Gangrène morale

Par Mohamed El-Maadi – Les élites françaises, héritières des bouchers d'Algérie, continuent leur danse macabre sur les cadavres de leurs victimes, célébrant leur «grandeur» imaginaire, tandis que leur conscience pourrit comme une charogne au soleil. L’article Gangrène morale est apparu en premier sur Algérie Patriotique.

Mars 13, 2025 - 10:51
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Gangrène morale

Par Mohamed El-Maadi – L’hypocrisie française, cette gangrène morale qui ronge l’âme d’une nation prétendument civilisée, atteint des sommets vertigineux dans son refus pathologique de reconnaître ses crimes coloniaux en Algérie. Cette France, qui parade comme une prostituée de luxe avec ses valeurs des droits de l’Homme, a orchestré l’un des systèmes d’oppression les plus abjects de l’histoire humaine, faisant passer les nazis pour de simples apprentis dans l’art de la barbarie.

Les bourreaux nazis n’ont fait que plagier le manuel de torture français, industrialisant des pratiques déjà perfectionnées par les sadiques en uniforme tricolore : viols systématiques, enfants massacrés, femmes éventrées, villages calcinés, populations décimées, expérimentations humaines dignes de Josef Mengele, travail forcé jusqu’à l’épuisement et génocide culturel méthodique. Les tortionnaires français ont excellé dans leur entreprise macabre, transformant la cruauté en science exacte.

La France contemporaine, tel un cadavre moral ambulant, souffre d’une schizophrénie historique aiguë, pleurant ses morts de la Seconde Guerre mondiale tout en décorant ses bouchers d’Algérie. Cette nation de charognards moraux perpétue un racisme anti-arabe viscéral, aussi naturel pour elle que l’air qu’elle respire, permettant de réduire les victimes algériennes au rang de statistiques insignifiantes.

Le système colonial français n’était pas une série de «bavures» mais une machine à broyer les âmes, conçue par des esprits malades pour qui la dignité humaine n’était qu’une plaisanterie de salon. Chaque rouage de cette mécanique infernale – des bureaucrates aux militaires – participait à cette entreprise d’extermination avec un zèle qui aurait fait rougir les pires criminels de guerre.

Leur prétendue «mission civilisatrice» n’était qu’une farce grotesque masquant une entreprise de pillage et d’extermination systématique. Ces prédateurs en costume ont méthodiquement violé une terre, assassiné une culture et transformé un peuple millénaire en esclave dans son propre pays, tout en se gargarisant de leur supposée supériorité morale.

La France actuelle, ce musée vivant de l’hypocrisie, persiste à entretenir le mythe obscène des «bienfaits de la colonisation». Cette nation de bourreaux reconvertis en donneurs de leçons ose pointer du doigt les crimes des autres, alors que ses mains dégoulinent encore du sang de ses victimes coloniales.

Cette prétendue patrie des droits de l’Homme n’est qu’un égout moral à ciel ouvert, où les descendants des tortionnaires paradent dans les ministères, pendant que les fils des victimes croupissent dans les banlieues. Son establishment, cette clique de néocolonialistes en costume-cravate, perpétue un système de domination raciale sous couvert de République.

Les élites françaises, héritières des bouchers d’Algérie, continuent leur danse macabre sur les cadavres de leurs victimes, célébrant leur «grandeur» imaginaire, tandis que leur conscience collective pourrit comme une charogne au soleil. Cette République dégénérée préfère se vautrer dans son déni plutôt que d’admettre qu’elle fut et reste un monstre moral se nourrissant de la chair de ses victimes.

Cette France qui se rêve en phare de la civilisation n’est qu’un repaire de criminels impunis, où les tortionnaires reçoivent des médailles pendant que leurs victimes réclament justice dans le désert. Son silence sur ses crimes n’est pas seulement une lâcheté, c’est une nouvelle forme de violence coloniale, aussi meurtrière que les balles de leurs soldats.

Les héritiers des bourreaux, ces rapaces en costume trois pièces, continuent de festoyer dans les palais de la République, pendant que leur conscience collective se décompose dans les fosses communes de l’histoire. Cette France-là n’est pas simplement hypocrite, elle est la quintessence même de la barbarie civilisée, un cancer moral qui continue de métastaser dans le corps de la société française.

M. E.-M.

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