux dans la ville sainte d'El-Qods occupée, peu avant l'entrée en vigueur d'une loi sioniste interdisant les activités de l'agence onusienne en Palestine.
Selon plusieurs médias, il règne un air de dépit au siège historique de l’UNRWA à Sheikh Jarrah, dans la partie Est et occupée d'El-Qods.
Les employés de l’agence de l’ONU doivent avoir quitté les lieux ce jeudi 30 janvier, date de l'entrée en vigueur de deux lois interdisant les activités de l'UNRWA, en violation flagrante des principes fondamentaux du droit international.
Le premier texte interdit les activités de l'UNRWA en Palestine occupée.
Et le second interdit aux responsables sionistes de travailler avec l'agence humanitaire et ses employés, ce qui devrait considérablement perturber les activités de l'Office.
"C’est choquant", s’insurge Jonathan Fowler, porte-parole de cette agence créée par mandat de l’ONU en 1949. Il voit dans la fermeture de ses locaux "une attaque directe contre le droit au retour des réfugiés palestiniens".
Son visa de travail prend définitivement fin le 29 janvier, tout comme ceux de la quarantaine d’autres salariés internationaux, contraints d’aller travailler en Jordanie.
A ce jour, le flou reste entier quant à la mise en application des lois sionistes. "Nous n'avons reçu aucune communication officielle sur la manière dont ce projet de loi du parlement (sioniste) sera mis en œuvre", explique Jonathan Fowler.
Et de poursuivre: "Aujourd’hui, on ne sait pas comment la distribution d’aide humanitaire à Ghaza va être affectée, ni si nos écoles et centres de santé vont devoir fermer du jour au lendemain" à El-Qods occupée.
L’UNRWA dispense des services gratuits (enseignement, santé) à près de 6 millions de réfugiés palestiniens répartis dans cinq pays, dont 2,4 millions dans les 19 camps de Cisjordanie et les huit camps de Ghaza.
L’agence emploie environ 30.000 personnes.
A El-Qods occupée-Est, ses activités comprennent la collecte des déchets, un grand centre d’emploi, six écoles accueillant 750 élèves, la plupart issus du camp de réfugiés de Shuafat, et deux centres de santé. Autant de services qui devraient, selon la loi, disparaître.
Et en Cisjordanie occupée, si les services de l’UNRWA pourraient ne pas être menacés dans l’immédiat, l’inquiétude concerne les financements. "On va pouvoir payer les salaires du mois de janvier, mais ensuite, on ne sait pas. C’est de la gestion mois après mois", explique le directeur d’un camp cité par des médias.